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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

Selon la cause et le degré de tristesse, soit je soigne le mal par le mal et je plonge dans un état mélancolique : chansons tristes, laisser-aller, promenades dans la nature etc. soit au contraire il faut un boost de bonne humeur : voir des amis, un film léger et joyeux, écouter de la musique et danser ...

Dans tous les cas, c’est une façon différente de prendre soin de soi selon la situation ! J’ai l’impression que ça dépend si c’est provoqué par une cause précise et de son intensité (décès, rupture, échec, déception... avec des degrés bien sûrs) ou si c’est une déprime sans cause vraiment identifiable.

Étrange, quand je suis déprimée, j’arrête de ranger (alors que je suis un peu maniaque) et un environnement désordonné agit sur mon moral et me déprime encore plus :/

Plus je déprime, plus je procrastine, mais quand je trouve le courage d’accomplir une tache, de remplir un objectif, je sors un peu du cercle vicieux.

J’ai remarqué que la lumière agissait bcp sur mon moral aussi. J’ai une baisse d’énergie en hiver et un regain d’énergie aux beaux jours (sauf événement grave, gros chagrin..)

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

Deux moyens pour me sortir d'une déprime passagère :

- Ecrire, écrire, écrire. Reprendre n'importe lequel de mes récits et m'y jeter en écriture automatique.

- Extérioriser, parler à des amis, les voir, leur écrire. Et avant tout, parler à ma compagne qui est la première de mes confidentes en tout.

En général, il me suffit de dire à quelqu'un que j'aime "je suis triste aujourd'hui" pour aller tout de suite beaucoup mieux.

Pour les déprimes moins passagères, je n'en ai pas vécu depuis très longtemps. J'ai un passé dépressif très violent, très sombre... et il est associé à des pathologies infantiles dont j'ai été déclaré guéri un jour, si bien que mes petits bobos d'adulte me paraissent en général insignifiants. Mon cerveau enregistre la non-gravité des choses et je relativise beaucoup sans avoir besoin de recourir à la méthode Coué.

Ceci dit, tout le monde n'a pas la "chance" d'avoir été gravement malade avant de guérir de façon inattendue. En d'autres termes, il est toujours délicat de faire part des expériences individuelles quand on essaie de parler de l'universel. C'est là que les (bons) psys interviennent au cas par cas. J'ai eu la chance d'avoir été suivi par un très bon neuropsychiatre il y a 26 ans ; grâce à lui, beaucoup de choses se sont mises en place durablement.

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

Tout d’abord je pleure tout ce que j’ai de larmes jusqu’à ce que la poche de tristesse soit vide... en musique... jusqu’à ce que l’instinct de vie reprenne le dessus! Ne faut il pas être triste pour être aussi euphorique?

La tristesse est un état normal, une émotion que tout le monde devrait apprivoiser, comme toutes les émotions d’ailleurs. Mais apprivoiser et accepter ses émotions suppose d’accepter d’être « avec soi », responsable de soi...

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Comme tout le monde, j'oscille entre euphorie et déprime.

Je sais forcément que si je suis bien, je vais aller mal ensuite et, vice-versa.

Ça n'existe pas d'être bien tout le temps : on peut juste en maîtriser les pics.

Du coup, j'attends que ça passe.

J'ai appris dernièrement que je n'avais pas besoin de m’épuiser à aller mieux pour aller bien.

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

Quand la déprime me gagne :

- je pleure (seule)

- je vais au bureau en présentiel : ça m'oblige à m'habiller, à sourire, à me mettre dans une dynamique

- j'accomplis des choses concrètes et valorisantes : planter une graine, repeindre un meuble, faire le tri de mes vêtements, terminer un dossier complexe au boulot, etc.

- je me force à me déconnecter des écrans

- je fais beaucoup de sport, notamment la course à pieds qui me permet de m'évader

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

Tout d'abord, je voulais te dire que j'adore ce thème. La tristesse est mon état naturel mais je n'en parle à personne.

Je suis toujours obligée de faire bonne figure:

- à la maison car j'ai plein d'enfants donc il faut être happy en permanence pour être une source d'inspiration pour eux et faire en sorte qu'il aient le smile

- au travail car bien sûr je travaille avec du public en difficulté (c'est mieux de s'occuper des autres que de soi!) qui est dans une situation plus misérable que moi donc je dois les motiver...

Alors ma tristesse m'appartient, je la nourrie en restant seule dès que je le peux. Je m'organise des w e dans le noir à regarder des films imbéciles et à manger des trucs que je vais passer à éliminer la semaine d'après avec des séances de sport intensives. Et bizarrement ces moments de déprime me procurent de la joie car je prends rarement du temps rien que pour moi, j'ai toujours quelque chose à faire et là tout s'arrête, tout est entre parenthèse, rien n'existe à part ma tristesse et moi. Rien à faire si le monde s'écroule, je suis avec moi!

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

Quand je suis triste, je prends le temps de vivre l'émotion

Je me pose la question "Pourquoi je suis triste ?" et "Quel message cet émotion veut me faire passer ?"

Puis je vis dedans, j'accepte d'être triste et le fait que c'est passager.

En général, je fais des mini marathons de séries ou des grands tours dans Paris avec ma musique

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

Bonjour à tous :)

Dépressive depuis plus ou moins l’âge de 6 ans, j’ai appris à être extrêmement vigilante aux signes avant-coureurs de déprime, voire de phases dépressives… Hypersomnie (c’est à dire qu’on dort beaucoup trop), apétit variable, difficultés à effectuer des tâches quotidiennes sereinement (faire la vaisselle : une vraie torture!)... Aussi, quand j’observe la vague au loin, je m’oblige à me discipliner sur les bases : sommeil réparateur régulier, alimentation sur-saine, et surtout, je programme des kiffs obligatoires.

Je prends des rendez-vous avec moi-même.

Je me dis par exemple : jeudi à 19H, je programme telle ou telle activité qui va me réconforter.

Il y a le pouvoir de l’anticipation (comme attendre Noël, mais quelques crans en dessous, certes), et il y a l’obligation que je me crée envers moi-même qui empêche de culpabiliser ou de faire autre chose à la place, et le kiff en lui même.

Pour ce rendez-vous, je le prévois un peu comme un date amoureux où on voudrait que tout soit parfait : je choisis la musique que je vais écouter, je choisis la tenue que je vais porter, je choisis ce que je vais manger ou boire pendant….

Histoire de faire de ce moment un super moment.

Et enfin, concernant l’activité, je choisis entre peindre, regarder tel film ou telle série, découvrir un nouvel endroit, ou encore goûter tel plat ou tel repas (variable selon la situation sanitaire!)

L’effet n’est jamais immédiat, bien sûr. Mais je considère ce genre de choses comme des “points de vie” qui viennent s’ajouter dans ma jauge, et qui seront forcément bénéfiques à un moment ou à un autre.

Je considère ça comme faisant partie de mon hygiène émotionnelle, concept découvert récemment que je trouverais intéressant de développer (poke Nicolas Galité si tu cherches des sujets ;) )

Avec le temps, et le surf! , on apprend aussi que les périodes dark font partie de la vie, il faut juste laisser passer la vague et prendre la suivante. :)

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

Quand la déprime est là je la laisse m envahir ,c est pour moi l un des rares moments où je peux sentir mon émotion.

Le reste du temps je suis dans l action et ce n est là qu une juste résultante d avoir réprimé mes émotions, de les avoir enterrées à 100m sous terre.

Je ne sais pas faire autrement,pas encore.

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

C'est très spécifique, mais quand je déprime, en général, le problème principal est que le sentiment n'arrive pas à sortir. Je ne sais pas pour combien de gens c'est le cas, mais l'état de déprime pose problème parce qu'il est très figé et stable, et ne s'accompagne pas naturellement de larmes. Donc pour extérioriser, je fais un truc un peu débile mais qui fonctionne à chaque fois : je regarde des try not to cry sur les thèmes de mes cordes sensibles, de sorte de pouvoir pleurer. Genre les animaux qu'on aide, qui sont contents devant leurs maîtres, les enfants qui retrouvent leurs parents ou leurs animaux, etc, ça fonctionne à chaque fois.

Les try not to cry sont très artificiels, j'en ai conscience. Y a beaucoup de jeu sur la réalité, sur la musique mise en fond pour susciter des émotions, sur l'enjolivement de la situation. Mais vu que l'effet est positif pour moi, que ça libère les larmes et que les larmes aident à ce que mon cerveau dégage un peu l'état de déprime, j'arrive à sortir plus facilement de cet état ^^

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

Thème 2 : J'ai connu des personnes en perso que je trouvais pas pertinentes, pas intéressantes, voire toxiques dans leur relationnel, et qui sont psychologues dans leur métier et je me suis toujours dit que c'était pas des gens comme ça qui aillaient m'aider à régler mes pbs.

Je ne veux offenser personne, c'est une expérience tout à fait personnelle et je ne doute pas qu'il y ait plein de supers psys, mais mon "expérience" des psys, c'est juste ça, d'en connaître dans le perso avec lesquelles j'accroche pas du tout et qui ne me semblent pas "légitimes". Donc j'ai jamais eu envie d'aller voir un psy, je laissais ça aux autres (je le conseille aussi à des proches!).

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

Quand je suis triste je dépense de l’argent, je commande des vêtements sur internet, je sors en soirée ..

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

Je pense que quand nous sommes submergés par la tristesse, c'est le moment de prendre particulièrement soin de soi Quand je suis triste, je fais de la musique et je me laisse transporter par les vibrations de mon instrument. Je pense qu'il faut vivre à fond sa tristesse. Parfois, je l'exploite pour en faire quelque chose dans ma pratique musicale. Je pense qu'il n'y a pas de honte à dire aux personnes qui nous y entourent que nous sommes tristes. Certains auront besoin de tranquillité, d'autres auront envie de passer des bons moments avec d'autres amis. Peut-être que la tristesse est un signal pour nous dire que c'est le moment de s'introspecter et de changer quelque chose dans ta vie.

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

salut, je ne suis jamais "triste" , ce n'est pas dans mes gènes je pense, quand je en suis pas bien dans ma tete , j essaye de faire une grosse session sportive, avec montée des endorphines, et sinon, quand j'ai été mal (problème de couples / separation) j'ai vu un psy pour me reconstruire

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

- J'essaie de changer d'air

- J'essaie de discuter du truc qui m'angoisse avec quelqu'un.e qui me fait du bien

- Je sais que "This too shall pass"

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

1- Quand je suis triste j'analyse pourquoi je suis triste puis je prévois des choses pour ne pas le rester : voir des amis, sortir, cuisiner, aller courir

2- une réaction à ce que j'ai déjà entendu de plusieurs psys qui disent que "tout le monde devraient aller voir au moins 1x dans sa vie un psy" : Ben non en fait, outre la vision un peu "tout le monde va mal et nous les psys on peut les sauver", tout le monde n'a pas besoin d'aller voir un psy.

Il existe plein d'autres moyens de se remettre en questions ou d'avoir de l'aide extérieure : lire, discuter, écouter des podcasts, ... ce n'est pas les psys la solution unique pour tous.

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

1- Quand je suis triste, déjà j’essaie d’identifier pourquoi. Parce que d’une manière générale, je suis en quête constante de comprendre comment je fonctionne (tu avais d’ailleurs dit dans le mail parlant de la réponse de la psy, je cite : « M’étudier moi-même est une de mes activités favorites » et ça me parle énormément) et ça passe par reconnaître, identifier et vivre mes émotions.

Ensuite, ça dépend de ce que m’apprend la tristesse, de quelle envie se trouve derrière. S’il y en a une (par exemple, parfois je me rends compte que je suis triste parce que je ne m’autorise pas à faire quelque chose, ou me force à faire quelque chose), j’y réponds et je regarde si ça va mieux.

Parfois, s’il n’y a rien derrière, et bien tant pis, je reste avec, je l’accepte, je sais que c’est normal et que ça ne va pas durer éternellement, de toute façon.

D’autres fois, il y a quelque chose chose derrière et rien à faire (par exemple, une rupture, un deuil). Dans ce cas aussi je me laisse traverser. Ça peut passer par rester étendu sur mon lit, à ne rien faire, mais il n’y a rien d’autre à faire !

Tiens, aussi, en écrivant, je me rends compte que quand je suis triste, j’aime bien en profiter. Dans le sens où c’est une émotion qui peut être forte, que je sais intensifier et que ça m’intéresse parce que j’aime les émotions fortes ! Concrètement, ça veut dire que quand je suis triste, j’aime écouter les chansons les plus tristes que je connais parce que ça va intensifier ce que je ressens, souvent jusqu’au point de pleurer. Déjà, une bonne séance de pleurs, ça vide, ça soulage, après coup c’est très agréable et de plus, l’intensité émotionnelle de me plonger dans un vrai trou de tristesse (contrôlée, quelque part, certes), ben j’aime ça, en fait. C’est une expérience (au sens de truc qui se vit).

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

Ca dépend de la cause de la tristesse et de mon humeur du moment j'imagine.

Pour les petites tristesses, contrariétés, je peux tomber dans le déni et/ou manger mes émotions. Je peux me mettre en colère pour quelque chose qui n'a rien à voir car je suis plus à l'aise avec l'émotion de la colère qui donne de l'énergie plutôt que la tristesse qui abat.

Pour les grands chagrins, je sais que je n'y couperai pas alors je laisse le truc me traverser. J'attends que le temps fasse son œuvre en pleurant, écoutant des chansons qui parlent à ce moment-là toutes de ma perte, je chante à tue-tête, je renifle, j'ai des crises de larmes sous la douche comme dans les films. J'écris aussi, j'y trouve souvent une grande consolation. Et tout en exorcisant, je garde dans un coin de ma tête que ça ira mieux, que je vais traverser ça, que demain sera meilleur, que j'ai les ressources pour faire face. J'essaie de dormir un peu plus aussi. Pour les très très grosses pertes, il m'est arrivé de faire qqch de symbolique pour me souvenir. La plupart du temps, je préfère traverser cette période seule car je me sens alors très vulnérable.

Si le grand chagrin est consécutif à une action de ma part (en gros si j'ai merdé), j'essaie de réparer et de comprendre ce qui m'a fait réagir ainsi pour sortir du schéma. En vérité, je ne reste jamais véritablement triste longtemps car je retrouve ma stabilité dans la capacité d'action. Je crois en mon propre pouvoir sur ma vie et mes émotions alors en agissant, je vais mieux.

En revanche, hormis un blues hivernal (même pas systématique) lié clairement au manque de luminosité, je n'ai pas observé de cycle particulier. Hormis une fois.

Un matin, je me réveille avec des souvenirs très vifs, détaillés et précis d'un rêve TRES agréable. J'étais prête à appeler ma boss pour lui dire que je ne venais pas au bureau pour pouvoir retourner dans ce rêve! 3 nuits de suite, j'y suis parvenue. J'y pensais toute la journée, je me couchais à 19h pour retrouver ce rêve plus vite. Et puis, après 3 nuits incroyables, je n'ai plus réussi à y retourner avec une telle intensité. La fantasmagorie de ce rêve m'a habitée longtemps. En réfléchissant, j'ai compris.

J'avais fait une fausse couche d'un enfant très désiré (PMA) plus tôt dans l'année et les 3 jours magiques ont coïncidé avec la date où j'aurais du donner naissance à cet enfant. Je ne l'avais même pas conscientisé, je l'ai réalisé après coup ! J'ai pris ça comme un cadeau de mon inconscient, une pulsion de vie pour m'empêcher de ruminer :)

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

Quand la dépeime me gagne, le plus simple et le plus efficace pour moi : sortir et prendre un bain de nature, idéalement il me faut des grands arbres. Leur majesté, leur incroyable force tranquille est une source permanente d'émerveillement.

Pour éviter de sombrer dans la dépression, risque permanent chez moi, je reprends assidument la pratique de l'EFT, de la cohérence cardiaque (Appli Respirelax), le ritiel énergétique de Donna Eden (www.sante-autonome.fr) et la méditation (préparer des légumes pour le repas, caresser mon chat, observer les insectes, les oiseaux, les plantes, etappli Evolum).

Pour le 2ème thème, je compte te faire un mail à part.

Merci d'aborder ce sujet, tabou de mon point de vue. Je vois que c'est une souffrance partagée. Et aussi l'occasion pour toi de faire un livre à plusieurs mains ? Ou une formation, comme que tu nous las proposé.

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

Ca dépend vraiment des moments.

Si c'est une tristesse mélancolique, je vais me laisser être au fond de mon lit pendant longtemps à regarder des séries. A un moment, ça passe et j'arrive à me lever et en général je prends une douche. Ca m'aide beaucoup de peindre, parce que ça m'aide à canaliser et utiliser mon émotion pour faire quelque chose. Si je suis à un moment pas très sain de l'année, je vais peut-être manger un peu plus que d'habitude pour m'aider à combler le "vide" que me fait ressentir cette tristesse. Avec le temps j'ai appris à vraiment sentir quand l'émotion arrive et essayer de la ressentir complètement pendant au moins 10 minutes. En général ça ne dure pas aussi longtemps, et après ça va beaucoup mieux.

Si c'est une tristesse liée à un événement soudain, ça génère plus d'anxiété, du coup je dois faire du sport/marcher longtemps, écouter de la musique et pleurer beaucoup pour faire sortir tout ça. Mais pareil, il faut vraiment que je me laisse ressentir l'émotion, sinon ça reste pendant longtemps.

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

Pour sortir de la déprime: je fais du sport, la plupart du temps je vais courir; ça me défoule et après je me sens tellement mieux. Je fais du rangement aussi; ça m'aide à clarifier mes idées. Je regarde des films (souvent Harry Potter même si je les connais par coeur aha). Je cuisine: c'est concret et j'aime ça... Bref je penses qu'il faut faire des choses valorisantes pour notre corps et notre esprit.

Thème 2 (pour La Reuch): Je te comprends et je partage avec toi certains des ressentis que tu exprimes. Toutefois, personne ne doit négliger que sa déprime est sincère et est une raison "valable" pour avoir droit à des soins !

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

Quand je suis triste je fais quoi ?

Comme c'est le cas en ce moment :

- Je pleure en cachette car j'ai bien compris que montrer ses émotions en France c'est mal perçu, "ben oui quoi ça va ! tu va t'en remettre ou bien ? Tu crois que tu es la première a être tromper puis larguer avec des gosses? " "je crois qu'on va arrêter de se voir car ta déprime c'est contagieux, ça me fou le bourdon".

- Je regarde mes enfants jouer et rire, ça me donne la force de continuer !

- je fais du sport tôt le matin pendant que les enfants dorment, ça me fait un moment à moi !

- Je lis des romans ou ça fini bien, des livres de développement personnel

- je binge watch sur netflix et prime

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

Pareil que Léna et Patricia:

-quand je suis triste je dépense de l’argent: une montre, une bouteille hors de prix, 2kg de fraises à "500"€/kg...

-Je me recentre sur mes besoins, je fais du rangement et je jette des choses que je n'ai pas utilisé depuis des années... (bien sûr, j'en ai besoin la semaine suivante...)

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

Ce que je veux dire c'est que je me recentre sur mes besoins.

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May 6, 2021Liked by Nicolas Galita

Canapé couverture bouquin thé

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Un peu comme chalicavox : se forcer à bien manger, à se doucher, se brosser les dents, à ranger, sortir dans la nature, voir des animaux.. et je note ce que j'ai réussi à faire dans la journée (même si c'est juste s'habiller).

Et au fil des jours meilleurs je vois ma liste s'allonger jusqu'à ce que je n'en aie plus besoin.

Accepter qu'il y ait des heures "pour moi" où je ne rajouterai rien à la liste.

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Quand je déprime je mange, je culpabilise de manger et de déprimer du coup je mange plus et je déprime plus. Je ne sais pas gérer la déprime. La seule façon d'en sortir c'est un inexplicable moment où je me rappelle que je dois avancer car personne ne pourrait le faire pour moi (même si cette pensée peut aussi causer l'effet inverse et me déprimer encore plus).

Mais j'ai appris à en parler et même si c'est frustrant d'avoir l'impression de se plaindre alors que tout pourrait aller, le fait de se savoir soutenu m'aide beaucoup, mais à croire que la déprime ne veut pas me quitter, car je fais souvent tout pour m'isoler.

Quand je suis triste, j'arrive à produire des choses notamment écrire. J'écoute de la musique qui va avec mon mood et je me reconnais dans la plupart des paroles que j'associe à ce qui ne va pas dans ma vie ou ce qui me rend triste à l'heure actuel. Ah et j'oubliais: … Je mange mais avec moins de culpabilité.

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Bon je suis en retard. J'ai pas lu les emails de la semaine dernière sauf celui et celui des choses à voir :D

Du coup pour le thème 1 : parfois je joue aux jeux vidéos, ça me permet d'oublier

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