Prépare-toi
Je m’étais dit que j’allais faire une dernière formation cette année. Mais en vrai je vais plutôt me ménager. Même si 2023 est l’année où j’aurais le moins vendu sur l’Atelier, c’est rattrapé par le fait que j’ai fait l’équivalent des ventes de l’année lors de mon featuring avec Nina Ramen : la formation ChatGPT.
Normalement, décembre est le mois où je fais le plus de revenus. L’équivalent de 2-3 mois normaux. Mais… au final l’Atelier c’est censé améliorer mon bien-être.
Alors… cette année on va faire un décembre chill.
Demain je ne vais pas te proposer de nouvelle formation.
Même si j’ai bien noté que vous aviez voté pour la formation sur la conception pédagogique et que je compte bien la faire en février.
Demain je vais te proposer des anciennes formations dans un format promo.
Mais comment varier de ce qu’on a fait en novembre pour le contre Black Friday ? Sachant que j’ai été au max du taux de promo que je peux proposer.
Et bah j’ai une idée. Ce sera pas une meilleure promo. Mais ce ne sera pas une moins bonne non plus. Ce sera une promo différente.
On en reparle.
L’Atelier est une entreprise
Le mois dernier j’ai reçu cet email :
Bonjour Nicolas,
Abonné depuis le tout début à ta newsletter, je viens de me désabonner.
Ce que j'ai apprécié pendant longtemps était la qualité de ce que tu envoyais : tu parlais de livres intéressants, d'articles divers, de sujets de société, des dessins, etc
Puis petit à petit l'atelier n'est devenu qu'une machine à placer des formations. Les articles sont en réalité des teasers pour des formations, on y apprend plus grand chose de neuf. Plus que 3 jours pour profiter de mon offre exceptionnelle ! Bref des mails publicitaires comme on en reçoit tant.
Ceci n'est pas un reproche, c'est normal d'avoir envie de gagner de l'argent avec son travail. C'est plus pour te donner mon ressenti, car peut-être vois tu des gens se désabonner et tu te demandes pourquoi.
Bonne continuation à toi,
J’en profite pour faire un point que je n’ai fait depuis un moment.
Premièrement, il y a une raison pour lesquelles j’écris une newsletter et que j’ai déserté les réseaux sociaux : je n’ai absolument pas envie de critiques non-sollicitées. Et encore moins sur mon business.
Dans un spectacle de théâtre, tu n’interromps pas la performance pour donner ton avis aux acteurs. C’est pareil ici : quand j’ai envie d’un regard critique je le demande. Mais en vrai, comme dans la vraie vie ? C’est pas parce que c’est dématérialisé que c’est différent.
Cette remarque n’est évidemment pas valable si tu me connais personnellement, hein ? Mes proches sont mes proches précisément parce que je valorise leur avis, donc n’importe laquelle de leur critique est la bienvenue, peu importe le moment, peu importe le contexte.
Deuxièmement, oui, l’Atelier est d’abord un business et ensuite un espace artistique. Pas l’inverse. L’inverse, je l’ai fait pendant des années et c’est une mauvaise idée.
Parce que quelque chose qui ne se finance pas, ne dure pas.
Financer c’est ce qui permet d’aligner les intérêts.
Donc, contrairement à ce que cet email suggère, l’Atelier a toujours été une machine à placer des formations. Je me rappelle quand j’ai lancé la première, ma partenaire était inquiète parce que j’avais envoyé 4 emails de promo en 4 jours. Elle m’a dit :
Mais t’as pas peur que les gens se désabonnent ?
Pas. Du. Tout.
Si quelqu’un ne peut pas supporter 4 emails de vente par mois, bah quel est l’intérêt pour moi ? Avoir plein d’abonné·es j’en ai déjà eu : 4 à 5 fois plus de personnes me suivaient sur mon blog Dessine Toi un Emploi.
J’ai même atteint le million de visites avant que le blog soit piraté… and… so what ?
C’est ce qu’on appelle une vanity metric. Un truc qui ne sert que l’ego. C’est comme passer au journal de TF1 : c’est le genre de trucs qui font plaisir à tes parents, qui font que les gens disent waouh.
Mais crois-moi, entre le million de visites, la fois où Dessine Toi un Emploi est passé sur France radio ou 30 000€ (bruts) de revenus complémentaire par an grâce à l’Atelier, c’est bien le revenu qui a changé ma vie.
Ça m’a acheté un cadre de vie plus serein, ça m’a permis de survivre à l’attaque des punaises de lit quand je devais avancer les frais…
Mais au delà de ça…
L’argent n’a pas qu’une vertu financière… il permet aussi d’acheter du temps. Le proverbe le temps c’est de l’argent est plus profond qu’il n’y paraît.
Mon écriture est désormais une priorité de ma vie, parce qu’elle rapporte directement une part de revenu.
Là par exemple, on est dimanche soir, je reviens d’une raclette, il est bientôt une heure du matin, je n’ai pas la moindre envie d’écrire. Mais je le fais. Pour deux raisons :
La régularité j’écris tous les jours est une force motrice qui fait qu’on a pas envie de briser la chaîne. Ça fait plus de 1000 emails que y’a un email tous les jours et ça me donne envie de continuer.
Cette écriture me crée un revenu complémentaire non négligeable. Donc arrêter me coûte en direct. Je pense que, sans ça, j’aurais abandonné l’Atelier cette année avec toutes les galères personnelles que j’ai vécues.
En d’autres termes : l’argent protège mon temps. Même vis-à-vis de mon CDI d’ailleurs. J’adore mon job mais depuis que j’ai l’Atelier j’ai appris à ne plus faire de nocturnes pour lui. Ou à en faire beaucoup moins.
Deux trucs à regarder avant demain
La semaine dernière je vous ai proposé de partager vos stratégies pour traverser la galère des règles. Y’a eu plein de réponses intéressantes que tu peux aller retrouver ici :
Je viens de tomber sur une newsletter dont le concept m’a fait à la fois rire et fait dire c’est ça qu’il me faut et qu’il m’aurait fallu y’a dix ans. Une newsletter qui parle de la vie d’adulte. Notamment les tâches administratives :