L’Atelier a des dettes
Hier je te détaillais les revenus de l’Atelier pour cette cinquième année.
Ça me fait tout drôle en l’écrivant mais oui, on entre dans la sixième année de l’Atelier.
Cinq ans à publier un email tous les jours.
Si on m’avait dit…
Et donc, on en était aux dettes de l’Atelier.
J’ai été négligent financièrement : avant d’écrire l’email d’hier, je pensais encore que j’avais fait 1 formation en 2023 (hors featuring) et 1 en 2024. J’avais oublié la formation sur l’écriture de vente.
Donc je savais que l’année 2024 ferait un petit chiffre, mais pas que la différence avec 2023 serait si grande. Pour moi l’Atelier avait fait genre 18-20k en 2023 et allait faire 15k cette année.
Tu me diras… en quoi est-ce un problème ?
Et bien… l’Atelier est une EIRL imposée via l’impôt sur le revenu. Ça a trois conséquences.
La première c’est que pour les impôts ce n’est pas une entité séparée de Nicolas Galita. Donc quand l’Atelier doit de l’argent, ils prélèvent directement sur mon compte perso.
La deuxième c’est que mon revenu en CDI s’ajoute au calcul. Et mon salaire fait qu’on arrive directement dans la plus grosse tranche d’imposition. Là où si je n’avais que l’Atelier, ça serait deux fois moins imposé. Mais ça à la limite tant mieux : payer des impôts c’est bien.
La troisième conséquence est beaucoup plus problématique : l’imposition arrive un an après. Donc cette année je dois payer les impôts de 2023 alors que j’ai les revenus de 2024.
Bien sûr, si je n’avais pas été négligent j’aurais pu anticiper, c’est pas compliqué. Mais je ne l’ai pas fait.
Et… résultat… l’Atelier a été incapable cette année de tout payer. On commence donc 2025 avec plus de 10 000€ de dettes à l’Urssaf.
Ça ne peut pas continuer comme ça. Comme je te le disais mon patrimoine est confondu avec celui de l’Atelier. Donc quand le compte bancaire Atelier arrive à 0 comme fin 2024… c’est mon compte perso qui est débité. Si je refais une année comme ça, je suis en faillite personnelle d’ici fin 2025.
Les charges
Tu pourrais te dire : mais comment ça peut être si critique ? Ok le revenu descend mais y’a pas de charges, si ?
Ah bah si !
Y’a pour environ 5000€ d’abonnements divers (l’outil qui me permet de facturer, celui qui héberge les formations, celui pour les enregistrer, etc).
En d’autres termes je paie des outils pour pouvoir proposer des formations.
Et j’aurais dû les couper pendant un an… sauf que je ne savais pas que je n’allais vraiment pas sortir de formation.
Et environ aussi 5000€ pour animer le compte Instagram. Ça me permet de gagner des abonnées. Oui, abonnéEs :
80% de l’audience du compte Instagram de l’Atelier est composée de femmes ayant entre 25 et 44 ans. Ce n’est absolument pas le résultat d’une stratégie : je n’ai aucune idée de pourquoi.
Pourquoi un tel investissement ? Parce que quand l’Atelier gagne une abonnée, c’est en moyenne 8€ de revenu en plus par an.
Mais ce n’est pas magique, ça marche uniquement si je sors des formations.
Gagner des abonné·es à qui on ne propose pas de formation ça revient à faire rentrer les gens à perte.
En gros, si le compte Instagram ramène 550 abonné·es à la liste email par an ET que je lance 7-8 formations alors il est rentabilisé.
Bon mais pour ça il faut que je tourne des formations.
Tu l’as compris, c’est là que la machine est grippée.
La solution est simple
Sortir des formations.
Bon… plus facile à dire qu’à faire.
Mais justement je vais essayer de rationaliser ma production de formations de la même manière que j’ai rationalisé la production de contenu gratuit.
Heureusement j’ai quelques idées…
Notamment reprendre l’idée du batch-cooking que j’ai déjà appliquée au contenu gratuit. On en reparle ce weekend si tu es premium… sinon tu verras bien.
D’ailleurs… je me rends compte que, cette année, je n’ai pas beaucoup fait la promotion de l’abonnement premium. Par curiosité :