Cette semaine je suis avec Jay Oaharata Banx qui est danseur. C’est un épisode qui est un peu à l’envers par rapport au schéma habituel des précédents puisqu’on a commencé directement par parler de monétisation.
On a donc parlé de coaching et du lien avec la danse. D’ailleurs beaucoup de choses font écho avec ce que nous avait dit Elise Bouskila sur le lien entre coaching et danse pom pom.
La danse est une question de confiance
On pense souvent que pour bien danser, il faut connaître la technique. Jusqu’à 17 ans, je ne savais pas du tout danser. Ma soeur se moquait de moi en disant que je ressemblais à un grand coton tige qui bouge.
Puis, un jour j’ai eu un déclic. C’était avant tout une histoire de confiance.
Et un petit détail technique quand même : j’ai compris qu’il fallait danser sur la basse et la batterie et non pas sur la voix.
Jay m’a fait un retour similaire :
La plupart du temps les gens à qui je parle et qui savent pas danser, c’est ce qu’ils me disent : j’ai pas assez confiance en moi. Donc en fait ça passe par la confiance avant la technique. Je pense qu’une fois que t’es à l’aise avec ton corps tu peux apprendre la technique.
(…)
Et puis l’élève se lâche. Des fois j’ai des élèves, au bout d’un trimestre, alors qu’ils savaient rien faire au départ ils se mettent d’un coup à DANSER. Mais vraiment leur corps bouge, des mooves et tout. Je leur demande “mais qu’est-ce qu’il s’est passé”, ils me disent “je sais pas, je refaisais la chorée chez moi, j’ai kiffé”. Et la plupart du temps c’est ça, ils sont plus à l’aise chez eux à refaire la chorée et ils reviennent. Car c’est le regard des autres et le miroir dans la salle qui les bloquaient.
La danse est une métaphore de la vie
Ça fait un moment que je me le dis. J’ai été confirmé avec cet échange. Jay a longuement appuyé sur cette notion de la danse qui ne marche que si tu arrives à exprimer qui tu es, sans pression du regard des autres.
Il a été jusqu’à dire que c’était plus dur de bien danser quand on était salarié !
D’ailleurs, il y a un conseil de danse que j’applique à toute ma vie :
Danse comme si personne ne te regardait.
J’adore Orelsan. J’adore la chanson Notes pour trop tard. Mais il y dit une énorme bêtise. Parce que bon… ça n’aura échappé à personne qu’Orelsan n’aime pas danser. Il suffit de regarder un de ses clips. Il dit :
Arrête de flipper, si tu veux va danser, la seule règle sur la piste c'est
Fais pas des trucs que t'as jamais tentés
Pire conseil de danse, ever. La seule règle sur la piste c’est “danse comme si personne ne te regardait”.
Mais bon… il parle à un ado… dans un lycée… c’est un monde parallèle dans lequel la honte est une vraie force. Faudrait qu’on en reparle une autre fois car je m’égare mais je me fais souvent cette réflexion : au collège et au lycée j’avais souvent honte. La honte était une émotion qui dirigeait ma vie. Alors qu’aujourd’hui, je n’ai honte de quasiment rien.
Le coaching sert à donner confiance en soi
Jay a ensuite enchaîné sur sa pratique du coaching, qui lui permet de faire l’essentiel de ses revenus.
Là encore j’ai été interpellé par le fait qu’il mette immédiatement la confiance en soi au centre.
Je sais pas… on pourrait se dire qu’on veut se faire coacher pour plein de choses dans la vie ? Mais on revient encore à la confiance en soi. Et je pense que son expérience n’est pas l’exception : c’est la règle. Le manque de confiance en soi est un des boulets que l’on traîne le plus.
La suite dans l’épisode…
J’en ai déjà beaucoup dit. Si tu veux la suite, il ne te reste qu’à taper Le Syndrome de la page Noire dans n’importe quelle application de podcast.
Tu peux également l’écoute directement ici en appuyant sur le bouton play.
Ou alors sur YouTube :
La danse ressemble à la vie