Je pense que le concept de "Dieu est amour" émane du Nouveau testament plutôt que de l’ancien. " Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez. " Mathieu
Comme dans toute œuvre qui traverse les siècles et les lieux, on trouve tout et son contraire dans la Bible. Et chacun prend ce qui l’arrange.
Personnellement, j’ai toujours interprété le commandement " Tu honoreras ton père et ta mère " comme une mise en garde contre la tentation de se débarrasser de ses parents quand ils sont vieux et devenus "inutiles" bouches à nourrir dans la communauté.
Disons que dans l'Ancien Testament l'amour est plus archaïque, c'est une sorte de grand patriarche. Un peu comme un parrain de mafia.
Non, je ne suis pas d'accord, y'a pas tout et son contraire dans la Bible. Ça c'est un argument des athées qui l'ont pas lue et se consolent. Y'a pas la moindre trace de féminisme par exemple, y'a unanimité sur la place de la femme en dessous de celle de l'homme. De même y'a aucune trace de compassion pour les personnes homosexuelles. Etc. De manière générale c'est une idéologie d'extrême-droite. Ce qui est logique vu son âge.
Et on peut pas interpréter comme ça ce commandement puisqu'il est suivi ensuite de toute une page sur le concept. On peut pas juste prendre la phrase et l'interpréter.
Sans aller jusqu'à tout lire voilà juste un tout petit bout :
"Car Dieu a dit: Honore ton père et ta mère; et: Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort."
Donc ce n'est pas une inquiétude de leur âge plus vieux, ce qui d'ailleurs n'existait pas vraiment dans ces sociétés : y'avait pas de maison de retraite. C'est un débat de notre époque. Ici on dit bien qu'il faut respecter au sens de craindre et se soumettre
Tu sais, quand je dis " tout et son contraire ", il ne faut pas le prendre au pied de la lettre. Mais sur l’ensemble du corpus, il y a beaucoup de contradictions. Il y en a même à l’intérieur de chacun des livres. Il n’y a pas d’homogénéité comme on peut trouver dans le Coran, même si là encore, il y a des périodes.
Contrairement à ce que tu penses, j’ai une assez bonne connaissance de la Bible. De par mon enfance, au catéchisme catholique, mais aussi par mes lectures personnelles ultérieures.
Cependant, il me paraît évident que nous n’avons pas les mêmes références dans l’œuvre toi et moi. L’enseignement que j’ai reçu était essentiellement basé sur le Nouveau testament. Quelques incursions dans la Genèse. A peine quelques psaumes...
L’esprit radicalement différent des Évangiles amène forcément une vision différente. Il ne peut pas en être autrement avec l’histoire d’un gars qui s’est fait torturer à mort, qui ne parlait pas de respect mais d’amour. Le gars est venu dire, ne prenez pas trop mon père au sérieux, il fait les gros yeux, des blagues un peu lourdes et distribue quelques baffes mais dans le fond, c’est un brave type. Ecoutez-moi, plutôt : aimez-vous les uns les autres, laissez venir à moi les petits enfants, celui qui aime son père ou sa mère n’est pas digne de moi, ce que vous faites au plus petit d’entre les miens..., tendez la joue gauche, les ouvriers de la onzième heure, il est plus facile à un chameau de passer par le chas d’une aiguille qu’à un riche d’entrer au royaume des cieux, père, pourquoi m’as-tu abandonné...
Je ne crois pas que le Nouveau testament soit d’extrême-droite. D’ailleurs comment expliquerais-tu la théologie de la libération ? Les hiérarchies, les systèmes mis en place pour exercer le pouvoir le sont la plupart du temps, cela ne tient pas aux textes mais à leur interprétation.
Tu as raison pour ce qui est de ce que l’on trouve dans toute la Bible : spécisme, antiféminisme, antisémitisme chez Jean. Mais le gars Jésus a apporté un infléchissement conséquent au Dieu de colère.
Bon, l’enseignement que j’ai reçu est venu peu de temps après Vatican II. Il y avait certainement des choses qu’on voulait mettre sous le tapis, à ce moment-là. Et on a dû forcer sur le Dieu d’amour !
Je ne vois rien, dans les Évangiles, qui appuie le mépris envers les femmes ou la justification des châtiments corporels, au contraire.
As-tu vu le Ruban blanc de Michael Haneke ?
Je reparlerais bien volontiers de la peur d’être submergé par la jeunesse. Je pense, contrairement à toi, que c’est une préoccupation qui traverse les âges. Mais ça serait vraiment trop long !
Je pense que le concept de "Dieu est amour" émane du Nouveau testament plutôt que de l’ancien. " Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez. " Mathieu
Comme dans toute œuvre qui traverse les siècles et les lieux, on trouve tout et son contraire dans la Bible. Et chacun prend ce qui l’arrange.
Personnellement, j’ai toujours interprété le commandement " Tu honoreras ton père et ta mère " comme une mise en garde contre la tentation de se débarrasser de ses parents quand ils sont vieux et devenus "inutiles" bouches à nourrir dans la communauté.
Je suis athée.
Disons que dans l'Ancien Testament l'amour est plus archaïque, c'est une sorte de grand patriarche. Un peu comme un parrain de mafia.
Non, je ne suis pas d'accord, y'a pas tout et son contraire dans la Bible. Ça c'est un argument des athées qui l'ont pas lue et se consolent. Y'a pas la moindre trace de féminisme par exemple, y'a unanimité sur la place de la femme en dessous de celle de l'homme. De même y'a aucune trace de compassion pour les personnes homosexuelles. Etc. De manière générale c'est une idéologie d'extrême-droite. Ce qui est logique vu son âge.
Et on peut pas interpréter comme ça ce commandement puisqu'il est suivi ensuite de toute une page sur le concept. On peut pas juste prendre la phrase et l'interpréter.
Sans aller jusqu'à tout lire voilà juste un tout petit bout :
"Car Dieu a dit: Honore ton père et ta mère; et: Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort."
Donc ce n'est pas une inquiétude de leur âge plus vieux, ce qui d'ailleurs n'existait pas vraiment dans ces sociétés : y'avait pas de maison de retraite. C'est un débat de notre époque. Ici on dit bien qu'il faut respecter au sens de craindre et se soumettre
Tu sais, quand je dis " tout et son contraire ", il ne faut pas le prendre au pied de la lettre. Mais sur l’ensemble du corpus, il y a beaucoup de contradictions. Il y en a même à l’intérieur de chacun des livres. Il n’y a pas d’homogénéité comme on peut trouver dans le Coran, même si là encore, il y a des périodes.
Contrairement à ce que tu penses, j’ai une assez bonne connaissance de la Bible. De par mon enfance, au catéchisme catholique, mais aussi par mes lectures personnelles ultérieures.
Cependant, il me paraît évident que nous n’avons pas les mêmes références dans l’œuvre toi et moi. L’enseignement que j’ai reçu était essentiellement basé sur le Nouveau testament. Quelques incursions dans la Genèse. A peine quelques psaumes...
L’esprit radicalement différent des Évangiles amène forcément une vision différente. Il ne peut pas en être autrement avec l’histoire d’un gars qui s’est fait torturer à mort, qui ne parlait pas de respect mais d’amour. Le gars est venu dire, ne prenez pas trop mon père au sérieux, il fait les gros yeux, des blagues un peu lourdes et distribue quelques baffes mais dans le fond, c’est un brave type. Ecoutez-moi, plutôt : aimez-vous les uns les autres, laissez venir à moi les petits enfants, celui qui aime son père ou sa mère n’est pas digne de moi, ce que vous faites au plus petit d’entre les miens..., tendez la joue gauche, les ouvriers de la onzième heure, il est plus facile à un chameau de passer par le chas d’une aiguille qu’à un riche d’entrer au royaume des cieux, père, pourquoi m’as-tu abandonné...
Je ne crois pas que le Nouveau testament soit d’extrême-droite. D’ailleurs comment expliquerais-tu la théologie de la libération ? Les hiérarchies, les systèmes mis en place pour exercer le pouvoir le sont la plupart du temps, cela ne tient pas aux textes mais à leur interprétation.
Tu as raison pour ce qui est de ce que l’on trouve dans toute la Bible : spécisme, antiféminisme, antisémitisme chez Jean. Mais le gars Jésus a apporté un infléchissement conséquent au Dieu de colère.
Bon, l’enseignement que j’ai reçu est venu peu de temps après Vatican II. Il y avait certainement des choses qu’on voulait mettre sous le tapis, à ce moment-là. Et on a dû forcer sur le Dieu d’amour !
Je ne vois rien, dans les Évangiles, qui appuie le mépris envers les femmes ou la justification des châtiments corporels, au contraire.
As-tu vu le Ruban blanc de Michael Haneke ?
Je reparlerais bien volontiers de la peur d’être submergé par la jeunesse. Je pense, contrairement à toi, que c’est une préoccupation qui traverse les âges. Mais ça serait vraiment trop long !