La semaine dernière j’étais à la soirée de lancement du livre de Nina Ramen sur le copywriting. C’était trop bien ! Ne serait-ce que parce qu’elle avait pensé aux personnes pas sociables comme moi. Donc au lieu d’avoir juste des petits fours, du champagne (deux choses que je ne consomme pas) avec des gens qui papotent en small talk… on avait des jeux pour stimuler la discussion.
L’un de ces jeux était le suivant :
Si on dit que tu es dans un livre, quel est le titre du chapitre actuel ?
J’ai proposé : La guerre c’est cool, mais quand c’est dans ton couple ça fait deux perdants.
L’idée c’est que ma franchise, mon assertivité, ma colère m’ont beaucoup aidé dans la vie. À ne pas faire les choses que je ne veux pas faire, à ne pas continuer des relations par défaut…
Sauf que dans le couple, il y a plein de disputes de routine, sur des broutilles, toujours les mêmes.
Et, du coup, tout le monde y perd. Je suis à un moment de ma vie où j’essaie de m’améliorer là-dessus.
Voilà.
Maintenant c’est à ton tour de me proposer un titre de chapitre avec une petite explication. Et, la meilleure proposition (je demanderai aux abonné·es premium de voter) recevra gratuitement le livre de Nina à l’adresse de son choix (sous réserve qu’Amazon livre dans l’endroit en question).
“Il va bien falloir faire quelque chose de ma vie.”
A la recherche du travail, de l’emploi, du métier, de la quelconque activité qui me permette de trouver du sens à ce que je fais. Ce job qui m’offre un salaire tout en me permettant de m’épanouir il doit bien exister quelque part ?
J’ai hâte de commencé ce chapitre. Un chapitre plein de mystère et de suspens. Une quête vers une réponse que je n’aurai peut être jamais.
Je découvre ma colère, à 30 ans, et c'est une force créatrice très puissante. Elle me donne beaucoup d'énergie mais m'en consume encore plus. La plupart du temps, je ne sais même pas pourquoi je suis en colère. Moi qui me suis caractérisée toute ma vie par ma bienveillance et ma gentillesse, je découvre une dureté cachée très profond pendant très longtemps.
Je suis rugueuse en ce moment. Je gratte et j'arrache les chairs mortes. En-dessous, je retrouverai une nouvelle douceur, mais plus celle qui a été polie par l'attaque inlassable de l'extérieur, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'aspérités. Plus cette douceur qui endure.
Cette douceur je n'en veux plus. Je veux la douceur qui émane de la colère. Je veux la douceur qui vient parce que je me frotte aux autres, parce que je vais chercher l'épiderme. Je veux la douceur du marbre et du métal, je veux la douceur inflexible et solide, celle qui ne se laissera polir, abîmer, fêler par personne.
Cette douceur-là, elle viendra quand j'aurai trouvé quoi faire de ma colère.
No limits : comment je suis devenue une femme puissante
Parce que je me suis longtemps laissé limiter par mon histoire personnelle et la difficulté à m'affranchir du regard/jugement des autres.
Parce que je pensais que j'étais instable, incapable de me concentrer ou d'aboutir un projet. Je pensais que les gens aimaient travailler avec moi juste pour mon bon relationnel. Pas mes compétences.
En fait non. J'ai compris que j'avais juste un besoin un peu chelou de sortie permanente de zone de confort et que c'était cool de m'y autoriser. Que mes compétences étaient là. Et que si je les développais, il y avait peu de limites à ce que je pouvais accomplir.
J’ai traversé une des périodes les plus éprouvantes de ma vie l’année dernière, la cerise sur le gâteau d’une décennie durant laquelle je ne me rendais pas compte que j’étais dans une détresse catastrophique dans mon couple et mon métier. 2022 a été le grand final de tous les problèmes accumulés. Ça a été ma crise de la quarantaine, je trouvais cela ridicule avant. Mais elle a bel et bien existé pour moi. Et maintenant je suis transformée, les choses s’apaisent mais je suis choquée. Et chaque petit grand de sable coincé dans l’engrenage provoque un accident dans mon coeur. Les chocs post traumas. Youpi. Je le sais. Alors, je fais le dos rond. Je laisse souffler les tempêtes, je me pelotonne et j’attend que ça passe. Je tiens bon. En parler m’aide. Merci pour l’exercice !
A 8 ans ma fille me fait la misère elle me met hors de moi mais qu’est ce que je l’aime ! Je pense qu’elle m’aime aussi mais elle me dit des choses vraiment pas sympas !
Allez, bonne fête à toutes les super mamans dont Nina !
"Avancer avec la confiance d'un homme cis médiocre"
Après les 2/3 de ma vie à être éteinte, silencieuse, douce, arrangeante, il est temps pour moi de faire mon come back dans ma vie et de prendre tout l'espace que je mérite !
J'ai perdu ma mère, je vais devenir mère. Les deux en même temps (à quelques mois d'écart, et les essais ont suivi de très peu le décès) c'est très perturbant...
Donc des questionnements qui vont de l'excitant "est-ce que je vais être une mère suffisamment bonne, j'ai très envie de faire tout et trouver ma façon de l'être" au flippant "j'ai peur de perdre ma santé mentale, d'être blessée physiquement et psychologiquement par la maternité".
Ça ne me tourmente pas car j'ai surtout le côté excitation pour l'avenir qui vient, mais ça perturbe ou fatigue mentalement. J'ai envie de penser à autre chose, mais j'ai l'impression que la grossesse déjà envahit la tête.
"C'est la merde. De nouveau. Mais tu vas t'en sortir"
Je me sépare de mon compagnon, pour cause de tromperies et mensonges. Et je me retrouve à reconstruire ma vie de nouveau, avec un bébé ce coup-ci. J'ai déjà réinventé plusieurs fois ma vie et je sais faire. Mais là, je crois que je fatigue quand même.
Depuis le mois d avril j écoute mes besoins et mes envie pour créer une vie qui entre cohérence avec ma personnalité et mes aspirations. Cela n a pas été le cas jusqu'ici et arrivée à 41 ans c est un grand changement dans mes habitudes. Cela va du simple fait de manger un repas qui me fait du bien, ne pas répondre au téléphone de manière automatique qd mes proches me sollicitent (j ai tendance à beaucoup écouter et à y perdre de l énergie) en passant par de l exercice physique au moment oú j ai un trop plein d'énergie ou encore refuser de faire qqchse qd je sens qu il y a une injonction (interne, familiale, sociétale) qui n est pas fluide pour moi. J'y trouve de plus en plus de douceur, une capacité a m affirmer et ainsi à me montrer autenthique. Ce n est pas forcément facile mais je sens une telle sérénité émaner de cette écoute de moi que je continue au quotidien !!! Revenir à la respiration et au silence m aide beaucoup. C est un exercice permanent et je vous le souhaite !
Elle ouvrit les yeux et put enfin choisir sa destination.
D’avoir toujours fait confiance à la vie et aux personnes qui ont partagé la mienne, j’ai un peu trop cheminé « les yeux fermés ». Sans subir, je n’ai pas toujours fait MES choix.
Depuis que j’ai ouvert les yeux, je reprends un rôle de « chef de cœur », je m’aligne plus à mes valeurs. Le virage n’est pas à 360°, mais il y a des ajustements à opérer.
" rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme"
Ou comment composer son present, projeter son avenir, en acceptant que les composants de son passé sont ce qu' ils sont, et nous definissent, dans les bons comme les mauvais côtés, toujours continuer à avancer .... ne jamais abandonner !
On ne sait plus tellement faire face à nos émotions sereinement. On ne se roule pas par terre quand quelqu'un nous dit non (pourtant parfois, j'aimerais tellement 😂) on garde bien au chaud tout ça et ON N'EN PARLE PAS. La société, la vie, notre culture, m'ont appris qu’il fallait « gérer » mes émotions sans « débordements ».
Je ne sais pas toi, mais moi, depuis toujours, je suis conditionnée à ne pas avoir d’émotion. Enfin si, une seule, la seule qui vaudrait (soi-disant) la peine d’être vécue, LA JOIE !
Sauf que voilà, ces dernières années, toutes les autres sont remontées à la surface en mode cocote minute...En fait, je n'avais envisagé le traitement de mes émotions, que sous l'ange du contrôle... A 41 printemps, je réalise que c’est bien dommage (oui elle est un peu longue à la détente la dame) parce que quand ça lâche, ça ne fait pas semblant.
Alors, t’es tendue Natacha ou pas ? Aujourd'hui ? parfois, et des fois je suis triste, ou j’ai peur, ou je suis joyeuse, ou rien de particulier. En vrai, c'est vachement bien d'avoir des émotions !
Mes études se terminent dans 4 mois, mais c'est l'inconnu devant moi. J'ai pleins de possibilités, mais j'ai peur. La beauté de ce qui va arriver m'effraie.
Cela me prends mon attention constamment. J'ai des passions (le spectacle et la scène), des compétences (en communication, rédaction, gestion de projet) : je peux faire ce que je veux mais rien que de le savoir ça me bloque. #overthinker
Suite à une journée ensoleillée mais en TT enfermé, j'ai décidé de faire un tour à vélo pour prendre l'air. Et je me suis pris une averse. Tiens, elle n'est toujours pas partie.
Mais c'était le meilleur moment de ma journée et ça m'a libéré d'un poids. Je pense toujours, mais sans me mettre la pression. Je me sens tout léger.
"Je ne le sais pas encore, mais peut-être ceci est la seule oeuvre que je créerai"
En achevant cette saison-ci de faire imprimer le 3e tome, je viens de terminer ma première bande-dessinée. Ma première histoire terminée. 2014 - 2023 : presque 10 ans que j'étais dessus. J'ai décidé de faire une pause avant de repartir dans un nouveau projet, mais je me demande constamment : est-ce que je vais vraiment en faire d'autres ? Peut-être que je ne le sais pas encore mais c'est la seule oeuvre que je créerai ? Je dis souvent qu'avec cette histoire, je dis au revoir à la moi adolescente. Je me demande si je ressentirai à nouveau le besoin d'inventer un récit pour dialoguer avec mon moi du passé. :)
Depuis quelques années, j'apprends énormément ce qui fait que chaque année j'ai le sentiment d'évoluer énormément et chaque année est meilleure que la précédente.
Mon boulot me permet d'organiser des évènements ultra sympas qui me permettent de rencontrer de nombreuses personnes top (aujourd'hui après Clara femme bionique :-) c'est Cynthia KA), en plus j'ai des collègues très chouettes et pourtant ça ressemble de plus en plus à une jolie prison sociale.
J’en suis au chapitre : « Moins de construction, plus d’émotions ».
Ce moment où tu conscientises beaucoup de choses, que tu évolues dans ta vie professionnelle et personnelle mais où la fougue manque, le panache, la petite lumière. Car se refléter demande beaucoup d’énergie et il faut juste ce moment de pause où on ressent plus qu’on ne consent
C'est merveilleux, la vie. Mais parfois, elle t'envahit jusqu'à t'épuiser et dévorer un espace dont tu aimerais débarrasser l'organique.
J'héberge de nombreux animaux, littéralement. Ça a un côté vivifiant, émouvant... Mais trop, c'est trop. Et je suis envahie par cette animalité pleine de vie et n'arrive plus à suivre avec le ménage. Je pourrais me débarrasser de toutes ces bestioles mais cela prend du temps car en aucun cas, je ne veux qu'elles baissent en qualité de vie.
“Il va bien falloir faire quelque chose de ma vie.”
A la recherche du travail, de l’emploi, du métier, de la quelconque activité qui me permette de trouver du sens à ce que je fais. Ce job qui m’offre un salaire tout en me permettant de m’épanouir il doit bien exister quelque part ?
J’ai hâte de commencé ce chapitre. Un chapitre plein de mystère et de suspens. Une quête vers une réponse que je n’aurai peut être jamais.
"Je veux la douceur inflexible du marbre"
Je découvre ma colère, à 30 ans, et c'est une force créatrice très puissante. Elle me donne beaucoup d'énergie mais m'en consume encore plus. La plupart du temps, je ne sais même pas pourquoi je suis en colère. Moi qui me suis caractérisée toute ma vie par ma bienveillance et ma gentillesse, je découvre une dureté cachée très profond pendant très longtemps.
Je suis rugueuse en ce moment. Je gratte et j'arrache les chairs mortes. En-dessous, je retrouverai une nouvelle douceur, mais plus celle qui a été polie par l'attaque inlassable de l'extérieur, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'aspérités. Plus cette douceur qui endure.
Cette douceur je n'en veux plus. Je veux la douceur qui émane de la colère. Je veux la douceur qui vient parce que je me frotte aux autres, parce que je vais chercher l'épiderme. Je veux la douceur du marbre et du métal, je veux la douceur inflexible et solide, celle qui ne se laissera polir, abîmer, fêler par personne.
Cette douceur-là, elle viendra quand j'aurai trouvé quoi faire de ma colère.
Noire avant d'être française : une histoire de la deuxième génération.
"Le taf c'est qu'un taf"
Flemme de raconter ma vie, mais tmtc XD
No limits : comment je suis devenue une femme puissante
Parce que je me suis longtemps laissé limiter par mon histoire personnelle et la difficulté à m'affranchir du regard/jugement des autres.
Parce que je pensais que j'étais instable, incapable de me concentrer ou d'aboutir un projet. Je pensais que les gens aimaient travailler avec moi juste pour mon bon relationnel. Pas mes compétences.
En fait non. J'ai compris que j'avais juste un besoin un peu chelou de sortie permanente de zone de confort et que c'était cool de m'y autoriser. Que mes compétences étaient là. Et que si je les développais, il y avait peu de limites à ce que je pouvais accomplir.
Titre : « Le dos rond »
J’ai traversé une des périodes les plus éprouvantes de ma vie l’année dernière, la cerise sur le gâteau d’une décennie durant laquelle je ne me rendais pas compte que j’étais dans une détresse catastrophique dans mon couple et mon métier. 2022 a été le grand final de tous les problèmes accumulés. Ça a été ma crise de la quarantaine, je trouvais cela ridicule avant. Mais elle a bel et bien existé pour moi. Et maintenant je suis transformée, les choses s’apaisent mais je suis choquée. Et chaque petit grand de sable coincé dans l’engrenage provoque un accident dans mon coeur. Les chocs post traumas. Youpi. Je le sais. Alors, je fais le dos rond. Je laisse souffler les tempêtes, je me pelotonne et j’attend que ça passe. Je tiens bon. En parler m’aide. Merci pour l’exercice !
« Mère-fille, Je t’aime Moi non plus »
A 8 ans ma fille me fait la misère elle me met hors de moi mais qu’est ce que je l’aime ! Je pense qu’elle m’aime aussi mais elle me dit des choses vraiment pas sympas !
Allez, bonne fête à toutes les super mamans dont Nina !
"Avancer avec la confiance d'un homme cis médiocre"
Après les 2/3 de ma vie à être éteinte, silencieuse, douce, arrangeante, il est temps pour moi de faire mon come back dans ma vie et de prendre tout l'espace que je mérite !
Le chapitre "Mères"
J'ai perdu ma mère, je vais devenir mère. Les deux en même temps (à quelques mois d'écart, et les essais ont suivi de très peu le décès) c'est très perturbant...
Donc des questionnements qui vont de l'excitant "est-ce que je vais être une mère suffisamment bonne, j'ai très envie de faire tout et trouver ma façon de l'être" au flippant "j'ai peur de perdre ma santé mentale, d'être blessée physiquement et psychologiquement par la maternité".
Ça ne me tourmente pas car j'ai surtout le côté excitation pour l'avenir qui vient, mais ça perturbe ou fatigue mentalement. J'ai envie de penser à autre chose, mais j'ai l'impression que la grossesse déjà envahit la tête.
J'en suis au chapitre
"je m'assume et j'essaye de rapprocher mes actes et mes valeurs"
Ca tombe bien, je viens d'écrire dessus
https://jeanmichelfayard.substack.com/p/vouloir-savoir-puis-oser-dire
Chapitre VI - "Désormais, je suis trop vieux pour mourir jeune"
"C'est la merde. De nouveau. Mais tu vas t'en sortir"
Je me sépare de mon compagnon, pour cause de tromperies et mensonges. Et je me retrouve à reconstruire ma vie de nouveau, avec un bébé ce coup-ci. J'ai déjà réinventé plusieurs fois ma vie et je sais faire. Mais là, je crois que je fatigue quand même.
'S'écouter et l'assumer'
Depuis le mois d avril j écoute mes besoins et mes envie pour créer une vie qui entre cohérence avec ma personnalité et mes aspirations. Cela n a pas été le cas jusqu'ici et arrivée à 41 ans c est un grand changement dans mes habitudes. Cela va du simple fait de manger un repas qui me fait du bien, ne pas répondre au téléphone de manière automatique qd mes proches me sollicitent (j ai tendance à beaucoup écouter et à y perdre de l énergie) en passant par de l exercice physique au moment oú j ai un trop plein d'énergie ou encore refuser de faire qqchse qd je sens qu il y a une injonction (interne, familiale, sociétale) qui n est pas fluide pour moi. J'y trouve de plus en plus de douceur, une capacité a m affirmer et ainsi à me montrer autenthique. Ce n est pas forcément facile mais je sens une telle sérénité émaner de cette écoute de moi que je continue au quotidien !!! Revenir à la respiration et au silence m aide beaucoup. C est un exercice permanent et je vous le souhaite !
Elle ouvrit les yeux et put enfin choisir sa destination.
D’avoir toujours fait confiance à la vie et aux personnes qui ont partagé la mienne, j’ai un peu trop cheminé « les yeux fermés ». Sans subir, je n’ai pas toujours fait MES choix.
Depuis que j’ai ouvert les yeux, je reprends un rôle de « chef de cœur », je m’aligne plus à mes valeurs. Le virage n’est pas à 360°, mais il y a des ajustements à opérer.
" rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme"
Ou comment composer son present, projeter son avenir, en acceptant que les composants de son passé sont ce qu' ils sont, et nous definissent, dans les bons comme les mauvais côtés, toujours continuer à avancer .... ne jamais abandonner !
"T'es tendue Natacha, t'es tendue ! "
On ne sait plus tellement faire face à nos émotions sereinement. On ne se roule pas par terre quand quelqu'un nous dit non (pourtant parfois, j'aimerais tellement 😂) on garde bien au chaud tout ça et ON N'EN PARLE PAS. La société, la vie, notre culture, m'ont appris qu’il fallait « gérer » mes émotions sans « débordements ».
Je ne sais pas toi, mais moi, depuis toujours, je suis conditionnée à ne pas avoir d’émotion. Enfin si, une seule, la seule qui vaudrait (soi-disant) la peine d’être vécue, LA JOIE !
Sauf que voilà, ces dernières années, toutes les autres sont remontées à la surface en mode cocote minute...En fait, je n'avais envisagé le traitement de mes émotions, que sous l'ange du contrôle... A 41 printemps, je réalise que c’est bien dommage (oui elle est un peu longue à la détente la dame) parce que quand ça lâche, ça ne fait pas semblant.
Alors, t’es tendue Natacha ou pas ? Aujourd'hui ? parfois, et des fois je suis triste, ou j’ai peur, ou je suis joyeuse, ou rien de particulier. En vrai, c'est vachement bien d'avoir des émotions !
"Faire du vélo sous la pluie"
Mes études se terminent dans 4 mois, mais c'est l'inconnu devant moi. J'ai pleins de possibilités, mais j'ai peur. La beauté de ce qui va arriver m'effraie.
Cela me prends mon attention constamment. J'ai des passions (le spectacle et la scène), des compétences (en communication, rédaction, gestion de projet) : je peux faire ce que je veux mais rien que de le savoir ça me bloque. #overthinker
Suite à une journée ensoleillée mais en TT enfermé, j'ai décidé de faire un tour à vélo pour prendre l'air. Et je me suis pris une averse. Tiens, elle n'est toujours pas partie.
Mais c'était le meilleur moment de ma journée et ça m'a libéré d'un poids. Je pense toujours, mais sans me mettre la pression. Je me sens tout léger.
Bref, sortez prendre l'air ça fait du bien ! ;)
En cours de réinvention
"Je ne le sais pas encore, mais peut-être ceci est la seule oeuvre que je créerai"
En achevant cette saison-ci de faire imprimer le 3e tome, je viens de terminer ma première bande-dessinée. Ma première histoire terminée. 2014 - 2023 : presque 10 ans que j'étais dessus. J'ai décidé de faire une pause avant de repartir dans un nouveau projet, mais je me demande constamment : est-ce que je vais vraiment en faire d'autres ? Peut-être que je ne le sais pas encore mais c'est la seule oeuvre que je créerai ? Je dis souvent qu'avec cette histoire, je dis au revoir à la moi adolescente. Je me demande si je ressentirai à nouveau le besoin d'inventer un récit pour dialoguer avec mon moi du passé. :)
"Ma meilleure version...pour l'instant"
Depuis quelques années, j'apprends énormément ce qui fait que chaque année j'ai le sentiment d'évoluer énormément et chaque année est meilleure que la précédente.
J'hésitais avec "Nothing can stop me, I'm all the way up" mais je suis pas sur que tout le monde a la ref^^ : https://www.youtube.com/watch?v=y2ak_oBeC-I&ab_channel=FatJoeVEVO
Mon boulot - Ma prison sociale
Mon boulot me permet d'organiser des évènements ultra sympas qui me permettent de rencontrer de nombreuses personnes top (aujourd'hui après Clara femme bionique :-) c'est Cynthia KA), en plus j'ai des collègues très chouettes et pourtant ça ressemble de plus en plus à une jolie prison sociale.
J’en suis au chapitre : « Moins de construction, plus d’émotions ».
Ce moment où tu conscientises beaucoup de choses, que tu évolues dans ta vie professionnelle et personnelle mais où la fougue manque, le panache, la petite lumière. Car se refléter demande beaucoup d’énergie et il faut juste ce moment de pause où on ressent plus qu’on ne consent
C'est merveilleux, la vie. Mais parfois, elle t'envahit jusqu'à t'épuiser et dévorer un espace dont tu aimerais débarrasser l'organique.
J'héberge de nombreux animaux, littéralement. Ça a un côté vivifiant, émouvant... Mais trop, c'est trop. Et je suis envahie par cette animalité pleine de vie et n'arrive plus à suivre avec le ménage. Je pourrais me débarrasser de toutes ces bestioles mais cela prend du temps car en aucun cas, je ne veux qu'elles baissent en qualité de vie.
"Le momentum"
Ça y est, c'est le moment. Choisis-toi et fais-toi confiance.
Même si ça semble fou, ça peut marcher.
OSE.
(à répéter en boucle jusqu'à ce que la confiance vienne).
PS : j'arrive après coup mais rien ne me venait avant.