Probablement un des médias de gauche les plus connus.
Blast
Voilà comment Blast se décrit :
Qui sommes-nous ?
Dans un monde où le désastre écologique nous guette, dans un pays où la majorité des médias défendent les intérêts d’une minorité, où la surenchère autoritaire du pouvoir semble ne plus avoir de limites, il est nécessaire de compter sur des médias indépendants, accessibles au plus grand nombre pour aiguiser l’esprit critique et donner envie de résister et d’agir.
C’est pourquoi nous avons décidé de créer Blast
Portée par une équipe soudée, complétée par des collaborations avec des journalistes reconnus pour leur intégrité et leur engagement, Blast se développe autour de l’investigation, de la politique, de l’écologie, de la géopolitique, de l’économie, de la santé, de la justice, des luttes sociales, de l’égalité des genres, de l’antiracisme et de la culture à travers des reportages, des chroniques, des live, des émissions et des entretiens.
Pas étonnant que ça me parle. En revanche, je viens de découvrir qu’il y avait une version texte !
Parce que…
… je les ai découvert sur YouTube
J’ai mis du temps à cliquer car, au début, beaucoup de gens de gauche disaient qu’il y avait des soupçons de confusionnisme qui planaient autour de Blast.
Le confusionnistes ce sont des personnes qui se font passer pour de gauche ou ni de droite ni de gauche parce que c’est dépassé pour en vérité faire passer des idées d’extrême-droite.
Or, mon algorithme a tendance à m’en proposer pas mal. Et même moi je commence par adhérer au contenu avant de repérer les red flags. Toujours une perte de temps.
Ca m’est arrivé notamment avec : Tatiana Ventose, J’suis pas content et Trouble fait. Chaque fois je commence par une vidéo qui me parle. Puis après quelques vidéos je sens une odeur bizarre.
Généralement y’a toujours un dévoilement. Surtout que ce genre de compte a tendance à ne pas rester indéfiniment confus. Par exemple, Tatiana Ventose est passée de je suis de gauche à je ne suis pas de gauche si ça veut dire cacher la réalité sur l’immigration à le vrai clivage c’est le peuple contre les élites pour enfin nous dire entre Macron et Le Pen je vote Le Pen car c’est le peuple. Puis, il faut tirer sur les émeutiers des révoltes suite à la mort de Nahel.
Donc j’ai toujours de la méfiance : ça me fait perdre énormément de temps d’être aspiré dans du contenu confus. Par exemple, quasiment 3 ans après j’ai encore des recommandations YouTube de ces comptes.
Pour l’expérience, je viens de recharger ma homepage jusqu’à avoir un de ces trois comptes proposés. Il m’a fallu seulement 4 refreshs :
Une PLAIE.
En vrai… il me suffirait de le dire à l’algo. Je vais le faire maintenant :
Tout ça pour dire que je me méfiais.
Surtout que le modèle économique est pas aussi clair que celui d’Arrêt sur images.
Comment ça se finance
En révélant les scandales financiers, en documentant le réel, en nous déplaçant sur tous les terrains, en créant des passerelles et en mettant en commun nos forces et nos compétences avec d’autres médias indépendants, ONG ou organisations, nous voulons peser dans la bataille d’information qui s’annonce et qui sera décisive.
Ces dernières années ont vu notre pays basculer vers un autoritarisme qui ne prend même plus la peine de se cacher. Et L’espace pour les médias souhaitant informer librement et en toute indépendance se restreint.
Il pourrait disparaître si nous ne résistons pas.
Blast, le souffle de l’info est une web TV gratuite, disponible sur YouTube et PeerTube facilement partageable sur les réseaux sociaux sur laquelle sont diffusés tous nos contenus vidéos. Et un site internet qui assurera à terme notre indépendance éditoriale.
Le site Internet propose également un espace dédié à la communauté des abonnés.
Blast est en accès libre grâce à l’engagement de ses sociétaires, et de ses abonné(e)s qui bénéficieront de contreparties originales. Notre plan de financement mûrement réfléchi, garantit notre indépendance.
En vrai, le site web a le même modèle économique qu’Arrêt sur images. Mais, comme je te disais, je ne savais même pas que y’avait un site. Leur canal qui a vraiment percé c’est leur chaîne YouTube.
Donc un média gratuit, avec ce que ça implique.
Parfois sur YouTube ils peuvent tomber dans le trop racoleur. Manquer un peu de rigueur.
Pour autant, globalement c’est une énorme source d’inspiration.
Ils ne traitent pas que d’actualité
On l’a vu : une des raisons qui fait que la presse est nocive c’est son focus sur l’actualité. C’est pour ça que j’essaie de te proposer du contenu intemporel sur l’Atelier Galita.
Déjà, j’aime le traitement de l’actualité de Blast. De quoi défouler mes énervements de gauchiste :
Mais ce que j’aime vraiment c’est les formats analyse d’un sujet de fond, résumé de livre et rencontre avec une ONG. Par exemple, quand je t’ai fait la semaine sur la méritocratie c’est une vidéo de Blast qui me l’a inspirée :
Tu peux le voir à la date : elle sort vraiment juste avant que je lance ma semaine. Et je l’avais renforcée avec une autre vidéo que j’avais procrastiné de regarder, notamment parce que le titre était provocateur (sur Twitter ils avaient mis Le talent n’existe pas) :
Et là on est dans le format résumé de livre. C’est vraiment mon format préféré car ça me permet de me faire un bon aperçu. Parfois ça me suffit, parfois j’achète le livre dans la foulée.
Si je faisais des vidéos YouTube c’est probablement ce que je proposerais comme format.
Autre exemple avec un livre que j’ai dans ma pile de livres à lire depuis facilement un an et dont je vais bientôt regarder le résumé sur Blast. Ah et, point important : c’est quasiment toujours en format interview avec la personne qui a écrit le livre.
Et accessoirement ça me fait une sélection de livres de gauche à lire. L’aspect sélection est tout aussi cool que l’aspect résumé.
Enfin, le format ONG :
Ici on est avec Cécile Duflot qui est devenue présidente de l’association Oxfam qui travaille notamment sur les inégalités.
Le côté cool du gratuit
Mine de rien, je dis que le modèle est toxique mais je suis bien content de pouvoir avoir accès gratuitement aux vidéos.
C’est ce qu’on appelle le business model du freemium. Une partie gratuite, financée par la partie qui paie. C’est exactement le format de l’Atelier. Parfois c’est moins lisible pour le public : tu as vu, au début, je disais que je ne comprenais pas bien leur modèle. Alors qu’en réalité ils sont également entièrement financé par leur public.
C’est pareil avec l’Atelier, je pense que beaucoup de personnes sont abonnées gratuitement sans même savoir qu’il y a une offre premium.
D’ailleurs par curiosité…
Deux mois d’essai gratuit
Jusqu’à vendredi soir, je te propose 2 mois d’essai pour l’offre premium :
Tellement content de voir que Blast prends la 2ème place de ta liste; je suis fan!
En particulier des différents format de Salomé Saqué.
Mais aussi des plus récents "Rhinocéros" de Usul & Lumi : l edernier sur France-Inter est brillantissime!
https://www.blast-info.fr/emissions/2024/france-inter-la-radio-des-bobos-de-gauche-cYHJduYJR4WlXBVEronGsQ
Une réserve :
il semble que leur gestion du personnel (en particulier les gens qui montent les vidéos) soit parfois problématique : un peu trop en mode start-up, beaucoup de pression.