L'Atelier Galita
Le Syndrome de la Page Noire
Aucun parcours n'est cohérent sur le moment
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Aucun parcours n'est cohérent sur le moment

Cette semaine, dans le Syndrome de la Page Noire je suis avec Valentine Bureau qui est une artiste très polyvalente. On a parlé de comédie, de sculpture, d’écriture, de photo…

C’est un de mes épisodes préférés parce que Valentine a eu un parcours extrêmement riche et varié que j’ai trouvé très inspirant. Pour le résumer, ça m’a fait penser au passage qu’on adore caricaturer dans Astérix et Obélix : je dirai que la vie c’est avant tout des rencontres. 

Normalement je commence par le parcours et je bascule sur les thématiques du podcast : monétisation, motivation, inspiration. Mais là on a fait l’inverse : son parcours a servi à illustrer tout ça.

Personne ne sait ce qu’il fait

Une des choses que je cherche à faire ressortir quand j’interviewe quelqu’un c’est ses émotions pendant les bifurcations de parcours.

L’idée c’est de replonger suffisamment la personne dedans pour qu’elle le raconte avec ses doutes, ses peurs…

Pour ne pas tomber dans l’effet naturel de donner une cohérence à l’histoire. On le fait inconsciemment : on redonne de l’ordre à tout ça.

Mais, du coup, les personnes qui écoutent ont tendance à se dire “je ne pourrais jamais faire tout ça, moi je ne sais pas ce que je fais”.

Tu sais quoi ? C’est pareil pour tout le monde.

Steve Jobs le dit de manière difficilement traduisible :

On ne peut pas établir de liens entre les choses en regardant devant soi, seulement en regardant en arrière. Donc tu dois avoir confiance dans le fait que tout finira par prendre une logique dans le futur. Tu dois avoir foi en quelque chose : tes tripes, le destin, la vie, le karma, ce que tu veux.

You can't connect the dots looking forward; you can only connect them looking backwards. So you have to trust that the dots will somehow connect in your future. You have to trust in something - your gut, destiny, life, karma, whatever.

Valentine s’est laissé portée par ses tripes

Il y a quelque chose de très fort : chaque fois qu’elle fait fausse route, son corps le lui signale violemment. Avec un burn-out.

“Le burn-out a été une opportunité (…) ça m’a sauvé la mise. Parce que là c’est mon médecin généraliste qui m’a arrêtée (…) Elle m’a dit d’aller marcher dans la nature, chanter, écrire et jouer la comédie. Elle m’a rappelé que toutes mes qualités artistiques étaient ma survie et ma santé.”

Mais ça ne s’arrête pas là. Je ne te spoile pas trop mais à plusieurs moments elle s’est trouvé à des carrefours inattendus.

Y’a même une voyante à un moment de l’histoire.

Si tu n’as jamais écouté d’épisode, écoute celui-ci

Vraiment si tu as toujours hésité à écouter un épisode du podcast, c’est le moment. Pour plusieurs raisons :

1) J’aime vraiment cet épisode, j’aime l’énergie, le contenu et le son est de bonne qualité

2) Je ne sais pas quand je pourrais refaire un épisode interview. J’ai tout enregistré en septembre/octobre du déconfinement. Depuis, je suis en bunker enfermé chez moi en attendant que le nombre de cas du covid descende sous la barre des 10 000.

3) Il résume bien tous les autres.

Comme d’habitude tu peux retrouver l’épisode sur tes plateformes habituelles

Il te suffit de taper le Syndrome de la Page Noire dans ton application préférée de podcast. Tu peux également l’écouter directement ici.

Ou sur YouTube :

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Bienvenue sur Le Syndrome de La Page Noire
Je m'appelle Nicolas Galita et j'ai décidé d'aller à la rencontre de personnes qui font de l'art au quotidien.
Certaines se définissent "artistes", d'autres non. Mais toutes sont soumises aux mêmes questions :
- Comment trouver l'inspiration et éviter le fameux syndrome de la page blanche ?
- Comment garder la motivation, la discipline, même quand on obtient pas de résultats ? Ou à l'inverse, comment la garder quand on a déjà obtenu des résultats ?
- Comment gérer la question financière ? En monétisant cet art directement ? En prenant un job en rapport ? Ou alors avec un job alimentaire sans lien ?
L'idée c'est d'échanger autour de ça de manière libre et désordonnée. Comme une discussion dans un salon. D'ailleurs, dans 80% des cas c'est littéralement une discussion dans le salon de la personne.