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Aug 16, 2022·edited Aug 16, 2022Liked by Nicolas Galita

L'autre bonne raison c'est qu'il y a des alternatives d'éducation non violentes qui marchent !

Je pense que cette croyance qu'il n'y a que la manière d'éducation qu'on connait qui marche est ce qui fait perdurer le cycle. Une fois qu'on a admis que c'était faux, il est impossible d'un point de vue éthique, entre deux méthodes qui marchent, de continuer à opter pour la plus violente.

D'ailleurs au passage, pour rebondir sur le message de Françoise Leygnac, c'est vrai aussi pour l'éducation des animaux domestiques. Si on communique mieux avec son chien, on n'a plus besoin d'agir de manière autoritaire.

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Aug 16, 2022·edited Aug 16, 2022

Je ne pense pas qu’on le comprenne mieux pour les animaux. Il y a même tout un courant de pensée "à l’ancienne", qui fait de la souffrance infligée un mode normal d’éducation.

Il me semble que c’est Marx qui a montré comment la violence est un exutoire à la frustration économique et sociale. Schématiquement, l’ouvrier bat sa femme qui flanque une torgnole à son fils qui va balancer un coup de galoche au chien qui passe.

Tu as raison. Cette violence est la violence des lâches. On bat plus faible que soi parce qu’on peut. Quand il devient fort, on s’abstient prudemment.

Je viens d’une famille paysanne où on battait les enfants occasionnellement. Il m’est arrivé de recevoir des fessées. Peu mais cuisantes. Elles ont cessé quand je me suis retournée pour faire face. Comme si le fait de subir auparavant valait pour acceptation.

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