Tu peux faire de la magie avec des mots
Aussi loin que remontent mes souvenirs j’ai toujours adoré écrire. Enfin… je veux dire, le procédé. Parce que sinon, je détestais écrire à la main. J’écris trop mal. Et aujourd’hui, comme tu le sais, j’écris tous les jours.
Mais aujourd’hui je veux justement pas te parler des gens comme moi. On pourrait parler de deux types de personnes.
Les personnes qui seraient super douées dans une écriture particulière mais qui ne le savent pas
Les écrivain·es qui n’écrivent pas/plus
Aujourd’hui je ne te parlerai que des premières.
Pas besoin de faire de la littérature pour faire de l’écriture de vente
Si y’a bien une compétence qui est un capital intellectuel facile à rentabiliser c’est bien la capacité à faire de l’écriture de vente. C’est une compétence au final assez rare donc recherchée dans le monde de l’entreprise mais en plus c’est une compétence que tu peux utiliser pour toi-même.
Si tu sais utiliser les mots pour vendre c’est évident que tu auras toujours des opportunités de gagner de l’argent. Même si c’est un peu.
En plus le copywriting (l’écriture de vente) est une écriture très fun. Je trouve ça passionnant car c’est une écriture où tu peux mesurer tes progrès en temps réel. Tu ne peux plus avoir l’excuse de non mais les gens ne comprennent pas encore mais ce que j’écris est génial. Ce que tu écris est bon si ça déclenche des achats, basta.
Ça a pas l’air super fun ça, Nicolas.
Détrompe-toi, personne imaginaire servant d’exemple pour représenter chaque lecteur et lectrice qui lit ces lignes : c’est comme un jeu vidéo. Y’a vraiment cette sensation de passer des niveaux.
En plus, c’est une écriture très fonctionnelle. Un peu ce qu’on disait sur l’art populaire : une écriture qui ne se prend pas la tête ou n’essaie pas de se la péter. Par définition, si tu veux vendre, ton écriture de vente doit être accessible à tout le monde et pas seulement aux puristes de la discipline.
Mais surtout, ce que j’adore avec le copywriting c’est que ça permet aux personnes asociables de vendre quand même. Je déteste vendre en personne. Mais j’adore vendre à un public. C’est la différence entre la vente et le marketing. Techniquement le copywriting n’est pas une écriture de vente mais bien une écriture de marketing.
Et je trouve que c’est ça qui la rapproche d’un art : on doit faire pour un public. Or, cet art est expliqué en long et en large dans des bouquins des années 60 que le grand public ne lit pas mais que tous les marketeurs et marketeuses ont lu. Pourquoi ces années ? Parce que c’est le moment où l’économie de masse alliée au courrier a permis l’émergence du métier de copywriter par la poste. Des gens sont devenus des célébrités du marketing par leur capacité à transformer des courriers en dollars.
Ces secrets (qui n’en sont pas puisque les livres sont disponibles mais que personne ne les lit parce qu’ils sont vieux et en anglais) je te les dévoile dans une de mes formations préférés :
Comment vendre quand on n'aime pas la vente. Les bases du copywriting.
J’ai vu des personnes qui se disaient nulles en écriture devenir fans de copywriting et exceller dedans.
Le storytelling : une écriture très particulière
Le concept de storytelling est un peu un concept du monde de l’entreprise pour dire on va épicer nos trucs chiants avec de la narration.
C’est pas toujours si fun. Pour autant… c’est une écriture qui obéit au même règles que la vraie écriture de narration. Donc pour la maîtriser tu dois maîtriser le vrai art (qui pour le coup est totalement un art littéraire).
C’est fou parce que je n’ai pas consommé beaucoup de culture légitime dans mon enfance. J’ai donc découvert assez tard les pièces de Molière, etc. Et, un des trucs qui me frappent à chaque fois c’est à quel point la conception de la narration dépend des époques.
J’ai vu des pièces de Molière où je considère que y’a pas d’histoire.
Parce qu’au sens moderne, une histoire est un conflit, une suite d’obstacles. Pour ça que le “méchant” s’appelle en réalité “l’antagoniste”. Mais surtout, on a désormais amour pour le suspense, l’inattendu. Mais à l’époque de Molière on a beaucoup moins cette dimension de l’intrigue. Alors tu peux vraiment avoir une histoire où on voit la fin arriver depuis le début (ça encore pourquoi pas) et où les personnages ne vivent aucune difficulté particulière (ça en revanche, ça me choque à chaque fois).
Bien sûr c’est pas que c’est mauvais, c’est que nos standards de narration ont évolué et se sont étoffés.
Je pense que les trois concepts les plus marquants de la narration de notre époque c’est :
Le conflit : le héros ou l’héroïne doit traverser des obstacles qui vont remettre en question ses valeurs et le/la changer en profondeur
L’intrigue : les événement doivent se succéder de manière logique, si on met autant de hasard que dans la vraie vie ça devient désagréable. Voilà pourquoi tu verras rarement un film policier ou le policier trouve la réponse totalement au hasard pendant une scène qui n’a vraiment strictement aucun lien avec tout ce qui a été fait avant. Alors que dans la vie c’est courant.
La simultanéité : nous ne somme plus à l’époque de Molière où il fallait que l’histoire se déroule d’une traite au cours d’une journée. On adore au contraire avoir une histoire B qui se déroule en parallèle de la A. On adore également les flashbacks et les flash forward; tout ce qui peut casser la linéarité temporaire.
Voilà, je t’ai tout dit. T’as même pas besoin d’une formation. Mais si tu en veux une elle s’appelle :
Storytelling. Utiliser la puissance de la narration dans toutes ses communications. Même les plus austères.
L’écriture pédagogique
C’est, de très loin, mon art préféré. D’ailleurs je ne sais pas si c’est un art ? En tout cas c’est ma discipline préférée. Je lis principalement des livres de non-fiction (on a même pas de mot, c’est fou… des livres didactiques ?).
Parce que c’est une écriture qui réunit deux des choses que j’aime le plus au monde : écrire et apprendre/enseigner.
Comme pour le copywriting c’est une écriture qui est souvent sans fioriture puisque le but est d’être compris·e par le plus grand nombre. Dans la poésie ou la littérature ça peut être un signe d’immense qualité quand il faut du temps pour comprendre.
Par exemple, j’ai compris cette semaine la subtilité d’un texte que je connais depuis maintenant plus de 15 ans :
On m'a détruit, déporté de Gorée
Pendant que les truies font des portées de porcs
Je n’avais pas compris que le mot porcs venait répondre au mot Gorée puisque le bébé d’un porc c’est un goret. En plus ça ne rime pas alors que tout le texte précédent rime. C’est parce que c’est une feinte d’écriture, ton cerveau s’attend à des portées de gorets pour que ça rime. Enfin…. pas le mien… puisque je n’avais absolument pas compris. Je m’étais arrêté au fait que quand on dit les porcs dans le rap on veut souvent parler des policiers. Comme quand d’autres disent les poulets.
Bon bah là… c’est une marque de qualité d’avoir besoin de réfléchir au texte.
Tu te doutes bien que dans l’écriture didactique c’est totalement l’inverse. Tout le talent consiste à rendre limpide des idées complexes.
Cet art, c’est vraiment mon art principal. Donc je peux te l’enseigner dans cette formation :
Transforme ta pensée en écriture claire. Une méthode pas à pas.
Dans la même lignée, je pourrais aussi t’apprendre l’écriture rhétorique : l’art d’écrire pour dire. Les mécanismes ressemblent mais ne sont pas exactement les mêmes. Là ce serait plutôt la formation :
Préparer une prise de parole : ma méthode complète
Opération promo de juin
Tu le sais si tu as lu les autres emails de la semaine, on est en ce moment dans mes grandes soldes de juin. Ça fait quatre ans que j’ai pas fait des soldes aussi grosses sur mon catalogue donc c’est le moment où jamais si tu veux compléter ta collection de formation ou en découvrir une autre.
La seule condition c’est que tu le fasses avant demain 23h59 en utilisant ce lien spécial :