Tu dois devenir une bonne oreille psy
Deux choses avant de commencer. La première c’est que je dis “oreille psy” au sens de “savoir écouter des enjeux de santé mentale” et non pas au sens de se substituer à un·e psy. Je sais que je l’ai déjà dit mais je le redis, c’est crucial.
La deuxième, tu t’y attends si tu me suis depuis un moment, c’est que le dernier jour de lancement est arrivé. Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? Ça veut dire que si tu veux profiter de ma nouvelle formation Premiers soins en santé mentale : comment aider ses proches, ses collègues, un inconnu ?, c’est le moment.
Je sais qu’il y a parmi vous des personnes dont c’est la tradition de prendre les formations le dernier jour. Et bien c’est maintenant !
Si tu veux accéder au lancement avant qu’il n’expire, il faut utiliser ce lien avant 23h59 ce soir : https://nicolasgalita.podia.com/premiers-soins-en-sante-mentale-comment-aider-ses-proches-ses-collegues-un-inconnu?coupon=MENTALE
22% des personnes sont atteintes par un trouble dépressif ou anxieux au cours d’une année
Et 27% quand on intègre tous les troubles (notamment l’alcoolisme). Ces chiffres ont été mesuré en 2010 à l’échelle européenne sur les personnes de 18 à 65 ans. Il y a fort à parier que ça ait augmenté avec l’épisode du confinement.
Par conséquent, si tu ne vois pas qui autour de toi est atteint ce n’est pas que tu as de la chance : c’est que les gens autour de toi n’osent pas t’en parler. Ou, pire encore, que personne autour de toi (toi compris) n’arrive à distinguer les symptômes de ces troubles.
Dans une étude menée (toujours en 2010) par the institute for health metrics and evaluation on avait un classement des 10 causes les plus fréquentes de décès prématuré et/ou handicap dans les pays riches.
Les deux causes les plus fréquentes de décès prématuré sont, et de loin, les cancers et les maladies cardiovasculaires.
Les troubles psychiques sévères arrivent, quant à eux, en 9ème position. Ce qui est déjà énorme. Mais surtout ils sont en deuxième position en termes de handicap (derrière les troubles musculo-squelettiques).
Toutes ces souffrances psychiques peuvent être atténuées par un réseau d’entraide
La mauvaise nouvelle c’est que les troubles psychiques peuvent avoir des conséquences grave ET sont relativement courants. La bonne nouvelle c’est qu’on peut agir. Nous ne sommes pas en situation d’impuissance collective. Ou plutôt, nous ne devrions pas l’être.
Les solutions sont relativement simples. Et l’une d’entre elles c’est de devenir une bonne oreille psy.
Ma révélation en tant que prof
En 2018, je suis devenu prof. J’étais déjà formateur. Mais il y a une différence entre enseigner 7 heures un sujet précis à des salarié·es en poste et avoir une classe d’élèves en alternance pendant 420 heures (12 semaines de 35 heures).
Dans une classe se crée une vie de classe. Ce qui n’arrive pas en formation puisqu’on se quitte au bout d’une journée.
J’ai décidé d’organiser des RDV réguliers où chaque élève est en face-à-face avec moi pendant 30 minutes. Sur le modèles des office hours des campus anglo-saxons. D’ailleurs j’ai appelé ça… les office hours.
Pendant ces 30 minutes, on discute de tout ce qui peut affecter la réussite scolaire. En toute liberté. Je préviens les élèves qu’il y a trois axes : comment ça va dans ta scolarité et avec ton groupe, comment ça se passe dans ton entreprise, et comment ça va dans ta vie personnelle. Mais qu’aucun axe n’est obligatoire, surtout le dernier. C’est à la personne de décider ce qu’elle veut me partager.
Et, comme c’est toujours dur d’amorcer un partage sur la vie personnelle, je passais souvent par cette question : es-tu satisfait(e) de tes conditions de vie actuelles, t’es dans un bon appartement ?
Car, c’était une de leurs problématiques les plus courantes et que, de fil en aiguille, elle débouchait souvent sur d’autres enjeux.
Je me suis alors retrouvé avec un nombre significatifs d’élèves me partageant des difficultés issues de troubles psychiques. Logique en même temps : sur une classe de 25 on va forcément avoir 4 ou 5 personnes concernées dans l’année, vue les statistiques.
Pourquoi, néanmoins, ce partage se produisait dans de contexte précis ?
Deux raisons, la première c’est le contexte : un (bon) prof est une figure de confiance mais surtout une posture plus neutre que son entourage. On l’a déjà vu quand on a parlé de psychothérapie : il est souvent plus facile au début de parler de ces sujets avec quelqu’un de plus détaché. Ne serait-ce que parce qu’on a peur d’inquiéter ses proches si on leur partage qu’on fait une dépression ou qu’on a des attaques de panique.
Conséquence de ce constat : on doit faire attention à ne pas défausser sa responsabilité. Ce n’est pas parce que tu n’es pas proche de la personne que tu dois négliger ce que tu vois ou ce que tu entends. Justement c’est parce que tu es moins proche que parfois tu pourras intervenir plus facilement.
J’ai une collègue qui s’était étonné que je gère autant de cas de figure. Alors que je suis leur prof. Je lui ai répondu que c’était précisément parce que j’étais leur prof que ça se passait et que je devais le gérer. Et c’est, bien sûr, à chaque fois juste la première marche avant d’intégrer les proches et une personne professionnelle de la santé mentale dans l’équation.
Le fait de me l’avoir dit à moi, leur donnait la force ensuite de leur dire à un parent ou un·e partenaire. Puis à un·e psy.
La deuxième raison de la fréquence de ces discussions…. je vais te la donner mais d’abord un petit retour en arrière.
J’ai toujours eu un nombre élevé de personne me parlant de leurs envies suicidaires
Pendant un temps ça me questionnait beaucoup. Je me demandais si c’était “normal”. Même dans un groupe de 15 personnes c’est à moi qu’on confiait les pensées suicidaires, voire même les tentatives.
Je crois que c’est parce que précisément ça ne m’a jamais trop fait peur et je n’ai jamais trop jugé.
Alors… je dis pas que j’ai jamais eu peur…
D’ailleurs plus j’ai peur d’un sujet et moins j’en entends parler. Par exemple, l’alcoolisme… j’ai toujours eu peur de mon incapacité à savoir quoi dire à quelqu’un qui va nier le problème.
Avant la formation en premiers secours à la santé mentale je n’avais quasiment jamais vu le cas (selon moi… car je réalise désormais qu’une bonne partie de mes camarades d’école de commerce souffraient d’alcoolisme). Et… la seule fois où ça m’est arrivé en classe… j’ai un peu paniqué.
C’est une réaction normale mais elle va freiner le partage. Les gens vont se sentir davantage à l’aise de partager leurs troubles psychiques à une personne qui ne va pas paniquer.
Du coup voilà quoi développer pour devenir une bonne oreille : la faculté de ne pas juger ce que l’on entend et le fait de ne pas en avoir peur.
Enfin, il te faut également la croyance solide comme quoi les gens font de leur mieux. Que ce n’est pas leur faute. Une personne souffrant d’une addiction ne fait pas exprès. Une personne souffrant d’un trouble dépressif caractérisé ne fait pas exprès. Etc.
Je peux te montrer un protocole concret
Comme tu le sais, je te propose ma nouvelle formation sur le sujet.
Premiers soins en santé mentale : comment aider ses proches, ses collègues, un inconnu ?
Dedans je te montre justement comment reconnaître les symptômes des troubles psychiques les plus fréquent et comment réagir pour aider quelqu’un.
Cette formation est arrivée, de loin, numéro un quand je vous ai demandé laquelle parmi 21 propositions vous vouliez que je fasse. Mais pourtant, elle se vend beaucoup moins bien que la précédente sur l’écriture.
Je pense que c’est normal : moi-même j’ai beaucoup hésité à suivre la formation en premiers secours à la santé mentale. Non pas parce que je n’étais pas convaincu : j’ai été immédiatement convaincu rien qu’au titre. Mais parce que déjà j’avais encore un peu peur au fond, du sujet. Tu sais, l’effet Semmelweis dont on a parlé : imagine que dans la formation je découvre que j’ai fait n’importe quoi à chaque fois que j’ai accompagné une personne en souffrance psychique et que j’ai aggravé la situation ?
Et y’avait un autre sujet, plus général : c’est toujours plus dur de prendre une formation quand on la prend pour les autres. Pour la même raison, ma formation sur l’antiracisme n’avait pas été un grand succès commercial alors même qu’elle avait beaucoup été demandée. Là encore, c’est normal.
Sauf que, je pense qu’il y a une différence fondamentale entre cette formation et celle sur l’antiracisme. Par conséquent, j’ai un dernier argument à t’apporter.
Mais je t’en parle en fin d’après-midi.
D’ici là, c’est le moment de profiter du code pour avoir la formation à son prix de lancement : https://nicolasgalita.podia.com/premiers-soins-en-sante-mentale-comment-aider-ses-proches-ses-collegues-un-inconnu?coupon=MENTALE
(Si tu es premium utilise le lien de mardi pour avoir ton tarif premium).