Tout ou rien ?
Je sais qu’il y a des gens qui attendent le dernier jour pour rejoindre la formation. Et bien c’est aujourd’hui (oui, je me suis trompé mardi, encore désolé).
Si tu veux rejoindre ma nouvelle formation avant que le prix triple c’est par ici :
Ceci étant dit, attaquons le sujet du jour.
On a tendance à renoncer à opérer des changements parce qu’on a une vision binaire du changement. On se dit que c’est tout ou rien.
C’est d’ailleurs un des grands paradoxes des méthodes pour arrêter de fumer. On a des personnes qui les achète et les rangent dans leur placard. En disant j’ai la flemme de commencer. Sauf que la flemme c’est toujours la résultante d’une peur. Quelle est la peur ici ? Arrêter de fumer.
Oui. C’est étonnant que quelqu’un qui achète une méthode pour arrêter ait peur d’arrêter mais c’est comme ça. J’ai une amie qui a acheté ma formation pour diminuer sa consommation de sucres ajoutés. Elle s’est servi un dessert devant moi en précisant immédiatement :
Bon, je vais faire ta formation hein, mais pour l’instant je profite de pouvoir manger ça.
Je lui ai répondu que même après la formation elle serait toujours libre de le manger : je ne vais pas sortir de l’écran et empoisonner tous ses aliments sucrés. J’ai redit que la formation ne visait pas à arrêter mais à diminuer. Ou même à continuer pareil mais en ayant conscience.
On néglige à quel point on fait un énorme pas quand on prend conscience. J’ai appris ça en cours d’improvisation théâtrale. Ma prof me répétait Nico, tu peux te tromper mais j’exige que tu te trompes en conscience. Tu peux continuer à faire comme ça mais je veux que ça soit conscient.
Parce que c’est la première étape vers la libération.
Ça ne sert à rien de se brutaliser. Parfois il faut un long temps de maturation entre la prise de conscience et le changement. C’est comme ça.
T’es végétarien mais pourquoi t’es pas carrément vegan ?
Je ne sais pas combien de fois j’ai entendu ça. Ou alors tu as arrêté le sucre mais tu continues les croissants ? Non mais les croissants c’est beaucoup de sucre !
Certes. Mais c’est toujours moins que ce que je faisais avant. C’est ça qui compte.
Cette réflexion est omniprésente : des personnes qui disent qu’elles n’ont pas le temps d’écrire un livre. Je leur dis qu’elles peuvent prendre 15 minutes avant de se coucher tous les soirs. C’est pas assez, ça va mettre trop de temps à écrire comme ça. Certes, mais ça sera toujours mieux que de ne pas écrire du tout.
Un peu c’est mieux que rien
Quel que soit le changement que tu veux initier, il ne faut pas mépriser le fait de le faire un peu. C’est pour ça que je t’ai raconté ma journée de mardi. Pour que tu vois que je ne passe pas toute la journée à gagner la bataille de l’attention.
Sauf que j’ai réussi à me concentrer pendant deux heures et demie l’après-midi. À une époque j’aurais juste abandonné et j’aurais zoné toute la journée. Donc j’ai quand même progressé. C’est même une progression inestimable !
Il ne s’agit donc pas de devenir du jour au lendemain l’équivalent d’un moine.
Un peu c’est mieux que rien. Pas mal c’est mieux qu’un peu.
Accepte le balancier
Ta progression sera rarement linéaire. L’enthousiasme du début peut te faire exceller dans une technique, puis après ça retombe. J’ai connu des phases où j’arrivais à dormir sans mon smartphone. Maintenant je n’y arrive plus. Ce n’est pas grave, ça reviendra.
Je ne me brutalise pas.
C’est d’autant plus important qu’une des causes profondes de la pulsion de distraction est d’échapper au sentiment de culpabilité. Donc si tu commences à te culpabiliser avec des impératifs binaires : c’est soit je fais tout bien, soit je fais rien, tu vas paradoxalement rentrer dans un cercle vicieux.
Plus tu te culpabiliseras de te laisser distraire et plus tu ressentiras la pulsion de distraction pour échapper à cette culpabilité d’avoir ressenti la pulsion de distraction. C’est sans fin.
Deux pas en avant, un pas en arrière c’est frustrant mais ça fait quand même un pas en avant.
C’est le vrai dernier jour
Cette fois c’est pour de vrai : c’est ce soir avant 23h59 qu’il faut s’inscrire à ma nouvelle formation si tu ne veux pas payer le triple. Elle s’appelle :
Focus : décupler sa productivité en diminuant les distractions. Sans jeter son smartphone.
Dedans j’ai synthétisé ma méthode pour augmenter en permanence ma faculté de concentration. Comme précisé dans le titre et comme je l’ai développé ici, il est hors de question de te dire que la solution est de jeter ton smartphone.
Encore une fois : ce n’est pas tout ou rien.
On ne vise pas à supprimer les distractions, on vise à les réduire. Et je pourrais même dire qu’on ne vise pas à les réduire, on vise à les comprendre. Libre à nous ensuite de choisir quoi faire de cette compréhension.
On l’a dit : ce n’est pas une question de volonté. Voilà pourquoi je crois que tout le monde peut le faire. Non pas parce que quand on veut on peut mais justement parce que je vais te montrer des stratégies qui ne reposent pas sur la volonté. Ou en tout cas pas entièrement.
On m’a demandé quelle était la différence avec ma formation sur les méthodes d’organisation…
C’est une bonne question. En la faisant j’ai vu peu de recoupements donc je ne m’étais même pas posé la question. Avec le recul je dirais que la grosse différence c’est que dans la formation sur la gestion du temps je te montrais surtout comment définir tes priorités pour ensuite te concentrer.
Là je t’explique comment te concentrer et surtout pourquoi c’est si dur. Disons que si celle sur le temps était un film, bah là ce serait le prequel : le film qui sort après mais se passe avant.
Dans cet épisode on se focalise sur les stratégies qui permettent de diminuer notre temps de distraction plutôt que les stratégies pour savoir sur quoi travailler.
Ces stratégies, je te les enseigne en 1h10. Donc ça te prendra moins de temps que deux épisodes d’une série. Je ne prends pas cet exemple pour mépriser les séries mais au contraire pour te sous-entendre que tu peux passer un aussi bon moment qu’en regardant une série.
La semaine dernière je t’ai partagé·e mes convictions sur la pédagogie. L’une d’elle est l’importance du divertissement. Par conséquent, je crée mes formations comme des séries justement. Mon premier objectif, avant toutes choses, est que tu passes un bon moment, de réussir à te captiver comme une série nous captive.
C’est également pour ça que je ne mets pas de slides dans mes formations : pour que tu puisses les suivre en faisant la vaisselle, en faisant un jogging, dans ta voiture, etc.
Mon but c’est qu’à chaque fois que tu prends une formation, tu te fais un cadeau à toi-même. Voilà pourquoi je rembourse immédiatement les personnes qui me disent qu’elles ont passé un moins bon moment que ce qu’elles pensaient.
La balle est désormais dans ton camp :