Hier, on a vu comment corriger notre incapacité à abandonner en utilisant un coach et des critères d’abandon. Aujourd’hui on va s’inspirer des fourmis.
À y regarder de plus près, si la plupart des fourmis se déplacent en file indienne vers et depuis une source de nourriture, il y en a toujours qui semblent errer sans but.
Elles ne suivent pas la troupe. Sont-elles des parasites, fuyant leur tâche – rapporter de quoi manger à la fourmilière ? Des je-m’en-foutistes ? Des rebelles ? Des paresseuses qui font mine d’être malades ? Des anarchistes ? Des antisystèmes ? Il s’avère que ces fourmis jouent un rôle crucial, et que celui-ci a beaucoup à voir avec le renoncement.
Pour comprendre, expliquons d’abord comment les fourmis se retrouvent en file indienne. Lorsqu’elles pénètrent en territoire étranger, elles se dispersent sur la zone – à l’opposé de la marche organisée à laquelle nous nous attendons. Pourquoi ? Parce qu’aucune source de nourriture n’a encore été repérée. Les fourmis la cherchent.
Quand une fourmi trouve de la nourriture, elle la rapporte à la fourmilière. En chemin, elle dépose une substance chimique, appelée « phéromone de piste ». Sécrétée par une seule fourmi, elle a une odeur ténue, mais toutes les fourmis qui la captent suivront ce chemin, et si la source de nourriture est de qualité, elles viendront s’y approvisionner, déposant à leur tour des phéromones.
Alors pourquoi reste-t-il toujours des fourmis errantes ? Parce qu’une colonie ne se met jamais à 100% sur une seule source de nourriture. Il y a toujours un petit nombre qui continue à explorer pour en trouver soit une meilleure, soit une de rechange au cas où la première s’arrête.
Quelle conclusion pouvons-nous tirer de cette stratégie de survie ?
Faut-il continuer à regarder le marché du travail quand on est en poste ?
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