Sais-tu monétiser ce que tu sais ?
Avant toutes choses, c’est le moment du rappel. Je sais que vous êtes plusieurs à avoir pour tradition d’attendre le dernier jour des lancements pour vous lancer. Je comprends : je faisais pareil avec les formateurs que je suivais. Et bien le dernier jour c’est aujourd’hui.
Comme je te l’ai dit tout au long de la semaine, mes onze premières formations sont en soldes jusqu’à ce soir.
Si tu veux en profiter c’est par ici :
Ceci étant dit, revenons à nos moutons.
Tu as déjà entendu parler de la théorie des 10 000 heures ?
Selon le psychologue K. Anders Ericsson et le journaliste Malcolm Gladwell, le succès est à la portée de chacun d'entre nous. Moyennant ténacité et assiduité, sans oublier la capacité à identifier ses talents.
Dès 1990, le psychologue d'origine suédoise K. Anders Ericsson, développe la théorie des 10.000 heures : atteindre un niveau d'excellence dans une discipline, un art ou une technique, requiert beaucoup de temps. Un "temps" qui est désormais chiffré.
En gros : l’excellence dans une discipline demande d’investir énormément de temps. 10 000 heures ça fait 416 jours. Tu peux donc atteindre ce niveau en 10 ans, à raison de 3 heures par jour.
Autre conséquence : les personnes qui commencent le plus tôt on un avantage énorme sur les autres. C’est d’ailleurs pour ça qu’on essaie de repérer si tôt les talents sportifs, notamment au football.
Mais tu trouves pas ça un peu déprimant ?
Ce concept m’a plus angoissé qu’autre chose quand je l’ai découvert.
Bonne nouvelle : il est faux.
Ou plutôt il est vrai uniquement dans des conditions exceptionnelles. En effet, Gladwell ne s’est penché que sur des disciplines comme le Golf, les échecs, la musique classique, le métier de pompier…
Toutes ces disciplines avaient le même point commun : elles ont des règles claires avec des schémas qui se répètent.
Sauf que, dans la plupart des cas, tu n’as pas de consigne claire.
IBM en a fait les frais. Quand j’y travaillais, en 2011, ils préparaient le lancement en grande pompe du superordinateur Watson. Watson était une intelligence artificielle qui était conçue pour nous aider notamment à appuyer la recherche contre le cancer.
15 ans auparavant, IBM s’était déjà illustré avec Deep Blue, une intelligence artificielle qui a battu Kasparov, le champion du monde d’échecs.
Mais Watson a été un échec. Pourquoi ? Parce qu’aux échecs les problèmes sont restreints et cadrés par les règles. Alors que les problèmes réels ne le sont pas. Voici ce que dit un cancérologue à propos de Watson :
La différence entre gagner à un jeu et guérir le cancer c’est qu’on connaît les bonnes réponses du jeu. Alors qu’avec le cancer, on en est encore à se demander quelles sont les bonnes questions à poser en premier lieu.
Quand on connaît les règles et les réponses, et qu’elles ne changent pas au cours du temps (comme aux échecs, au golf ou dans la musique classique) on peut plaider en faveur d’une pratique hyperspécialisée le plus tôt possible. Mais ce sont des modèles pauvres pour la plupart des choses que les humains doivent apprendre.
Pire encore, quand on voit le monde selon une seule discipline on peut faire d’énormes erreurs parce qu’on ne voit pas correctement le terrain. Dès qu’on sort de notre modèle on est perdu.
La puissance de l’analogie
Notre cerveau adore se servir d’analogie pour résoudre les problèmes. Un des exemples les plus célèbres est celui de l’astronome Kepler.
Kepler se demandait pourquoi les planètes les plus loin du soleil se déplaçaient le plus lentement dans le ciel. À l’époque on pensait que les planètes avaient des esprits, une sorte de force interne.
Mais, comme par hasard, plus une planète est loin du soleil plus elle se déplace lentement ? Il s’est alors demandé s’il n’y avait pas plutôt un truc dans le soleil qui faisait ça. Un truc comme l’odeur ou la chaleur. Après tout, plus on est loin de la source de chaleur ou d’odeur et moins la chaleur/odeur est forte.
Sauf que… la chaleur et l’odeur laissent des traces tout le long de leur chemin. Le truc que le soleil dégage, ne semble toucher que les planètes, mais pas ce qu’il y a entre.
Il s’est alors demandé si c’était comme la lumière… après tout… la lumière aussi semble ne pas exister entre sa source et le point qu’elle touche.
Sauf que… la lumière peut être entravée. Quand il y a une éclipse par exemple. Or, le truc que dégage le soleil ne semble jamais s’entraver : les planètes continuent inlassablement de graviter autour de lui.
Alors il s’est demandé si c’était comme les aimants…
Sauf que les aimants attirent ET repoussent… ça ne marche pas.
Il a essayé plein d’analogies comme ça, jusqu’à trouver celle qu’il allait garder : en fait les astres se “tirent” les uns les autres et plus ils sont gros plus ils tirent fort.
C’est correct : aujourd’hui encore on explique la gravité comme ça en cours de physique, dans le supérieur.
Je dis aujourd’hui alors qu’on me l’a expliqué comme ça il y a plus de dix ans quand j’étais en prépa physique… mais j’imagine que ça n’a pas changé.
Anecdote marrante : Galilée s’est moqué de lui. Oui, le Galilée que tu connais, celui qui a affronté l’Eglise pour affirmer que la Terre tourne autour du soleil. Parce que cette théorie a poussé Kepler à dire que la Lune “tirait” l’eau sur Terre et que c’était ce qui produisait les marées.
Là encore… c’est correct. On me l’a expliqué exactement comme ça à l’école, plusieurs siècles plus tard.
Kepler nous montre comment opérer dans un monde dont on ne connaît pas les réponses : on a besoin d’analogies. Voilà pourquoi il est important d’avoir des connaissances dans plusieurs domaines. Voilà pourquoi à l’école on t’oblige à apprendre toutes les matières, au moins au début. Voilà pourquoi, dans la plupart des cas, les généralistes s’en sortent mieux que les spécialistes.
Tu peux assimiler un sujet en 20 heures
Voilà une nouvelle moins déprimante que les 10 000 heures. Si ton but n’est pas de devenir le Usain Bolt d’une discipline, tu peux très bien t’en sortir en investissant uniquement 20 heures pour maîtriser sommairement un truc.
20 heures, c’est faisable en 20 jours à raison d’une heure par jour.
Mais, attention, il faut savoir utiliser ces 20 heures. Ça tombe bien la méthode est connue et expliquée dans un livre qui s’appelle La méthode des 20 heures.
En d’autres termes, une fois que tu auras appris à apprendre, tu sauras comment apprendre quelque chose en 20 heures.
Bien évidemment, tu ne vas pas devenir un guitariste de génie en 20 heures. Mais tu peux apprendre les bases en 20 heures.
Et surtout, tu peux apprendre à poser des bases solides. Pour éviter d’ingurgiter des choses fausses ou obsolètes.
Le livre est un raccourci injuste
On peut apprendre sans passer par le livre, mais c’est plus long. Alors… je dis “livre” pour dire “contenu long et structuré sur un sujet donné”. En vrai, certaines conférences peuvent être assimilées à des livres. Certains documentaires aussi. Sans oublier les podcasts.
Mais, en tout cas, les livres nous permettent de faire des sauts de connaissances. Certains sont des trésors. Certains auteurs ont un talent de vulgarisation dingue. Certaines autrices ont dédié leur vie à un sujet et le condensent en 300 pages.
C’est le cas par exemple d’une de mes autrices préférées : Brené Brown. Elle a étudié les sujets de vulnérabilité, honte, résilience… pendant des années. Elle a tout résumé dans quelques livres, qui se lisent en quelques heures…
Tu te rends compte ?
Ce n’est pas pour rien si on dit que l’imprimerie a été une révolution de l’humanité. On ne se rend plus compte de la puissance.
Mais… c’est dur de lire quand on n’a pas l’habitude.
Souvent je m’étonne parce que les gens me donnent de l’argent pour que je leur résume des livres. Je ne leur dis pas comme ça… mais en vrai c’est ça.
J’enseigne le recrutement. J’avais une expertise dans une discipline qui s’appelle le sourcing. Mais en entretien je n’en avais aucune. Sauf que j’étais tellement dépité de voir que c’était fait n’importe comment que j’ai fini par tomber sur un livre qui s’appelle l’entrevue structurée.
D’ailleurs j’ai connu ce livre parce que… j’ai payé quelqu’un pour me l’expliquer. Là encore… je ne l’avais pas conscientisé comme ça. Mais le formateur n’a pas arrêté de me dire “en vrai tout est dans le livre”.
J’ai mis 4 ans à écouter son conseil et lire le livre… depuis j’en ai fait une brique de notre formation. Je donne régulièrement des journées de formation qui sont simplement le résumé du livre.
Pourquoi je te raconte ça ? Pour que tu vois que si tu es capable de lire, tu seras capable de monétiser ton savoir. Savoir lire des livres et les retenir donne un avantage énorme sur la plupart des gens.
Utiliser le temps intelligemment
Bien entendu, tu peux aussi passer 20 (ou 1 000) heures à mal apprendre. Tu vois bien autour de toi qu’il existe des personnes qui font mal leur métier depuis 10 ans. Je ne dis pas qu’il suffit de 20 heures utilisées n’importe comment.
De manière générale, la productivité n’est pas une discipline juste. Certaines personnes arrivent à faire en un jour ce que d’autres font en une semaine. Ce n’est pas tant une question d’organisation que de stratégie et de compréhension des puits d’efficacité.
La non-linéarité de l’efficacité est le principe le plus important à comprendre. Parfois, pour le schématiser on appelle ça le principe du 20/80, ou la loi de Pareto.
En d’autres termes : 80% des résultats sont obtenus par seulement 20% des efforts. À l’inverse, 80% des efforts ne génèrent que 20% de résultats.
Il est donc possible de passer 4 jours de travail et d’obtenir une valeur de 250€, pendant qu’une autre personne va réussir à obtenir 1 000€ en seulement une journée.
Cette loi est un moyen mnémotechnique pour expliquer la non-linéarité. Ça aurait très bien pu être le principe du 5/70 : 5% des efforts donnent 70% des résultats. Et 95% des efforts donnent 30% des résultats. Mais c’est plus dur à retenir. En d’autres termes, c’est un concept pédagogique.
Le rôle de la pédagogie dans l’apprentissage
Si tu apprends des choses sans jamais les enseigner, tu te prives d’un autre superpouvoir.
Déjà parce qu’enseigner est la meilleure manière d’apprendre. Quand tu dois expliquer à quelqu’un d’autre ça t’oblige à avoir des bases extrêmement solides.
Comme je te le disais hier, ce talent de clarté est indépendant de ta maîtrise. Voilà pourquoi les meilleurs entraîneurs au foot n’étaient pas toujours les meilleurs joueurs. Bien entendu, il te faut un minimum de maîtrise, mais beaucoup moins que ce qu’on pense.
J’ai déjà donné des cours avec uniquement les 20 heures d’avance sur mon auditoire.
Parce que la pédagogie est surtout une affaire de clarté et d’empathie pour son public.
Généralement, les personnes qui ont du mal à enseigner sont aussi celles qui ne savent pas se mettre à la place des élèves.
Ensuite, parce qu’enseigner des choses à des gens est une compétence “facile” à monétiser. Il est plus facile/probable de vivre de la chanson en donnant des cours de chant plutôt qu’en espérant faire un hit à la radio.
Se créer un revenu complémentaire
Je connais 5 méthodes pour créer un revenu complémentaire : la bourse, l’immobilier, le coaching, la vente de petites formations, la vente de grosses formations.
Les deux premières ne consistent pas à monétiser directement ton savoir. Mais c’est indirect. Pour gagner de l’argent en bourse il faut comprendre certains fondamentaux que tu peux apprendre en 20 heures. Pareil pour l’immobilier : tu as besoin d’apprendre à apprendre pour ne pas déléguer et faire des erreurs coûteuses.
Les trois suivantes sont directement des manières de monétiser ton savoir.
Il existe plein d’autres méthodes, mais ces 5 sont celles que je connais le mieux et que je peux t’enseigner.
Si tu peux faire tout ce que je viens de lister, tu ne craindras plus le chômage
Je grossis le trait : la peur ne s’en va jamais. Même moi, je continue parfois à me poser la question. Imagine que mon CDI s’arrête et que vous arrêtiez d’acheter des formations ? À chaque lancement j’ai toujours le stress.
Mais… ça reste beaucoup moins fort que la peur que j’avais il y a encore moins de deux ans.
Aujourd’hui je me dis que c’est con d’avoir mis autant de temps avant d’essayer de monétiser ce que j’apprenais. Mais… chacun va à son rythme : j’avais une peur panique de demander de l’argent. J’ai mis plus de temps à apprendre à demander de l’argent qu’à apprendre les méthodes pour le faire.
En vrai… les méthodes je les avais apprises… en 20 heures.
Je peux te montrer comment…
Chaque étape que je t’ai décrite correspondait à une mini-formation que j’ai créé sur le sujet. Plus précisément ces 5 formations, dans l’ordre de citation :
Comment devenir expert d'un sujet en moins de 3 mois ?
Comment retenir les livres qu'on lit, sans les relire ? Ma méthode.
Comment devenir une personne productive sans être quelqu'un d'organisé ?
LES SECRETS DE LA PÉDAGOGIE : Comment devenir clair et changer les gens autour de toi.
Faire un revenu pour compléter ou remplacer son salaire, sans faire un burn-out. Mes 5 méthodes.
Cette semaine, j’ai profité de mes soldes pour te faire un résumé de toutes les formations que je vends. Je les ai séparées en trois catégories : booster son salaire, utiliser la puissance de la parole et accumuler de l’expertise pour la monétiser.
Je viens de te présenter la troisième et dernière.
Si tu veux retrouver les formations en question, il te suffit d’utiliser le lien suivant :
https://nicolasgalita.podia.com/?coupon=JUIN2021
Mais c’est aussi le moment si tu veux en prendre une autre. Car les 11 sont en soldes jusqu’à ce soir à 23h59. Après quoi elles reviendront au quadruple du prix.
Si tu hésites, plutôt que de le prendre le risque de regretter, tu peux toujours relire le programme détaillé de la formation en question en cliquant sur “voir la formation” quand tu arriveras sur la page du lien. Ça ne t’engage à rien…
PS : si tu es premium tu connais la chanson.
PS 2 : Si tu ne comprends pas cette phrase, tu peux m’envoyer un email qui me demande ce qu’est la chanson.