En 2017 quelqu’un qui ne me connaissait pas bien m’a dit « tu fais pas beaucoup de choses, toi ».
Il faut dire qu’on se voyait uniquement le Dimanche. La journée où, en effet, je ne fais pas grand chose.
J’ai donc voulu prouver que j’avais fait énormément de choses en 2017.
Le résultat a été renversant…
Il est impossible de prendre conscience de sa progression pendant qu’elle a lieu
En fait, c’est comme quand tu fréquentes un enfant tous les jours : tu ne le vois pas grandir. Pour prendre conscience de sa croissance il faut prendre la taille du jour et la comparer avec celle de l’an dernier.
Il en va de même pour notre propre croissance intellectuelle. Pour prendre sa mesure, il faut comparer aujourd’hui à hier. Alors qu’habituellement on est davantage dans aujourd’hui et demain.
Pour prendre une autre image, c’est comme quand on marche vers une montagne ou un monument qui est très loin. On a l’impression qu’on n’avance pas et que c’est toujours aussi loin. Mais si on se retourne, on voit l’étendue du chemin parcouru.
Plus on cherche à devenir riche, plus on se sent pauvre. Mais, à l’inverse, plus on fait le bilan de ce qu’on a fait avec notre argent et plus on se sent riche?
Faire la rétrospective donne un sentiment génial d’accomplissement
Plutôt que de faire des bonnes résolutions, prends l’habitude de faire des bilans. Au lieu de dire que tu vas faire ceci et cela l’année qui arrive, demande-toi ce que tu as fait l’année qui vient de s’écouler.
Ça va te permettre de sortir de la sensation que tu n’avances jamais, que rien ne change jamais.
Prendre cette habitude va également te permettre de développer une intuition réaliste de ce que tu es capable de faire en un an.
Les todo lists ne t’aideront pas à prendre de la hauteur
Le souci des todo lists c’est qu’elles n’ont aucune hauteur. Elles sont le rappel de tâches très opérationnelles. On ne peut pas écrire « changer de vie » comme case à cocher d’une todo list.
De même, elles ne permettent pas de juger de la pertinence de la tâche en question. C’est un outil d’inertie. Si tu fais un travail qui rend malheureux, tu auras des todo lists qui rendent malheureux. Tu ne vas pas écrire dedans « démissionner ».
Et si on faisait des have done lists ?
Plutôt que de te demander ce que tu vas faire, demande toi ce que tu as fait. Pas uniquement une fois par an. Prends l’habitude de faire des listes de choses que tu as déjà accomplie.
Là encore, ça donne un sentiment d’accomplissement qui donne la pêche et permet de prendre du recul.
La première fois que j’en ai fait une, j’étais concentré sur le fait que je n’arrivais pas à finir d’écrire le livre Dessine-Toi un Emploi. J’étais tellement frustré et déçu de ma contre-performance que je ne voyais que ça.
Car ce truc était sur ma todo list.
Faire une « have done » list m’a permis de comprendre que j’avais simplement passé cette année sur d’autres priorités de ma vie personnelle.
Essaie à ton tour : pose-toi la question de ce que tu as déjà accompli…
La semaine dernière ? Le mois dernier ? Le trimestre dernier ? L’an dernier ?
Comment tu te sens en y pensant ? Quel est le sentiment ? Fierté ? Frustration ? Dans les deux cas tu peux t’en servir comme moteur pour la suite. Si c’est de la fierté tu peux retrouver un peu d’indulgence avec toi-même et augmenter ta confiance : même si tu ne t’en rends pas compte, tu fais des choses.
Si c’est la frustration tu peux également t’en servir : pourquoi ressens-tu cette frustration ? Qu’est-ce que tu aurais aimé faire et que tu n’as pas fait ?
Je dis la « semaine dernière » mais ça peut être simplement « hier ». Mais dans tous les cas, prends le temps du recul. Ressens-tu de la surprise face à ce bilan ? Parce que tu en as fait plus que ce que tu pensais ? Parce que tu en as fait moins que ce que tu pensais ?
Pareil : dans les deux cas tu peux t’en servir comme moteur pour accentuer ou corriger ta trajectoire. Car la trajectoire est plus importante que la vitesse.
J’ai compris tout ça, en faisant mon premier bilan annuel…
Un jour, j’ai donc décidé de ne plus jamais faire de todo lists
Il m’arrive encore de faire des check lists. C’est-à-dire des listes de choses à faire avant certaines opérations. Par exemple quand je veux vendre une formation, j’ai plein de petites tâches, toujours les mêmes, que j’ai mises dans une check-lists.
Comme quand on va démarrer un avion. La check-list c’est pour s’assurer que toutes les étapes ont été respectées. On utilise donc la même à chaque fois.
J’utilise donc des check lists dans des situations où j’en ai besoin pour ne rien oublier dans une procédure.
En revanche, je n’utilise plus du tout de todo lists.
Comment je m’organise ? Comment je fais pour m’assurer d’accomplir des choses sans cet outil qui est souvent vu comme la base de la productivité ?
C’est ce que je t’explique dans ma nouvelle formation.
Je t’y montre les grands principes qui régissent mon organisation et ma productivité. L’idée ce n’est pas de donner une méthode universelle. Justement, j’ai été très déçu par les méthodes qui se veulent universelles et se contredisent les unes les autres.
Ici, j’assume que tout le monde n’aura pas la même manière de s’organiser. Je te montre donc MA manière. C’est donc à toi de savoir ce que tu en gardes et ce que tu en jettes, dans ton cas.
Enfin… pour le savoir, il faut d’abord la suivre.
Comment ? En utilisant le lien que je vais te donner. Avant demain (vendredi) soir.
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Bien vu la "Have done list" !
Intéressant comme approche, merci