Les gens ne devraient pas se préoccuper autant des huit prochaines années, ils devraient se préoccuper davantage des huit prochains jours. Sur les grandes durées, je pense que tout le monde est super impatient. Je crois être incroyablement patient en ce qui concerne les années et les décennies et incroyablement hyperactif en ce qui concerne chaque minute, au quotidien.
J’ai l’impression que tout le monde fait l’inverse. Tout le monde se demande des trucs du genre « Qu’est-ce que je ferai quand j’aurai 25 ans ? Il faudrait mieux que... » Ils sont impatients à l’échelle des années et prennent des décisions stupides puis...à l’échelle des jours...ils regardent des séries Netflix.
Ils sont super inquiets pour leur 25 ans quand ils ont 22 ans mais pourtant ils boivent tous les jeudis soir à 19h00. Ils jouent à des jeux vidéos. Ils regardent House of Cards. Ils passent quatre heures et demies sur Instagram, chaque jour.
J’adore cette citation même si je ne valide pas ce regard condescendant sur Netflix. C’est un art comme un autre. MAIS quand j’ai lu ça dans Tribe of Mentors ça m’a immédiatement parlé. J’ai exactement cette sensation : d’être entouré par des gens qui me disent qu’ils veulent faire des trucs mais dans longtemps.
Un jour une personne m’a dit non mais moi mon rêve ce serait d’être prof de surf.
Et j’étais là…. bah c’est super accessible comme rêve, tu peux le faire demain.
Comment ton quotidien peut être aussi en décalage avec ton rêve ?
Attention, je te parle d’une personne qui n’a aucun souci d’argent, bien sûr que quand on est pauvre c’est une autre paire de manche.
Les grands horizons sont dangereux
Oui… les grands horizons permettent de rêver. J’ai compris ensuite que quand quelqu’un me dit je veux être prof de surf c’est plutôt j’adore m’imaginer prof de surf. Y’a évidemment rien de mal à ça.
Mais attention… cette capacité à s’enthousiasmer pour un futur inexistant est aussi la capacité à s’en angoisser.
Se projeter dans le futur est une source naturelle d’angoisse. Comme le dit Dan Gilbert dans Stumbling on Happiness :
"Quel lien conceptuel y a-t-il entre l'angoisse et la planification ? Les deux sont, bien entendu, intimement reliées au fait de penser le futur. On se sent anxieux quand on anticipe que quelque chose de mauvais va arriver, et on planifie en imaginant comment nos actions vont se dérouler dans le temps. La planification nous demande de plonger dans nos futurs possibles et l'angoisse est une des réactions que l'on peut avoir en le faisant."
Mais surtout… plus tu fixes un grand horizon plus tu risques de te tromper. Je suis toujours interloqué de voir des gens me dire avec certitude ce qu’ils vont faire dans 5 ans.
Et comme on se trompe on se rend souvent un très mauvais service en sacrifiant des choses dans l’espoir d’un jour faire mieux.
Le moment des banalités
Première banalité : quand on dit qu’il faut vivre chaque jour comme le dernier c’est ça qu’on veut dire. Que faut s’arranger pour prendre un chemin qu’on aime.
Deuxième banalité : un jour est composé de plein de secondes, une année est composée de plein de jours. Or, on dirait vraiment quand tu écoutes les résolutions du nouvel an que y’a un truc magique qui émergerait de l’année. Non… si tu passes tous tes jours de l’année à boire de l’alcool, à la fin de l’année tu n’auras pas tenu ta résolution de réduire l’alcool.
Troisième banalité : Rome ne s’est pas faite en un jour. Souvent on fixe des horizons démesurés parce qu’on croit que c’est comme ça que les autres ont fait. On regarde machin à la télé qui nous raconte qu’il a tout prévu dans son parcours (il ment) et on se dit ok moi aussi je vais tout prédire.
Astuce vraiment bête : divise ton horizon temporel au minimum significatif
Bon… comme tu le sais… j’ai développé cette faculté car je n’avais pas le choix. Vu que je suis temporellement myope il m’a bien fallu trouver une méthode.
Mais c’est souvent un pouvoir négligé. L’an dernier j’ai participé à une animation d’entreprise cool où il fallait dire à quoi on voulait ressembler dans 10 ans.
Ça part d’une bonne idée : sortir la tête du guidon.
Mais d’expérience le problème c’est plutôt l’inverse en général : on ne se demande pas à quoi devrait ressembler la journée de demain pour arriver à l’objectif.
Qu’est-ce qu’on devrait changer dès demain pour se rapprocher de ce qu’on veut ?
Si c’est une thématique qui te parle, cette semaine, j’ai sorti mon pack anti-procrastination. Et, justement, c’est aujourd’hui ou jamais si tu veux l’avoir en promo.
Dedans tu vas à la fois
apprendre comment diminuer les distractions sans pour autant te retirer dans un monastère
travailler sur les mécanismes d’anxiété qui déclenchent le perfectionnisme
trouver des méthodes pour produire davantage tout en optimisant ton bien-être (ce qui en retour fait un cercle vertueux car un meilleur bien-être augmente la productivité en retour).
Comme d’habitude, c’est garanti à vie et si tu prends ce pack maintenant tu peux même le finir dans le weekend puisque chaque formation dure moins de deux heures :
https://nicolasgalita.podia.com/anti-procrastination?coupon=PACKPROCRASTINATIONREG
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