Racisme : comment s’auto-désintoxiquer ? [Version premium]
Le racisme est toujours présent dans notre société. Tu as dû t’en rendre compte. La mort de George Floyd a été un électrochoc pour plein de personnes sur le globe.
Quand on voit un tel événement on peut se demander : mais comment est-ce possible ? Ce ne sont pas des scènes d’un autre temps ? Au 21ème siècle, ça existe ?
Ne pouvons-nous pas vivre dans une société post-raciale où chaque personne sera jugé sur sa personnalité et non sa couleur ? Comme le rêvait Martin Luther King ?
Ne peut-on pas juste ne plus voir les couleurs ? Pourquoi y a-t-il encore des personnes ouvertement racistes ?
Mais surtout… tu te dis que tu ne peux rien y faire : tu n’es pas responsables des actes des policiers qui tuent des Noirs dans ce pays. Encore moins dans un pays étranger.
Sauf que Martin Luther King disait déjà que tu es responsable
Malheureusement ça ne fonctionne pas comme ça. Il n’y a pas d’un côté les méchants blancs racistes et de l’autre les gentils blancs pas racistes. D’ailleurs, cette vision binaire du raciste a été inventée pour contrer le militantisme de King.
En effet, sa stratégie de la manifestation non-violente a produit des images insoutenables de chiens lâchés sur des Noirs qui ne répliquent pas. L’opinion du Nord des USA a donc voulu instantanément se mettre à distance de ces américains du Sud.
Cette stratégie a permis de soulager la culpabilité des blancs progressistes mais n’a aucun effet sur la diminution de la partie bienveillante du racisme. Au contraire.
Car oui, il existe un racisme bienveillant, ordinaire ou plutôt un racisme sans racistes ouverts. Pire encore, ça a toujours été l’essentiel du racisme.
Croire que le racisme passe avant tout par des actes hostiles c’est comme croire que les agressions sexuelles se passent majoritairement avec des inconnus. C’est la version médiatique et pratique de l’oppression. C’est celle dont on peut se tenir à distance.
Voilà pourquoi Martin Luther King disait “à la fin on ne se souviendra pas des mots de nos ennemis mais du silence de nos amis”.
À force d’avoir manipulé son discours I have a dream (qui ne dit absolument pas qu’il ne faut pas voir les couleurs et que ça ira), on a oublié son propos le plus important.
Il l’a pourtant tenu à de nombreuses reprises dont une fois à l’écrit dans une lettre ouverte, depuis une prison. Car, oui, Martin Luther King était un militant radical qui finissait en prison. Ce n’était pas un bisounours.
Voici, selon moi, la phrase la plus importante de l’oeuvre de Martin Luther King :
Le plus grand obstacle des Noirs dans leur effort de libération est non pas le Ku Klux Klan, mais le Blanc modéré
Ou, en version longue :
Je dois admettre que ces dernières années j’ai été gravement déçu par le Blanc modéré. J’en arrive presque à la conclusion regrettable que le plus grand obstacle des Noirs dans leur effort de libération est non pas le Ku Klux Klan, mais le Blanc modéré, plus dévoué à l’ordre qu’à la justice.
Ce Blanc modéré qui préfère une paix négative, c’est-à-dire l’absence de tension, à une positive qui serait la présence de justice. Ce Blanc modéré qui répète constamment : “je suis d’accord avec ton objectif mais je ne peux accepter tes méthodes”, qui pense de façon paternaliste qu’il peut programmer le calendrier de la liberté d’un autre.
Ce Blanc modéré qui vit selon un concept mythique de temps et qui conseille toujours aux Noirs d’attendre un moment plus propice. La compréhension superficielle des personnes de bonne volonté est plus frustrante que les incompréhensions des personnes de mauvaises volonté. L’acceptation tiède est plus choquante que le rejet net.
Je suis entièrement d’accord avec Martin Luther King. Depuis que j’ai l’âge de me souvenir, j’ai vécu uniquement quatre épisodes de racismes ouverts en mode Ku Klux Klan : deux crachats, une personne voulant me faire sortir d’un endroit où j’étais le conférencier et un concierge qui voulait me frapper parce que j’avais couru dans un escalier. Ce n’était pas agréable, c’est sûr. Mais ce n’est pas du tout ça le poids du racisme dans ma vie. Le poids du racisme dans ma vie il est à 98% dans le racisme ordinaire, les blagues, les imageries, les regards méfiants, l’hostilité des mamies, les propos des politiciens, etc.
Je suis très vite arrivé à la conclusion que le plus dur à vivre ce n’était pas le racisme hostile. Au moins, là, on a un ennemi clair. Le plus dur c’est quand votre propre collègue vous fait une blague raciste sous les rires des autres. L’humiliation contre laquelle on ne peut rien faire sans casser l’ambiance. L’humiliation, mais cool.
L’humiliation à la Macron qui plaisante sur les Kwasa-Kwasa qui “ramènent du comorien”.
Voilà pourquoi les Blancs progressistes sont de plus grands obstacles que les Blancs du Rassemblement National.
Je pèse mes mots et je te le redis : les Blancs progressistes contribuent davantage au maintien du racisme que les Blancs d’extrême-droite.
Tu contribues au racisme
Voilà donc la première réalité : tu contribues forcément au racisme. Parce que le racisme n’est pas binaire : c’est pas juste les actes hostiles isolés.
Le racisme est un système. C’est pour ça qu’on dit -isme. Comme capitalisme, comme socialisme.
Le racisme est un système qui fait que je subis parfois des actes hostiles ou des actes de discriminations, mais pas que…
… je subis également le racisme ordinaire à travers les blagues où les “tu sais forcément danser”.
Tu es capable de dire spontanément quelle est la couleur d’une femme de ménage ou d’un chauffeur Uber. Tu es capable de dire spontanément quelle est la couleur d’un patron du CAC 40.
Ça va jouer les indignés, le cul posé sur les quais. Mais qui vit intra-muros ? Qui livre Uber eats à tes bureaux ? Ouais ça c’est moins classe qu’un carré noir sur Insta.
Et bien ça c’est tout le système du racisme à l’oeuvre. Et il n’y a pas besoin d’avoir des racistes hostiles pour arriver à ce résultat. De la même manière qu’il n’y a pas besoin d’avoir des machos pour qu’une entreprise soit dirigée uniquement par des hommes et jamais par des femmes. Il suffit de créer un système qui avantage les uns et pas les autres.
Ça va ? Tu survis ?
Si l’idée selon laquelle tu contribues au racisme est trop dure pour toi, tu peux déjà arrêter la lecture. Mais avant de partir, demande-toi pourquoi ça te paraît si fou ? Comment tu croyais que le racisme se maintenait puisqu’il n’y a quasiment plus personne qui dit je suis raciste ?
Tu pensais que le racisme avait disparu grâce à Martin Luther King ? Mais dans ce cas comment tu expliquais que les femmes de ménage soient rarement blanches ? Les femmes racisées ont un truc en elles qui aiment le ménage ?
Nous contribuons à ce système. Parfois par passivité (en ne réagissant pas), parfois carrément activement via du racisme socialement accepté.
Du coup, ce n’est pas grave. Relax. Tu contribues au racisme mais tu n’es pas dans le Klan. Tu contribues au racisme mais tu es quand même une bonne personne.
Il n’y a pas de lien entre être une bonne personne et contribuer au racisme.
Je le redis : tu es une bonne personne.
Enfin, je sais pas… si ça se trouve tu es une horrible personne, mais en tout cas ce sera pas lié.
Mais… moi je vois pas les couleurs !
Pas de chance, tous les experts du racisme te diront que la forme moderne du racisme la plus puissante est la color-blindness. En d’autres termes, ta réaction est une des plus racistes possibles.
Tu penses que ça t’exonère mais, au contraire, ça t’accable.
En effet, pour survivre, le racisme a trouvé ce tour de passe-passe. Il a compris que sa version hostile n’était plus acceptée. En revanche, il a compris que s’il prétendait que ce n’était pas à cause de la couleur et qu’il restait poli, ça marchait.
Certains théoriciens de l’extrême-droite le disent d’ailleurs ouvertement, encore aujourd’hui quand ils pensent qu’ils ne sont pas filmés. Ils appellent ça The southern strategy. Richard Nixon a été un des plus grands acteurs de la stratégie :
Les conseillers de Nixon ont reconnu qu’il leur était impossible de recruter des électeurs en jouant directement sur le racisme. Le chef de cabinet de la Maison Blanche, Harry Robbins Haldeman raconte que Nixon “insistait sur le fait qu’il fallait accepter que le vrai problème dans ce pays c’était les Noirs. La clé étant de créer un système qui le reconnaît tout en donnant l’impression que non”.
C’est ainsi qu’ils ont préparé une campagne sur le thème Law & Order (La loi et l’ordre).
On ne voit pas les couleurs : on fait la guerre à la drogue, pas aux Noirs voyons.
C’est le stratégiste Lee Atwater qui le dit le mieux en 1981 :
Que personne ici ne cite mon nom sur ce que je vais dire.
On a commencé en 1954 en disant “nègre, nègre, nègre”. Mais, arrivés en 1968, on ne pouvait plus dire “nègre” - ça se retournait contre nous. Donc on a dit des trucs comme pas de déségragation forcée, chaque état doit pouvoir décider et ce genre de choses.
Aujourd’hui, on est désormais devenu si abstraits qu’on parle de réduire les impôts et plein d’autres trucs économiques dont la conséquences et de porter préjudice davantage aux Noirs qu’aux Blancs.
C’est en devenant si abstrait et si codé qu’on s’en sort sur la question raciale. Vous me suivez ? Parce qu’il est évident que dire “on veut réduire cette subvention” est bien plus abstrait que dire qu’il ne faut pas brusquer la déségrégation et vachement plus abstrait que “nègre, nègre”.
Il y a donc toute une stratégie pour continuer à perpétuer les inégalités sans jamais reconnaître qu’on voit les couleurs. 1981 ce n’est pas si vieux, hein ? D’autant plus que des gens tiennent encore ce propos à huis-clos. Certaines personnes sont donc totalement consciente qu’elles peuvent continuer à promouvoir un programme raciste à condition de le faire par voie détournée.
Par exemple : il faut changer les prénoms qui ne sont pas dans le calendrier. Alors que les prénoms bretons ne sont pas dans le calendrier. Mais c’est pas eux qu’on vise.
Aujourd’hui, cette stratégie se perpétue et on ne peut plus parler de racisme sans que quelqu’un s’exclame “mais moi je ne vois pas les couleurs”.
Hop ! Bouclier.
Pire encore, maintenant des gens s’exclament “mais c’est les antiracistes les vrais racistes qui ramènent tout à la couleur.”
Hop ! Chat perché, tu peux plus me toucher !
En d’autres termes, beaucoup de gens pensent qu’en jouant l’autruche, ça fait disparaître le racisme. Mais c’est l’inverse : ça le renforce en interdisant les discussions dessus. Ce qui ne peut pas être nommé ne peut pas être combattu.
Tu es responsable de ta propre désintoxication
On dit souvent déconstruction. Je trouve que ça décrit mal la violence du processus. J’essaie de faire pareil sur mon sexisme et c’est pas une déconstruction : c’est une désintoxication. Le sexisme en moi ne se laisse pas faire, il hurle, il crie, il trouve toutes les voies du monde pour rester. Il ne peut jamais être arraché entièrement.
En revanche on peut le diminuer en permanence.
Ne te demande plus si tu es raciste, demande-toi QUAND tu es raciste.
Arrête de voir le monde en méchants blancs racistes et en gentils blancs pas racistes. Le racisme est un continuum, pas une identité. La question est donc : où te situes-tu dans ce continuum ? Que fais-tu au quotidien, concrètement pour diminuer le racisme chez toi ?
Si tout le monde fait ça on aura gagné. Si tout le monde continue à pointer le racisme uniquement chez les autres… on fait du surplace. Si tout le monde pense qu’il n’a rien à apprendre sur le racisme, on fait du surplace.
C’est donc à toi de te prendre en main pour chasser le racisme en toi.
Je te ne parle pas de militer dans une association, je te parle de changer de posture d’écoute quand on vient te parler de racisme.
Te désintoxiquer du racisme en toi ne va pas te demander du temps mais plutôt du courage. C’est par exemple te désolidariser de la blague raciste de tonton et soutenir la personne racisée, même si tu sais que ça casse l’ambiance du dîner de famille.
Je ne sais pas par où commencer
C’est là que je peux t’aider. J’ai préparé une formation pour t’aider.
Ça s’appelle Racisme : comment s’auto désintoxiquer
Comme d’habitude ça dure moins de deux heures et ça te permet de t’économiser les heures de lectures que je me suis farcies pour la préparer.
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Ma condition ?
Que tu la prennes avant ce vendredi soir à 23h59.
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Les bienfaits de ce travail
Au début, ça va être désagréable, je ne te le cache pas. Mais, une fois passé le cap, tu vas commencer à comprendre tes axes d’améliorations. C’est libérateur car ça évite la sensation de labyrinthe.
Mais, surtout, tu vas améliorer drastiquement tes relations avec les personnes racisées.
Si tu deviens une personne avec qui on peut parler de racisme, tu deviens une personne avec qui on peut développer un vrai lien d’amitié.
Je ne peux pas être ami avec une personne blanche qui nie son racisme. On sera potes, au mieux. Les personnes qui sont proches de moi sont toutes prêtes à dire “oui j’ai fait ce truc raciste hier, tu me pardonnes ?”… et évidemment que je leur pardonne.
D’autant plus que la plupart des personnes blanches avec qui je suis ami sont des meufs, donc… je suis mal placé pour ne pas pardonner le racisme inconscient quand je déverse moi-même des tonnes de sexisme inconscient (voire conscient).
Et, surtout, tu seras désormais en mesure d’évaluer quelle est ta place dans la contribution au racisme. J’ai remarqué qu’une des raisons pour laquelle on réagit si mal c’est parce qu’une partie de nous a peur d’être une mauvaise personne.
La première fois qu’on m’a dit que j’avais fait un truc sexiste j’ai passé 6 mois à dire que non. Que dis-je ? À le crier. Littéralement. 6 mois de dispute avec ma partenaire de l’époque. Avant de comprendre et d’admettre. Parce que c’est dur de se dire qu’on contribue à quelque chose de si toxique. Mais c’est “normal”. Tout le monde y contribue.
Concrètement, j’ai mis quoi dedans ?
Voici le plan synthétique :
1) Il va falloir t’accrocher
2) Changer ta vision du racisme
3) Le pire ennemi de l’antiracisme
4) Le plus grand obstacle à ta progression
5) La police de la parole
6) Les questions à te poser à partir de maintenant
Voici le plan détaillé :
1) Il va falloir t’accrocher
L’émotion qui va le plus te ralentir
L’autre émotion qui va te ralentir
Encore une émotion qui te ralentira
Le pire réflexe à avoir
Ne va pas en parler à n’importe qui
Pourquoi tu dois prendre ton temps
Fais-toi une promesse ou abandonne
2) Changer ta vision du racisme
Tu découvriras comment et pourquoi on a créé le racisme
Tu te libèreras du mythe du méchant raciste
Tu connaîtras les 5 piliers du racisme (tu les connais déjà si tu as lu mon article)
Tu comprendras pourquoi le racisme ne fonctionne pas comme le meurtre
Tu feras attention au pire réflexe possible si tu vis une autre oppression
Tu comprendras pourquoi on dit qu’il faut laisser la parole aux concerné·e·s
3) Le pire ennemi de l’antiracisme
Si tu nies comment vas-tu avancer ?
L’hypocrisie du je-ne-vois-pas-les-couleurs
“Je suis pas raciste MAIS”
D’où vient le réflexe de l’ami noir
4) Le plus grand obstacle à ta progression
Le concept le plus important, de loin
Comment augmenter ta résilience
Les pires erreurs à commettre
Les conséquences de ces erreurs
5) La police de la parole
Tu comprendras les effets de cette réaction
Tu découvriras ses règles implicites
Tu les remplaceras par des règles plus saines et plus opérationnelles
6) Les questions à te poser à partir de maintenant
10 questions qui vont te permettre de progresser
Mais… combien ça coûte ?
Tu le saurais déjà si tu avais cliqué plus haut.
Tu aurais vu que c’est à 19€ au lieu de 109,00 euros.
Jusqu’à vendredi soir.
L’espace d’une seconde je me suis dit : et si je la proposais gratuitement ?
J’ai alors réalisé que c’était en soi déjà un effet du racisme systémique. Je ne me dis jamais et si je proposais gratuitement les autres formations. Alors que, pourtant, il serait d’utilité publique que tout le monde s’éduque sur le sucre et la capacité à trouver un job.
Et puis ça voudrait dire quoi ? Que les autres sujets sont assez importants pour qu’on paie, mais pas celui-ci ?
Comment y accéder ?
Simple, tu utilises le lien que je t’ai donné. Ça t’amène sur une page où y’a écrit exactement comme ici (ça me sert à partager à d’autres gens). Tu cherches le bouton “accéder” et tu suis la procédure.
Si tu as déjà acheté une de mes formations, il faut te connecter avec le même email que la dernière fois. Sinon ça va te faire un autre compte et tu n’auras pas tout au même endroit.
Mais si ça arrive, pas de panique, envoie moi juste un email et je corrige ça.
Ensuite, on te demande une carte bleue. Une fois le paiement effectué tu as accès à vie à la formation.
Tu as besoin d’une formation
D’habitude c’est le moment où je dis que tu n’as pas besoin d’une formation. Mais là je ne vais pas le faire. Car je pense au contraire que tout le monde a besoin de se former sur le sujet.
Parce que, ne pas le faire, c’est imposer à nos compatriotes un système qui les opprime. C’est accepter de ne pas réduire le racisme qui émane de soi.
Tu as besoin de te former sur le sujet.
Si tu penses l’inverse c’est juste que tu fais partie des personnes problématiques.
Les Blancs “pas racistes”, ça n’existe pas. Il n’y a que trois catégories : les Blancs activement racistes, les Blancs passivement racistes et les Blancs activement en désintoxication.
Quand tu dis “je suis pas raciste” ou que tu sous-entends que tu n’as besoin d’évoluer sur le sujet, les personnes racisées ne se disent pas “chouette ! Quelqu’un de pas raciste”. Au contraire, elles sont généralement envahies d’un sentiment d’intense lassitude car elles savent que la discussion va être franchement relou, avec un enfant qui se bouche les oreilles et crie lalalala je t’entend pas.
Quand tu dis “je suis pas raciste” , on ne t’ajoute pas des points, on t’en enlève. Ce qu’on aimerait entendre c’est “j’avoue là j’ai fait un truc raciste, j’ai pas fait exprès mais ce n’est pas la question”.
Tu as donc besoin de te former sur le sujet.
En revanche tu n’es pas obligé·e de faire ma formation. Tu peux lire les deux excellents livres sur lequel je me suis reposé pour créer ma formation :
Moi et la suprématie blanche - Layla Saad
White Fragility: Why It's So Hard for White People to Talk About Racism - Dr Robin DiAngelo
Et si je ne suis pas blanc·he ?
Bonne question. Je pense que la formation peut te servir pour avoir les bons réflexes dans les discussions reloues que tu vis au quotidien. Ce que j’ai appris dans ce livres me permettent de plus facilement survivre aux microagressions racistes en faisant preuve de pédagogie ou de malice.
Tu peux également la faire puis passer tes identifiants à quelqu’un que tu aimerais voir faire la formation.
Et si ce n’est pas pratique, écris-moi un email et je te ferai un accès gratuit en plus.
On y va ?
Si tu lis encore c’est probablement que tu fais partie des gens qui lisent jusqu’au bout ou qui commencent par la fin. Ou alors tu es dans le troisième camp : les gens qui veulent voir l’anecdote inutile de fin.
La voici :
Les chats ne miaulent que pour les humains.
Dans la nature, les miaulements ne font pas partie de la communication entre chats. Les miaulements ont été élaborés presque exclusivement pour les êtres humains. Les miaulements en langage félin se font seulement entendre lorsqu'il s'agit d'une maman et de ses chatons qui miaulent entre eux.
En d’autres termes, ton chat te voit comme un grand chaton qui ne comprend rien à ce qu’on lui dit et c’est pour ça qu’il te miaule dessus.
Voilà, voilà.
Il est désormais temps de se retrouver de l’autre côté :
https://nicolasgalita.podia.com/racisme-comment-s-auto-desintoxiquer?coupon=RACISME-PREMIUM