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PowerPoint : 99% des gens font l'erreur qui gâche tout
Avant toute chose, n’oublie pas que c’est le tout dernier jour pour profiter du code qui te donne droit à 70,00€ de réduction sur ma dernière formation : Préparer une prise de parole : ma méthode complète
Le code expire ce vendredi soir à 23h59.
Ceci étant dit, revenons à notre sujet :
Tu as forcément vécu cette scène : tu es dans le public et la personne qui présente commence. Le sujet était vraiment intéressant sur le papier, tu as hâte.
Et là… patatras… c’est chiant comme la mort.
Pourquoi ?
Parce qu’il y a une dizaine d’erreurs qui torpillent une présentation
Certaines sont des détails, comme par exemple l’ordre des parties. Hier, on a vu par laquelle commencer pour ne pas que ça tombe à plat.
D’autres sont plus dures à corriger, comme par exemple le fait de parler d’une voix faible et monotone.
Mais aujourd’hui, je vais te parler uniquement d’une erreur liée à PowerPoint.
Celle qui provoque ce qu’on appelle the death by powerpoint.
Cette erreur gâche tout
Quand je dis que c’est une erreur, je veux dire que c’est une erreur mortelle pour la présentation.
Revenons à cette conférence du début. Le sujet t’intéresse, la personne qui parle maîtrise son sujet, l’ensemble est bien structuré, le timing est respecté…
…mais il y a quand même un truc qui cloche. Tout le monde le voit, sauf la personne qui parle. Ce n’est pas un détail, c’est un éléphant au milieu de la pièce. Mais, perdue par son stress et par l’impossibilité de revenir en arrière… la personne l’ignore.
De toutes façons, il faudrait refaire toutes les diapositives. Car oui, le problème est sur les slides…
Trêve de suspens, voici l’erreur gigantesque :
On ne doit pas pouvoir lire tes slides sans toi
L’une d’entre vous a (déjà) fini ma dernière formation sur la prise de parole. Elle m’a dit que c’était le conseil qui l’avait le plus marquée.
Ce qui rend certaines présentations douloureuses à suivre c’est que le texte est écrit sur les diapositives. La personne se contente de le lire en direct.
Pourquoi est-ce si douloureux ?
Le cerveau lit plus vite qu’il n’écoute
La plupart d’entre nous lisons plus vite que nous écoutons.
un américain adulte moyen lit entre 250 et 300 mots par minute.
une conversation est tenue à 200 mots par minute environ. Le maximum semble être 210 mots par minute si l’on souhaite être compris de tous.
Certains d’entre nous lisent même à 400 voire 500 mots par minute.
Par conséquent, tu n’as plus besoin d’écouter la personne si tu as le texte devant les yeux.
Pire encore…
La voix de la personne devient un parasite
Dur de faire deux choses à la fois. Alors tu n’arrives ni à lire correctement ni à écouter. En plus… tu ne peux pas t’empêcher de lire. Ton cerveau lit tout seul, même si tu ne veux pas. Au moins un peu.
C’est atroce. Je me suis déjà retrouvé à me boucher les oreilles 20 secondes à chaque changement de slide pour tout lire. Ensuite je me débouche les oreilles et j’écoute ce que dit la personne.
Essaie, tu verras c’est une technique efficace pour soulager un peu la douleur.
Dur de lire sans être monotone
L’autre souci c’est qu’il est très difficile de lire de manière enthousiaste. Tout le monde n’est pas Lucchini. Donc la personne qui présente lit avec une voix ennuyeuse comme la mort.
Pire… parfois elle se perd dans sa propre lecture et elle ne comprend même plus vraiment ce qu’elle lit.
Le pompon sur la Garonne : celle qui lit les slides sur le grand "écran" au lieu de lire sur celui de l'ordinateur
Ça c’est le summum du summum. Déjà que c’est pas fameux quand la personne lit depuis son ordinateur. Si en plus elle lit sur le même endroit que le public, on se retrouve avec quelqu’un qui tourne presque le dos à son public.
Si les gens n’ont pas besoin de toi pour comprendre le PowerPoint il y a un souci
Je le redis : on ne doit pas pouvoir le comprendre sans toi. Sinon, à quoi bon t’écouter ?
Tu imagines si tu allais au cinéma et que les sous-titres s’affichaient paragraphe par paragraphe ? Plutôt que ligne par ligne ?
Alors, je sais… la tentation est forte de faire ce qu’on appelle un slidument, c’est-à-dire un format hybride entre les slides et le support de synthèse. Mais, du coup, on se retrouve avec quelque chose qui a les inconvénients des deux mondes sans en avoir les avantages.
Un PowerPoint bien fait contient donc généralement une phrase maximum par diapositive, écrite en très gros. C’est un support qui, comme son nom l’indique, vient donc supporter le propos et non pas l’éclipser ni le répéter.
D’ailleurs, parfois la bonne décision est de venir sans support, sans PowerPoint.
Comment choisir ce qu’on met dans le PowerPoint ?
Ce qui m’amène à mon dernier point : on met quoi dedans ? Et bien il faudrait un article entier pour en parler. Ou bien… une formation.
C’est ce que j’ai fait. Dans ma dernière formation : Préparer une prise de parole : ma méthode complète
On voit ensemble, pas à pas, comment faire des slides percutants.
Mais pas que… on voit surtout comment penser la structure de ta présentation pour qu’elle soit pertinente et captivante.
Il ne te reste plus que quelques heures pour en profiter au tarif préférentiel de lancement. Demain ce sera trop tard : le prix aura triplé. Chaque fois j’ai quelqu’un qui se décide le lundi et donc paie la formation plein pot. Ça m’arrange mais je me dis que c’est dommage ! À quelques jours près…
Alors si tu hésites, prends-la maintenant… et au pire je te rembourse si tu as des regrets les jours suivants.
Voici le lien pour en profiter : https://nicolasgalita.podia.com/preparer-une-prise-de-parole-ma-methode-complete?coupon=PPAROLE-REGULAR
Une toute dernière chose
Hier il s’est passé un truc de ouf. Grâce à vous. J’ai décidé de fêter ça. Mais comme ça faisait beaucoup dans un seul email, je vais te renvoyer un email à midi.
Y’aura une annonce à ne pas manquer.
À tout à l’heure…