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J'ai vu une psy(chologue) fin 2019 lorsque je travaillais dans un boulot hyper toxique.

les freins avant d'y aller :

- le prix

- ne pas savoir exactement quoi lui demander

les freins qui font que je n'ai aucune envie d'y retourner :

- globalement j'avais déjà fait tout son boulot dans ma tete donc elle a pas dit grand chose de plus que "vous avez raison", du coup j'avais pas besoin d'elle (hormis la validation de ce que je disais)

- j'étais pas en confiance, elle était de l'autre côté d'un bureau, je me sentais pas bienvenue.

en réalité tout le boulot pour sortir de cette spirale toxique a été fait avec une kinésiologue (oui je sais, fakemed, ne me tapez pas).

j'avais fait la connaissance de cette dame via les parents d'élèves et elle lançait son activité donc je me suis dit: pourquoi pas

la kinésio, en gros : elle dit des phrases ou me fait répéter des phrases et tient mon poignet pour ressentir mes réactions involontaires et explorer ou pas.

pourquoi ça a aidé : déjà, la séance est longue (1h30), elle prend vraiment le temps d'écouter, elle se tient proche de moi, je me suis sentie en confiance, j'ai beaucoup pleuré.

mais je sais bien que ce n'est pas la kinésiologie qui m'a aidée, c'est la personne.

et je sais aussi que ce n'est pas la psychothérapie qui ne m'a pas aidée, mais la personne.

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J'ai vu des psy presque toute ma vie, je n'ai jamais rien payé. Je vais en CMP et iels sont très bien. J'ai pas besoin de calculer a qui je dis quoi et est ce que ça va être répété ou pas. Je vide mon sac sans risque et ça fait du bien. Je suis auteurice et honnêtement j'écris mieux quand je vais bien, le mythe de l'auteur torturé m'a toujours gonflé. Bref, c'est tellement automatique chez moi que je ne me suis jamais posé de questions, je me sens mal donc je vais voir un.e psy et c'est tout. Au début j'étais lae seul.e car j'ai toujours été un peu le mouton noir de la famille mais maintenant de plus en plus d'entre eux le font aussi et on ne me vois plus pareil. (Iels me font le coup pour tout, je fais un truc, on me regarde de travers, jusqu'au jour où iels pigent et font pareils, sauf qu'entre temps j'ai fais un autre truc considéré comme chelou bref je m'en sors pas mais je m'en fiche)

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Étonnamment, j'avais assez peu de freins. Je n'avais aucun a priori sur le sujet étant plus jeune, et quand j'y suis allé la première fois, j'avais 20 ans, et mes parents en avait également vus récemment dans le cadre de leur divorce. Et m'avaient plutôt encouragé dans cette démarche que j'avais initié seul.

Après, il y avait les classiques freins liés au coût et surtout au temps.

Par contre, j'ai pu voir la différence concernant ma copine de cette époque. Ayant eu passage bénéfique chez le psy, je l'avais encouragée à en voir un également. Mais, clairement, pour son père, c'était inenvisageable de la laisser faire. Je pense qu'il considérait ça comme un aveu de faiblesse, et que chacun était capable de se débrouiller seul. En quatre ans que je l'ai connu, c'est probablement la seule fois où j'ai vu la colère dans le regard de son père et j'ai dû laisser tomber le sujet, voyant que je n'arriverais jamais à le convaincre.

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J'ai commencé à voir une psy depuis un an.

J'ai eu du mal à sauter le pas car:

- je me disais que mes problèmes n'étaient pas assez grave pour aller voir une psy, j'avais peur qu'elle me dise que je faisait une montagne pour rien et que j'avais pas besoin d'elle. J'avais aussi peur qu'elle me dise que j'étais folle (vu que j'avais aussi un peu cette croyance que "les psy c'est pour les fous").

- j'avais peur qu'elle me prescrive juste des médicaments plutôt que m'aider à gérer mes problèmes sans. Je ne sais pas trop d'où m'est venue cette idée mais je me voyais déjà droguée aux médicaments avec plus de problèmes qu'à l'arrivée.

- le prix me disuadais beaucoup

- j'appréhendais aussi la réaction de mon entourage, je ne savais pas comment dire que je voyais une psy sans que ça soit bizarre. Je pensais que j'allais devoir le cacher. Au final la plupart des gens de mon entourage ont bien réagi. Ils ont juste dit "ah ok, c'est cool que tu te lances dans cette démarche" et certains plus proches m'ont demandé ce qui m'avais motivée et si allais bien. Ce qui a donné lieu à des discussions plutôt sincères et intéressantes.

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Je fréquente la sphère psy depuis longtemps.

Mais la première fois qu’il en a été question, il y a TRÈS longtemps, j’avais refusé, sous prétexte que "je n’étais pas folle".

Quelques années plus tard, après la mort de mon amoureux de l’époque, j’étais dans un tel état, tout en miettes, que la question s’est posée. Je suis allée au CMP, où une psychologue sympa n’à pas réussi à me faire ouvrir le bec.

Et puis des amis m’ont conseillé un psychanalyste lacanien ( si si, ça existe en province !)

Là, allongée sur mon divan, je pouvais contempler le plafond sans rien dire de toute la séance.

Et puis un jour, la résistance a fondu, ça s’est débloqué et il est difficile de me faire taire, à présent.

Il est tout à fait possible que je sois folle, mais beaucoup de ménage a été fait dans mon asile personnel.

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Sep 26, 2022·edited Sep 26, 2022

Le temps et l'argent pour moi

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Sep 26, 2022·edited Sep 26, 2022

Je ne sais pas si on peut parler de frein, car j'ai déjà consulté, mais là j'ai du mal à m'y remettre.

J'ai vu plusieurs psys en +10 ans au gré de mes déménagements, et la dernière que j'ia consultée était super, mais elle a brutalement interrompu la cure pour cause d'arrêt maladie.

Là j'ai peur de galérer à trouver un aussi bon psy, car la dernière était certes top, mais celle d'avant.... Était cringe. Et j'ai peur d'être déçue, d'en quelque sorte sentir que je "gâche" mon temps (et mon argent hein).

L'autre blocage : j'ai du mal à concilier ça avec tous les autres éléments de ma vie, ou plutôt, j'ai peur que ça m'oblige à renoncer à d'autres choses. Par exemple, je fais du sport le samedi matin, ça m'a fait énormément de bien. Autant que la psychothérapie. Mais le seul créneau ok pour moi pour une thérapie comme pour le sport serait... Le samedi matin. Sinon je dois faire du télétravail, ce qui n'est pas toujours évident.

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C'est intéressant ce que tu dis, notamment sur le mythe de l'artiste malheureux mais aussi sur ta culture et l'ascendant du psy.

De mon côté c'était plutôt par peur qu'il•elle dise exactement ce que je n'avais pas envie d'entendre.

Et aussi parce qu'après avoir reçu des propos odieux d'une professionnelle (accompagné de violences gynécologiques tant qu'à faire), j'avais pas envie de faire confiance à un•e autre inconnu•e.

J'y ai été un peu depuis, mais épisodiquement. D'une séance à l'autre j'étais parfois mitigée, mais j'ai bien aimé que quelqu'un soit payé pour m'écouter, sans me couper, sans me restreindre.

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Sep 26, 2022·edited Sep 26, 2022

Les 3 principaux freins que j'ai eu sont :

1- le prix

2- me dire que c'est plutôt pour les personnes qui ont de vrais problèmes et traverser des moments particulièrement difficiles.

3- trouver un psy qui paraît "bien" et prendre le 1er rdv sans annuler. Une simple friction pouvait m'empêcher de sauter le pas.

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J'ai vu une psy pour la première fois il y a 3 ans, quand mon médecin me l'a recommandé suite à un début de dépression.

J'avais plus où moins toujours eu envie d'aller voir un.e psy. Je me souviens demander à mes parents si je pouvais. Ils m'ont répondu que je n'étais pas folle. je sais que j'ai intériorisé en partie cette remarque. mes autres blocages :

- très peur de ne pas trouver "le bon psy". J'ai eu un proche qui était allé chez le psychiatre et ça ne se passait pas bien du tout.

- peur de ne pas savoir quoi dire

- peur que ça rate, qu'on ne sache pas m'aider : dans ce cas quelles auraient été mes possibilités

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La thérapie oui.. la psychothérapie non...

Pour trois raisons :

- Les thérapeutes (tous profils) sont généralement plus ouverts, plus à l'écoute et surtout pas de chimie médicamenteuse. Le psy' a (selon moi) cette arrogance de penser tout savoir et de ne pas entendre les autres formes de thérapie qui peuvent mieux aller à certains patients.

- J'ai cette crainte d'un diagnostique psy qui m'enfermerait dans une case voir pire... me ferait médicamenter... alors qu'un thérapeute n'a pas ce droit donc pas de risque.

- Et puis les thérapeutes ne regardent pas la montre, on n'a pas l'impression de déranger, ils sont vraiment là pour s'intéresser à nos progrès et pas au billet de la fin.

Par contre j'ai lu beaucoup la notion d'argent; je peux entendre mais perso je trouve cela important de payer pour cet acte. Selon moi, ne pas attendre la prise en charge de la sécu c'est être acteur de son bien être et investir pour soi. Comme on investi dans une formation ou dans une paire de basket...

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Mes freins étaient

1-le coût. Donc cela a orienté mon choix, à 2 reprises, vers des psychiatres psychologues.

2-la crainte que cela ne change rien à mon mal être. Ça a été le ca s avec ces 2 premiers essais.

3-comment trouver le thérapeute avec qui ça fonctionne. J'ai un bon contact avec les 2 suivantes mais 0 impact positif.

4-la crainte de tomber sous l'emprise d'une personne. J'ai eu cette désagréable impression avec le 5ème psy. Je voulais être actrice de ma thérapie, il me répondait que tout devait se passer en séance. 90 € / h. Il n'était pas toujours à l'heure pour commencer, mais pour finir si. Quand je lui ai dit que je voulais arrêter de travailler avec lui, il n'en croyait pas ses oreilles puis m'a semblé - fugitivement - penaud. Mauvais souvenir.

5-avec les expériences, je me suis rendu compte su'une heure ou pire, 30 mn, c'était trop court pour que je puisse arriver à m'ouvrir. Et puis, je ne percevais aucune méthode dans leur approche et cela me dérangeait. Quelques propos m'ont rendu service mais que de temps passé - et d'argent et d'espoir déçu - en vain.

Aujourd'hui je me suis orientée vers une thérapie en ligne et j'ai plus de temps pour réfléchir et m'exprimer. Cela m'aide à y voir plus clair. Pas encore assez de recul pour savoir à quel point cela m'apporte ce que j'en espère (un miracle, donc la barre est haute !)

Le Dr Z, explique dans lune de ses vidéos sur Youtube, comment chercher un psy. Dommage que je ne l'aie pas vue au moment où j'ai commencé. Cela m'aurait évité quelques désillusions.

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Depuis l’âge adulte, j’ai toujours eu envie d’aller voir un.e psy. Cependant, je n’ai franchi le pas que lorsque j’y ai été « obligé ».

J’avais peut-être « peur » (c’est un grand mot) du jugement des autres (psy = problèmes). Et le prix était probablement aussi un des freins avant (devoir payer « juste » pour parler : et pourtant ça fait tellement toute la différence d’avoir quelqu’un de former à l’écoute en face)

2 ans et demi que j’ai entamé une thérapie : aucun regret.

Après plusieurs « sondages » autour de moi, les quelques freins qui reviennent :

- peur de souffrir en soulevant des épisodes du passé, pas envie de « raviver » des souvenirs

- jugement de l’entourage

- ne voit pas l’intérêt

- tarif

- pas envie/besoin de parler (réponse souvent masculine)

- trouver la bonne personne

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Actuellement, je vois un psy tout les mois depuis plus d'un an, mes freins étaient les suivants :

1. Peur de choisir la mauvaise personne, une personne avec qui ça match pas et de devoir en chercher un autre et devoir dire à celui-là que ça n'allait pas.

2. Appeler pour prendre rdv, je déteste le téléphone et doctolib est peu développé dans ma campagne.

3. Devoir justifier les absences répétés au travail, le télétravail m'aide bien sur ce point.

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Je pense que les principaux problèmes sont:

1. Admettre qu'on a un problème (on préfère confesser les problèmes des autres)

2. Admettre qu'on n'arrive pas à le résoudre tout seul (c'est par définition douloureux)

3. Oser dépasser les préjugès sociétaux sur la psychothérapie en général

4. Le calvaire de "Comment on trouve le bon psy?" aka "je ne sais même pas quelles questions poser pour les distinguer, et personne n'a de rendez-vous de toute façon"

5. Le non remboursement par la sécurité sociale. Le lobby des médecins a été très efficace pour éviter que ça se fasse, au profit des "médecins psychiatre psychologues" (médecin dans le titre, donc c'est sérieux et remboursé). A Berlin c'est plus simple par exemple

6. Ensuite on peut avoir la malchance de tomber sur un, voir deux psys qui ne sont pas le bon. Et là il faut avoir le courage d'essayer à nouveau.

7. Enfin si tout se passe bien, est-ce qu'on ose dire aux autres qu'on suit une psychothérapie? En général non donc ça reste un truc marginal au lieu de rentrer dans les moeurs

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Je veux bien croire que c'est mal vu dans la société antillaise.

Mais comme dans à peu près toutes les autres cultures?

Je te rassure (non), c'est très loin d'être entré dans les moeurs chez les blancs, les white et les blancos?

Je m'interroge d'où vient cette impression?

C'est juste une trop petite minorité qui a franchi le pas.

Moi ce que je sais c'est que que j'étais petit, une des pires insultes dans la cour de récré, à part "sale pédé", c'était "va voir ta psy".

Ce que je sais surtout c'est que je vois des tas de gens qui devraient voir une psy et qui ne le font pas.

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1. Je connais en perso que des psy que je trouve totalement pas équilibrées et donc je me dis que c'est pas ce genre de personnes qui pourraient m'aider à avancer dans la vie.

2. Je n'ai pas de médecin traitant, je ne suis pas vaccinée, je vois quasiment jamais de médecin, donc c'est pas spontané pour moi.

3. Je travaille beaucoup sur moi, je parle et écoute beaucoup, j'essaie d'être une meilleure personne constamment, donc je n'ai pas l'impression que ça m'apporterait bcp.

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Je vois une psy, depuis longtemps. Aujourd'hui, j'ai plus de questionnements sur comment arrêter.

Ce que je craignais avant de commencer, c'est surtout que le/la psy me sorte que des propos bateaux, qu'il.elle enfonce des portes ouvertes. que je n'apprenne rien, en fait.

Je ne suis pas vraiment rassurée sur ça, mais bon, y a des fulgurances qui me font avancer.

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Sep 26, 2022·edited Sep 26, 2022

Salut !

Aujourd'hui je vais voir une psy, et j'y étais déjà allée enfant, du coup je n'avais pas de "gros" freins, mais je pense qu'on a un peu toujours la peur d'être jugée. Un autre frein était que je n'étais pas "prête" à y aller, je voulais sentir que c'était le bon moment. Et c'est venu. il faut savoir se faire confiance et ne pas forcément y aller "parce qu'on nous dit qu'il le faut", mais parce qu'on sait qu'on en a besoin.

Et aussi, j'avais peur d'en attendre trop, et du coup d'être déçue des résultats.

Au final, c'est fou ce qu'on peut changer à force de discussions, d'auto-persuasion, de modification de nos méchanismes de pensée...

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Sep 26, 2022·edited Sep 26, 2022

La peur de tomber sur un charlatan (la 1ère m'avait fait cet effet dès la première séance et du coup j'ai mis du temps à refaire la démarche)

La peur de ce qu'il en sortirait

La honte que ça se sache

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