Avant de commencer, je sais que beaucoup de personnes attendent le dernier jour de lancement d’une formation pour en profiter. Et bien… le dernier jour est arrivé. Si tu veux la nouvelle formation Comment vivre de son contenu ? Ma méthode. C’est avant ce soir qu’il faut y accéder (ou alors tu y accèdes au prix triplé, mais c’est ballot).
Ceci étant dit, revenons à notre sujet du jour.
Quand on parle de vivre de son contenu, une question arrive immédiatement : pourquoi si peu de gens le font ?
Si la méthode est fiable, comment expliquer que si peu de personnes essaient ?
L’un d’entre vous m’a écrit tout simplement :
Il y a aussi une belle majorité qui pense que cela ne marche que pour un microcosme.
Je pense qu’il y a de ça.
Je mets cependant un bémol : je crois que beaucoup de gens ont en tête la méthode du blockbuster, du hit. L’idée de “percer”.
Le poison du gratuit
Si tu me suis depuis un moment tu connais mon aversion pour le modèle économique du contenu gratuit.
Attention, ça ne veut pas dire qu’on ne doit pas faire du contenu gratuit. Ce que tu lis actuellement est bel et bien un contenu gratuit. Ce que je veux dire c’est que le tout gratuit est très dangereux.
Dangereux pour notre santé mentale, dangereux pour notre travail et dangereux pour la démocratie.
La démocratie ? T’exagère, non ?
Tu penses ? Alors selon toi qu’est-ce qui explique qu’on ait Zemmour en boucle sur tous les médias ? Pourquoi ne peuvent-ils pas résister ? C’est simple : les médias ont un modèle économique du gratuit financé par la publicité.
Par conséquent, ils ont besoin de faire une audience énorme. Peu importe qu’elle soit qualifiée ou pas. Il “suffit” qu’elle soit énorme. Or, quelle est l’émotion qui génère le plus d’audience ?
La colère.
Quelle est la seconde émotion juste derrière pour générer de l’audience ?
La peur.
Or, un média financé par la publicité doit satisfaire les publicitaires. S’il trouve un contenu qui multiplie l’audience, il ne peut pas s’en priver.
Encore une fois : peu importe que l’audience soit qualifiée.
Un média financé par la publicité est donc irrémédiablement tenté de faire des contenus qui créent de la peur ou de la colère.
C’est différent avec un média comme Mediapart qui est financé par les abonnements. Mediapart a tout intérêt à attirer une audience susceptible de payer les abonnements. Donc son contenu gratuit est soumis à une exigence de qualité.
C’est également mon cas. Mon article le plus vu est un article sur Pokémon Go. Il a même été repris par l’Express. Je pourrais faire ce genre d’articles toutes les semaines, ça me prend très peu de temps à écrire et ça peut approcher la centaine de milliers de vues en quelques jours.
Mais je ne le fais pas. Pas uniquement par noblesse et amour du contenu du qualité. Mais également parce que ça m’attire beaucoup de vues gratuites de personnes qui n’achèteront pas mon contenu payant. Donc à quoi bon ?
Si tu vends un produit directement à ton audience tu n’as plus besoin de la publicité
C’est aussi simple que ça.
Tu fais déjà du contenu gratuit
Je vous ai demandé ce qui vous empêchait de vivre de votre contenu. Une de vos réponses a été :
Pas de contenu à proposer ça compte comme raison ?
Logique.
Mais, quand on y réfléchit bien on produit déjà énormément de contenu gratuit. Sauf qu’on le fait pour des applications qui vivent de la publicité : Facebook, Instagram (et donc Facebook), Whatsapp (et donc Facebook), YouTube (et donc Google), Twitter (et donc… non… pas encore).
Nous nous proposons gratuitement de remplir ces réseaux de contenu. Certes, on pourrait dire que c’est du contenu de basse qualité. Mais sans ce contenu, il n’y a plus de réseau social, il n’y a plus de publicité à vendre.
On m’a envoyé les chiffres d’une personne sur TikTok qui explique qu’elle a gagné 70€ ce mois-ci en faisant des millions de vues sur la plateforme…
Pour faire régulièrement des millions de vues (et même 50 000 vues), il faut nécessairement avoir compris quelque chose dans le contenu. Ça ne peut pas être la chance. Elle fournit donc du travail quasiment-gratuit pour TikTok. C’est hallucinant quand on y pense.
“Je n’ai rien à dire”
C’est une des choses qui revient le plus souvent, le fait de n’avoir rien à dire.
C’est normal de le penser. Mais est-ce vraiment possible ?
Comment tu fais quand tu vois tes ami·e·s ? De quoi parlez-vous si tu n’as rien à dire ? Il n’y a pas des sujets qui t’enthousiasment plus que les autres ?
“Je ne sais pas quel thème choisir”
Je comprends. Mais dis-toi qu’il n’y a pas de fatalité : tu peux trouver en cours de route. Moi j’ai commencé en parlant d’emploi et aujourd’hui j’en suis à parler d’antiracisme et de développement personnel.
D’ailleurs… j’ai commencé en parlant du sujet où je savais qu’on serait prêt à me payer car je donnais régulièrement des conseils autour de moi, et j’ai fini en parlant de sujets où je n’envisageais pas de monétiser.
Au final, l’Atelier ressemble bien plus à moi dans ma vie de tous les jours avec mes proches que Dessine-Toi un Emploi. Quand je voyais mes proches je leur parlais rarement des sujets sur mon blog emploi. En revanche, à chaque fois que je vois mes proches je leur parle des mêmes choses qu’ici.
“J’ai peur de dire des bêtises”
Dans ce cas, apprends à solidifier ton processus de recoupement des sources. Mais même si ça arrivait ? Il suffirait de t’excuser.
J’ai dit une bêtise sur le sucre la dernière fois. L’un de vous me l’a fait remonter : j’ai fait mon mea culpa. Comme dans la vraie vie. Est-ce si terrible ?
Dire une bêtise ce n’est pas grave. Ce qui est grave c’est de ne pas s’excuser.
D’ailleurs, le fait de proposer du contenu payant a tendance à réduire les bêtises que tu dis. Premièrement parce que tu vas naturellement t’imposer une plus grande exigence. Ce n’est pas pour rien si beaucoup d’entre vous me disent que mes emails de vente sont meilleurs que les emails des semaines habituelles : c’est parce que je les travaille beaucoup plus, par peur de décevoir et/ou de déranger.
Deuxièmement, les gens qui paient vont se soucier de ce que tu dis. Quand quelqu’un voit une erreur dans un contenu gratuit, il a tendance à ne rien dire. En revanche, si c’est payant… l’exigence monte. D’ailleurs, mon email sur le sucre c’était précisément pour vendre une formation. C’est ce qui a attiré l’attention de mon abonné. Si c’était gratuit je ne sais pas s’il aurait pris la peine de m’écrire dans le détail.
“Comment proposer quelque chose d’original ?”
Cette question vient encore du poison du gratuit. Dans le modèle du blockbuster on a besoin de se différencier pour faire des audiences gigantesques. Mais si tu vends directement un produit tu as besoin d’une audience beaucoup plus petite. 1 000 personnes peuvent suffire à vivre avec un revenu modeste.
Pour devenir Dominos Pizza tu dois avoir une originalité, c’est vrai. D’ailleurs, c’est une des entreprises dont le cours a le plus monté en dix ans. Si tu avais pris 1 000€ d’actions Dominos en 2011 tu aurais aujourd’hui 13 800€. Alors que si tu avais pris 1 000€ d’actions Apple en 2011 tu n’aurais aujourd’hui “que” 10 800€.
Dominos a donc compris quelque chose, c’est sûr. Je ne suis pas expert mais j’avais commencé à lire des articles qui expliquent que c’est parce qu’ils ont compris comment monter un réseau efficace de livraison, avant même l’avènement des Deliveroo &co.
Mais pourquoi vouloir devenir Dominos ? Tu peux très bien devenir une très bonne pizzeria de quartier.
Et, dans ce cas, tu n’as pas besoin d’originalité. Tu as besoin d’avoir une clientèle fidèle qui aime ce que tu fais. Bien sûr qu’elle pourrait trouver une pizza similaire dans le quartier. Mais elle vient parce que tu développes une relation directe avec elle.
À part le narcissisme, pourquoi Diable chercher à tout prix à être Dominos quand tu peux être une petite pizzeria de qualité ?
“J’ai peur d’un truc dans le futur”
Ici je range toutes les remarques du type : j’ai peur de ne pas pouvoir assurer la régularité. Ou bien : je ne sais pas si je ne vais pas me lasser.
On prend le problème à l’envers quand on fait ça. D’abord essaie, et ensuite tu verras si tu t’ennuies dans 3 ans.
“Où trouver des gens qui veulent mon contenu ?”
Et de manière générale, comment marketer ce que l’on fait ? Vaste sujet auquel je ne peux pas répondre en quelques lignes. Mais une partie de la réponse se trouve dans l’utilisation intelligente du contenu gratuit.
On propose un contenu gratuit contre un email. Ensuite on propose du contenu de fidélisation, suffisamment régulièrement pour développer une relation avec l’audience. Enfin, on propose le contenu payant.
J’imagine que ça doit te rappeler quelque chose. Il y a des chances que tu sois ici parce que tu as vu un article totalement gratuit de moi. Du type “le racisme expliqué à mes amis” ou “il ne faut pas débattre avec l’extrême-droite. À la fin je t’ai demandé ton email si tu voulais encore du contenu gratuit. C’est les emails quotidiens dont celui-ci fait partie. Et… de temps en temps, je te propose des formations payantes. Comme en ce moment.
Ah bon ? Tu proposes des formations payantes ?
Si tu ne t’en es pas rendu compte c’est soit que tu viens d’arriver soit que tu n’ouvres pas souvent les emails.
Blague à part…
C’est le dernier jour pour profiter de la formation Comment vivre de son contenu ? Ma méthode.
Dans cette formation je reprends les fondamentaux de la méthode qui permet de vivre de son contenu. La méthode qu’on m’a moi-même enseignée. C’est une approche qui permet d’arrêter de compter sur la chance et de “percer”.
En effet, grâce à la théorie des 1 000 fans on va se créer un revenu avec une petite audience. Tout le monde peut réunir une petite audience, avec de la méthode. Alors qu’avoir une énorme audience, c’est cool (et encore que) mais aléatoire.
Cette formation, comme d’habitude, dure moins d’une heure et demie. Tu as jusqu’à ce soir pour la prendre. Après ce soir à 23h59, le prix aura triplé.
PS : si tu es premium et que tu veux la nouvelle formation, passe par le code que tu as reçu mardi.