Je regardais le film d’animation Soul quand un des personnages a raconté cette histoire :
Il était une fois, un petit poisson qui souhaitait absolument nager dans l’océan.
Alors il alla voir le plus vieux poissons du récifs et il lui demanda : savez-vous où je peux trouver l’océan ?Le vieux poisson répondit en disant : eh bien tu y es
Le petit poisson surprit rétorqua : mais… ce n’est pas l’océan, c’est de l’eau autour de moi
J’ai l’impression d’avoir cette discussion si souvent. Enfin… je ne suis pas un vieux poisson dans un récif, hein ? Mais je veux dire que c’est une dynamique très courante.
Cette quête insatiable de choses qu’on a déjà. Le nombre de personnes à qui j’ai dit je ne sais pas si tu saurais reconnaître l’amour, même si une personne folle amoureuse de toi se présentait devant toi…
Le nombre de personnes qui me demandent comment dire une chose à quelqu’un et je leur dis exactement comme ça ?
Ce refus de croire que les choses peuvent être plus faciles que ce à quoi on s’attend est surprenant. Mais naturel.
Pour lutter contre cette tendance que j’ai moi-même, j’essaie de toujours me poser une question que j’ai volé à je ne sais plus quel auteur américain : ça ressemblerait à quoi si c’était facile.
L’autre chose que l’on peut faire c’est prendre le temps pour regarder en arrière plutôt que de toujours regarder en avant. En avant, tout est flou, tout est soumis à nos doutes. En arrière, l’histoire est écrite. C’est pour ça qu’on dit que la mort transforme une vie en destin.
J’ai entendu mon prof de philo dire ça une fois en disant que c’était Machin. Mais je ne me rappelais plus qui était Machin. Google vient de me dire que c’était Malraux : La tragédie de la mort est en ceci qu'elle transforme la vie en destin, qu'à partir d'elle rien ne peut plus être compensé.
Je ne sais pas ce que Marlaux voulait dire exactement (et je pense que beaucoup de gens se sont demandés sur à peu près toutes ses phrases ce qu’il voulait dire) mais ici je t’en parle pour souligner le côté apaisant de l’histoire passée.
Ce qui est fait et fait.
Prendre le temps de regarder en arrière nous évite également un autre problème : la vie est un escalier mais tu vis sur une seule marche à la fois. En regardant en arrière tu peux voir l’escalier, les grandes lignes que ta vie prend, les schémas que tu dois répéter, ceux que tu dois fuir.
C’est d’ailleurs un peu le concept d’une psychanalyse. Analyser son passé pour lui donner du sens.
Où ai-je volé ça ?
Je te l’ai dit, ça vient du film Soul de Pixar. J’ai adoré ce film. Je me suis même demandé comment les enfants pouvaient comprendre ce film tellement il est profond. Je ne saurais trop te le recommander !
Pourrais tu me donner un lien pour le film, j ai cherché sur Netflix, prime vidéo, mais rien.Merci de ton retour