Hard choices, easy life - easy choices, hard life.
C’est une de mes citations préférées mais elle est dure à traduire. Ça pourrait donner :
si tu fais des choix difficiles alors ta vie sera facile - si tu fais des choix faciles alors ta vie sera difficile.
Bien sûr… ça sonne développement perso bidon. Mais je crois que c’est vrai si on ne caricature pas.
Tant qu’on ne dit pas des trucs du type tout le monde peut tout faire, etc.
Nous devons composer avec la peur dans nos vies. Mais notre cerveau ne déclenche pas forcément la peur sur les bonnes choses.
Avoir peur de manquer d’argent est une peur justifiée qui peut m’aider à prendre des bonnes décisions pour ma survie financière. Mais avoir peur du regard des autres est quasiment toujours une peur injustifiée en premier lieu.
Alors comment on fait quand on veut diagnostiquer ses peurs ? Voici un modèle en trois étapes que j’ai pris dans le livre Feel-Good Productivity.
Première étape : comprendre sa peur
On commence par se demander pourquoi je ne fais pas telle chose. L’auteur raconte qu’il a mis 7 ans avant de lancer son business. Il a l’idée de sa chaîne Youtube en 2010 mais ce n’est qu’en 2017 qu’il va tourner la première vidéo :
Je voulais créer une chaîne YouTube depuis 2010. Mais à chaque fois que j'envisageais de tourner cette première vidéo je sentais une force qui m'empêchait de franchir le pas. Au début, j'ai pensé que je repoussais l'échéance à cause de mon perfectionnisme.
Mais avec le recul, je me rends compte que j'avais tort. J'étais perfectionniste pour beaucoup de choses - les examens, me faire des amis, mes tours de magie - mais cela ne m'a pas empêché de m'y mettre.
Quelque chose d'autre me retenait : la peur. La peur de l'échec, la peur du jugement, la peur de ne pas être à la hauteur.
Pendant des années, la voix de la peur dans ma tête n'a cessé de me dire : “Il n'y a aucune chance que ça marche” et “Tu n'es pas assez bon pour y arriver, alors à quoi bon essayer ?”
En fin de compte, je n'ai pas créé de vidéo jusqu'en 2017. La principale raison pour laquelle il m'a fallu près de dix ans pour surmonter cette peur est que je ne la comprenais pas. Je n'avais pas les mots pour expliquer ce qui m'empêchait de filmer ces vidéos.
Je pensais que j'étais simplement paresseux ou que je manquais de motivation, ce qui alimentait mon doute et mon discours négatif sur moi-même. Mais une fois que j'ai commencé à comprendre le rôle que la peur jouait dans ma vie, j'ai pu l'identifier comme le principal obstacle qui se dressait entre moi et mes ambitions.
Deuxième étape : réduire la peur
L’exercice 10/10/10 peut-être un bon début. En se demandant :
Si je fais la chose qui me fait peur, à quoi ressemblera ma vie dans 10 minutes, dans 10 semaines et dans 10 ans ?
Un autre exercice que tu peux faire c’est le scénario du pire. Ok en fait au pire du pire il se passerait quoi si je faisais ça ?
Et, ce qui est magique c’est que rien que mettre des mots sur ce qu’est le pire du pire ça va déjà diminuer la peur.
Troisième étape : surmonter la peur
Sur certaines peurs, ce qui va fonctionner c’est se rappeler que les autres ne se préoccupent pas de nous autant que ce qu’on croit. Si tu fais un truc mauvais, très souvent la réaction des gens ce sera de l’ignorer.
L’autre technique que je n’arrive pas à appliquer car j’arrive pas à le faire sans rigoler c’est de se construire un personnage courageux. Tu dis ok là je me mets dans la peau de ma version héroïque. Ma version héroïque elle a pas peur, elle fait les choses.
Cet effet existe vraiment et la science l’appelle l’effet Batman.
Tu te construis un alter ego :
L'effet Batman a été identifié pour la première fois par une équipe de chercheurs dirigée par le professeur Rachel White de l'université de Pennsylvanie. Rachel White et son équipe voulaient savoir si l'adoption d'un alter ego pouvait améliorer l'approche d'un enfant face à une tâche.
Ils ont conçu une étude impliquant un groupe d'enfants âgés de quatre à six ans.
Les enfants ont été répartis en trois groupes. Le premier groupe n'a reçu aucune instruction spécifique. Le deuxième groupe a été invité à réfléchir à ses propres sentiments et pensées. Enfin, le troisième groupe a été invité à se mettre dans la peau d'un super-héros ou d'un autre personnage qu'il admire, comme Batman ou Dora l'exploratrice.
Les enfants ont ensuite été suivis pendant qu'ils tentaient d'accomplir la tâche. Les chercheurs ont fait une découverte fascinante. Les enfants à qui l'on a demandé de s'imaginer en super-héros ou en d'autres personnages ont fait preuve d'une maîtrise de soi, d'une concentration et d'une persévérance nettement supérieures à celles des enfants des deux autres groupes.
Cette découverte met en évidence que lorsque nous incarnons les traits d'un alter ego confiant et sans peur, nous pouvons puiser dans un réservoir de courage et de détermination que nous n'avons peut-être pas l'impression de posséder.
L’exemple le plus célèbre de cette technique c’est Beyoncé qui dit qu’elle a un alter ego qui s’appelle Sasha Fierce et qui l’aide à créer :
Possédée par un personnage qu'elle a elle-même créé de toutes pièces, la chanteuse a réussi à devenir la chanteuse qu'elle rêvait d'être, libérée des regards extérieurs et protégée par son alter ego.
Les fondements de la productivité
Pourquoi parler de peur alors que cette semaine on parle de productivité ? Parce que si on veut puiser dans la puissance d’une productivité agréable et épanouissante, il faut aussi retirer ce qui crée le stress et qui nous sape le moral.
Bien sûr, il y a des techniques de productivité, des outils. Mais ça c’est de la surface. Si la profondeur n’est pas réglée alors ça t’emmène dans le mur. Tu peux te mettre à avoir une énorme productivité pour faire des trucs inutiles et nocifs pour ton bien-être.
Voilà, c’est la toute dernière fois que je te relance. J’ai sorti une nouvelle formation
PRODUCTIVITÉ RELAXÉE : la productivité sans la culpabilité
Et c’est la dernière fois que je te dis que tu peux la prendre au tarif de promo et donc économiser 50%. Dans moins de 6 heures, ça sera trop tard :
PS : Si tu es premium, utilise ton lien spécial, pas celui ci.