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[Micro-Pensée] "Si tu ne sais pas ce qui te rend triste tu ne sais pas qui tu es, ni à qui tu tiens"
J-9 avant la fin de l’offre de lancement de l’accès premium :
« Si tu ne sais pas ce qui te rend triste tu ne sais pas qui tu es, ni à qui tu tiens »
J'ai entendu cette phrase de la bouche d'un ex-espion de la DGSE (mais j’ai perdu la source).
Souvent quand je dis que j'aime la tristesse, on me regarde avec surprise. Je n'aime pas le spleen : cette tristesse sans raison qui nous touche parfois. En revanche j'aime la tristesse. Celle qui vient d'une rupture amoureuse ou de la fin d'une amitié.
Car la tristesse me permet de me retrouver avec moi-même et de savoir quelles sont les limites de mon âme. Ce qui me rend triste c'est ce que j'ai perdu et que j'aimais. Donc ça me renseigne aussi sur ce que j'aimais.
On est beaucoup moins lucides sur nos propres émotions qu'on veut bien l'admettre et souvent il m'arrive de ne plus savoir si j'aime quelqu'un. La puissance de la tristesse après son départ vient me rappeler que oui.
Mais au-delà de son utilité, j'aime la tristesse comme expérience de vie. J'aime la vie, donc j'aime ses expériences. Toutes ses expériences.
Je me retrouve complètement dans la chanson de Camélia Jordana :
Non, non, non, non
Je ne veux pas l'oublier
Non, non, non, non
Je ne veux pas m'en passer
J' veux juste aller mal
Et y'a pas de mal à ça
Non, je ne veux pas aller mieux
À quoi ça sert d'aller mieux ?
Non, je ne veux pas m'habiller
Non plus me maquiller
Laissez-moi m'ennuyer
Arrêtez avec vos questions
Si tu veux retrouver la source de la citation du titre, tu peux toujours essayer de regarder par ici, je suis quasiment sûr que c’était dans cette vidéo. Mais je ne retrouve plus la phrase :
[Micro-Pensée] "Si tu ne sais pas ce qui te rend triste tu ne sais pas qui tu es, ni à qui tu tiens"
Gnothi seauton, et la tristesse en est un chemin.
Et en même se rendre compte de la force de nos amitiés ou de nos amours quand on les perds c'est encore plus triste !