Ma méthode pour trouver sa voie. Même quand on n'a pas de passion
Aujourd’hui je te partage à nouveau l’email que j’avais écrit pour parler de ma formation sur la passion.
As-tu déjà entendu ces trois phrases ?
Phrase #1 : La meilleure stratégie de carrière est de suivre sa passion.
Phrase #2 : Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras plus besoin de travailler.
Phrase #3 : N’importe qui peut trouver le métier de ses rêves, ça demande juste du courage
J’ai moi-même dit ces phrases. Parce qu’elles reposent sur une vérité : on passe tellement de temps à travailler que c’est une folie de ne pas aimer ce temps.
Aimer son travail est une bénédiction.
Imagine te coucher le dimanche et être impatient de reprendre ? Imagine que pendant les vacances d’été, ton job te manque…
C’est mon cas. J’enseigne et ça me rend heureux. Mon job est une source de bonheur. Quand je suis en vacances trop longtemps, mon job me manque.
Pourtant, je m’étais dit que je ne pourrais jamais enseigner… je croyais qu’il fallait forcément être prof à l’éducation nationale. Or, je ne me vois pas fonctionnaire : je ne me vois pas dépendre d’un Jean-Michel Blanquer. Donc j’avais renoncé. Jusqu’au jour où j’ai découvert qu’on pouvait être formateur et enseigner à des adultes.
Une fois on m’a dit “je crois qu’on ne peut pas être heureux en étant salarié”.
J’ai répondu “bah pourtant je suis grave heureux ! Ce qui rend malheureux c’est les jobs où t’es pas libre… mais là je me sens plus libre que quand j’étais entrepreneur. Je travaille quand je veux, d’où je veux”.
Peut-être que tu te dis que j’ai de la chance ? On me dit souvent que j’ai de la chance. Je peux m’arrêter de travailler à 15 heures pour prendre un verre avec une pote, puis reprendre le travail de 18 à 20h.
Je peux prendre le métro uniquement à des heures où y’a personne dedans.
Mais surtout, je me lève rarement avant 09h30. Parce que je déteste me lever plus tôt que ça.
Bien sûr que j’ai eu de la chance. Mais pas que. Tout me poussait à être consultant, moi aussi. Sauf que j’ai eu la chance d’être traumatisé pendant un stage. J’ai passé un an à m’ennuyer, à détester ce que je faisais. J’ai alors décidé que l’argent ne pouvait plus être mon critère principal pour choisir un job.
J’ai donc choisi une voie où je gagnais beaucoup moins que tous mes camarades d’école. Y’a toujours un prix à payer. Dans mon cas il se chiffrait à plusieurs milliers d’euros par an de moins. C’était le prix pour avoir un job avec autant de liberté. Un job qui me passionne. Un job où je pouvais passer mes journées à écrire et enseigner. Deux choses que j’adore.
Chaque fois que j’y pense je bénis le ciel d’avoir pu connaître ça si tôt. Même si, paradoxalement, ça m’a rendu quasiment inemployable. Quand je quitterai l’entreprise où je suis, personne ne pourra m’embaucher à mes conditions.
Voilà pourquoi les gens comme moi te rabâchent sans cesse de trouver ta passion. Parce que ça bouleverse la vie. On me paie pour quelque chose que je serais prêt à payer pour faire. Je vis vraiment la phrase choisis un travail que tu aimes et tu n’auras plus besoin de travailler.
On vous dit ça parce qu’on veut vous partager cette bénédiction.
Mais on a tort.
On suit une voie qui nous emmène dans le mur
Parce que le souci c’est que ce conseil est mauvais. Je ne comprenais pas pourquoi il marchait si mal. Je me rendais bien compte que très peu de personnes à qui je le disais changeaient leur trajectoire. Mais pourquoi ?
Jusqu’à ce que je comprenne : le plus dur c’est pas de suivre ce qu’on veut faire, c’est de savoir ce qu’on veut faire.
Or, beaucoup d’entre nous abandonnons cette question : elle fait trop peur. Je me rappelle qu’elle m’angoissait quand j’étais étudiant. Quand j’avais 18 ans, je n’avais aucune idée du métier que je voulais faire. Mais j’avais la chance de comprendre que c’était une folie de savoir.
Je me rappelle d’une camarade qui m’avait expliqué son plan de carrière après le bac. Ça allait jusqu’à sa retraite. Et j’ai pensé :
Mais… ça veut dire que tu vas suivre un plan rédigé par un enfant de 18 ans ? Tant qu’à faire, fais déjà le plan de ton enterrement, aussi ?
Mais le déni ne marche pas non plus. On se laisse tenir par la main. On écoute ce qu’on nous dit de faire. On se ferme le moins de portes possibles… sauf qu’à force de ne fermer aucune porte, on est dans la merde quand on finit nos études et qu’il y a encore plein de portes ouvertes. Puisqu’on a pas pris le temps de l’introspection profonde.
Ce truc de ne pas fermer des portes est typique de l’école de commerce. Du coup j’ai plein de camarades qui se sont jamais arrêtés sur le chemin.
On nous a dit : “quand on des bonnes notes en seconde il faut faire une terminale S/une terminale générale”
Alors on a fait.
On nous a dit : “quand on des bonnes notes en terminale générale il faut faire une prépa”
Alors on a fait.
On nous a dit : “quand on a de bonnes notes en prépa il faut faire une bonne école de commerce/d’ingénieur”
Alors on a fait.
On nous a dit : “quand on a fait une école de commerce, on peut devenir consultant ou auditrice”.
Alors, autour de moi, ils ont fait.
C’est là que moi j’ai dit : quoi ? Mais c’est NUL.
Mais autour de moi, la majorité a fait : ils étaient entrés rêveurs, ils sont ressortis consultants. Nous avions eu accès au plus hautes études, celles qui permettent de faire à peu près tout, mais la moitié d’entre nous sommes devenus consultants.
Consultant·e, de ce que j’en ai compris, c’est un métier qui consiste à mettre un costard ou un tailleur pour faire des powerpoint devant un client.
Ou alors auditeurs…
De ce que j’ai compris c’est mettre un costard ou un tailleur pour comparer des fichiers Excel pour des clients.
Le problème ce n’est pas le métier en soi : on peut s’y épanouir. Le problème c’est que beaucoup des personnes que je connais ne sont PAS épanouies dans ce métier. Elles me disent des trucs comme “moi j’aurais voulu travailler dans l’environnement”.
Je réponds “bah… t’as un bac+5, tu peux, non ?”
“Non…je suis trop bien payé maintenant, je ne retrouverai plus ce salaire”
Bloqués.
Si tu as lu ce mot avec la voix d’Orelsan, toi et moi on est ensemble.
Le chemin tracé dans une carrière que tu détestes
Si tu as fait comme nous, tu as donc fini par être sur une sorte de rampe de lancement.
Un peu comme si tu te retrouvais dans un avion qui va dans un endroit que tu n’aimes pas. Toi, tu étais dans un aéroport, tu savais pas trop où aller… puis de fil en aiguille te voilà dans un avion qui va dans le JeDétesteMonJobLand ou en République de JeMeFaisChier.
Tu arrives là-bas… et voilà… 41 ans à tirer jusqu’à la retraite.
Tu as fini par accepter que c’était normal. Tu vois des gens qui ont des vocations, des passions. Mais toi tu ne ressens rien de tel. Tu es dans le mauvais avion. Tant pis. Au final, tu ne sais même pas si tu avais un pays qui te plaisait. Donc il n’y a pas de bon avion pour toi. Tant pis.
Toi, tu n’as pas de passion
Bah oui. Ils sont marrants les gens à dire “suis ta passion”. Si t’as pas de passion, tu fais quoi ?
Aucun métier ne te donne envie. Ou alors que des trucs inaccessibles genre : chanteur, astronaute, humoriste…
Même dans ta vie perso, tu aimes des choses banales : voyager, faire du shopping, aller prendre des verres…
Tu n’as rien de spécial. Rien ne t’attire plus que ça. Ou, en tout cas, les trucs qui te passionnent ne permettent pas de faire un métier.
Mais la bonne nouvelle c’est que nous sommes tous comme ça. Ne rien avoir de spécial n’est pas quelque chose de spécial. Par définition.
Je le redis : tu n’es pas spécial·e parce que tu n’as rien de spécial. C’est pareil pour tout le monde, sauf que personne ne l’avoue. Même les gens comme moi qui sont passionnés par quelque chose sont passés par la même phase que toi.
En 2002, une équipe de recherche menée par le psychologue canadien Robert J. Vallerand a fait passer un questionnaire exhaustif à un groupe de 539 étudiants d’université canadienne. Le questionnaire avait pour but de répondre à deux questions : ces étudiants ont-ils des passions ? Et si oui, lesquelles ?
À ton avis, les gens ont répondu quoi ?
Toi tu aurais répondu quoi ?
Pose-toi vraiment la question avant de lire la suite…
Genre, là maintenant…
… c’est bon ?
Voilà leurs réponses :
84% des étudiants interrogés ont été identifié comme ayant une passion. (…) Voici le top 5 des passions identifiées : la danse, le hockey (les étudiants étaient canadien, on le rappelle), le ski, la lecture et la natation.
On est en 2002, au Canada. Probablement que le top 5 en 2023, en France, serait différent.
Mais tu as compris l’idée.
Du coup… on a un problème…
Ta passion n’est pas utile sur le marché du travail
C’est pas que tu n’as pas de passion… c’est que tes passions ne se monétisent pas directement sur le marché du travail. Il est là le vrai problème.
La danse, le hockey, le ski, la lecture et la natation ça ne remplit pas l’assiette. Ou en tout cas ça ne le fait que pour très peu de gens. Il n’y a pas de métiers réalistes liés à ces passions.
On te dit de suivre tes passions. Mais comment faire si aucune ne mène à un métier ?
D’autres te disent :
y’a un truc génial qui s’appelle l’Ikigai, ça vient du Japon et ça permet d’identifier sa raison d’être. Il suffit de lister ce que tu aimes, ce que tu sais bien faire, ce dont le monde a besoin et ce qui rapporte de l’argent. L’intersection entre ce que tu aimes et ce que tu sais bien fait c’est la passion. L’intersection entre ce que tu aimes et ce que dont le monde a besoin c’est la mission… Mais surtout l’intersection entre les quatre c’est l’Ikigai. C’est ça que tu dois chercher.
Okay… mais du coup… si y’a rien à l’intersection ? Si y’a rien que tu aimes faire, que tu saches bien faire, qui rapporte de l’argent et dont le monde a besoin ? Ça te fait une belle jambe.
Dans le cas du ski et de la natation, peut-être que tu aimes et que tu sais bien en faire… mais qui va te payer pour ça ?
Monter ton entreprise ne va rien changer
Souvent on me dit “non mais je vais monter ma boîte et ce sera bien”. Alors, premièrement, c’est souvent un fantasme pour se rassurer. Car quand je dis “pourquoi tu ne le fais pas maintenant”, la réponse est toujours creuse. Mais, dans les cas où c’est quelque chose de concret, on peut vite déchanter.
Ça a été mon cas. J’ai commencé par monter mon entreprise et j’ai vite déchanté.
On dit que c’est cool d’être son propre patron…
Bah ça dépend : on fait quoi si on n’est pas un bon patron de soi-même ?
J’ai bien aimé l’expérience de l’entrepreneuriat mais c’était moins, beaucoup beaucoup BEAUCOUP moins bien que mon CDI actuel.
Oui, oui. Je préfère les journées de mon CDI que les journées de ma vie d’entrepreneur. Entrepreneur est une voie comme une autre. Ce n’est pas une solution miracle.
Gagner au loto te rendrait misérable
Derrière l’idée de monter son entreprise il y a le fantasme de devenir riche rapidement. Une sorte de loto rationnel. Sauf que… gagner de l’argent ne va pas vraiment résoudre ton problème.
Crois-moi : on s’ennuie vite sans but dans la vie. Je connais des gens qui ont gagné suffisamment pour passer le reste de leur vie sur une plage… ça les amuse 6 mois, un an… parfois deux ans… mais au bout d’un moment ton cerveau dépérit s’il n’a pas de stimulation.
À cet égard, l’expérience de Jim Carrey est glaçante :
Je crois que je viens d'arriver au moment où je réalise que j'ai tout ce que tout le monde a toujours désiré mais que je suis toujours malheureux. Et, continuer d'être malheureux est un choc quand on a accompli absolument tout ce dont on avait rêvé et même plus. J'ai donc eu une prise de conscience : "Mon Dieu, ce n'était donc pas ça l'essentiel". Je souhaite à tout le monde d'être capable d'accomplir ce que j'ai accompli, afin de le découvrir.
L’argent va t’apporter la liberté et du temps pour chercher mais il ne va pas te donner une raison d’être.
Suivre sa passion est un raisonnement à l’envers
Voilà ce que j’ai fini par comprendre. Comment ça se fait que tous les gens heureux dans leur job répètent de suivre leur passion ?
Pourquoi je disais ça, moi aussi ?
Parce qu’on confond le chemin et la destination.
On n’a pas suivi notre passion. On est arrivé à un endroit de passion. C’est très différent. Et, une fois arrivé, on dit aux autres “suivez la passion”, en oubliant que ce n’est pas comme ça qu’on a fait.
Steve Jobs est une des personnes qui a le plus popularisé ce conseil de suivre sa passion. Si ce n’est LA personne. Via un discours à Stanford en 2005.
Il faut que vous trouviez ce que vous aimez. Et c'est aussi vrai dans le travail qu'en amour. Votre travail va remplir une grande partie de votre vie, et la seule façon d'être pleinement satisfait est de faire quelque chose que vous estimez important. Et le seul moyen de faire quelque chose d'important est d'aimer ce que vous faites. Si vous n'avez pas encore trouvé, continuez à chercher.
Pourtant… si tu as lu la biographie de Steve Jobs tu sais que les ordinateurs étaient loin d’être sa passion. Sa passion c’était plutôt le yoga. Il n’a pas vraiment cherché à faire Apple. C’était plus un accident qu’autre chose.
D’ailleurs, la plupart de ces trajectoires sont accidentelles. Personne ne peut avoir comme plan :
Je vais écrire en pleine dépression et pauvreté, une histoire qui reprend des éléments du folklore occidental (les elfes, les trolls, les sorciers) mais mélangés aux enjeux de l’adolescence. Ma mère va mourir la première année du projet, ce qui va me permettre d’approfondir ce sentiment chez mon personnage principal.
Mais du coup, je vais être tellement dévastée que je me vais me faire licencier de mon job. Alors je vais prendre un job de prof d’anglais à mi-temps. Ça va me permettre de passer plusieurs années à écrire le plan de toute la saga et le premier tome. Entre temps, je vais me marier, avoir un enfant, mon mari va me faire subir des violences conjugales. Je vais donc retourner en Angleterre. Au chômage, avec un enfant à charge.
Je vais envisager sérieusement le suicide, ce qui va me permettre de transformer cette envie dans le seul être magique que j’ai inventé dans mon oeuvre : le détraqueur. Je vais retrouver un job de prof. Mais à plein temps. Je dois donc écrire la nuit sur une vieille machine à écrire.
Puis, je vais envoyer le manuscrit à un agent qui va me le rendre immédiatement (bah oui puisque j’ai tapé sur une machine, j’ai pas de double). Puis je l’envoie à un autre agent qui croit en moi. Mais douze maisons d’éditions refusent.
Malgré tout, je persévère. Une maison d’édition finit par accepter parce que la petite fille du directeur de la maison est tombé dessus et a adoré. On me donne alors un petit contrat : 500 exemplaires seulement pour la vente et 500 pour des bibliothèques.
Sauf qu’il y a une condition : je dois cacher mon prénom pour qu’on ne sache pas que je suis une femme et ainsi attirer plus de petits garçons.
Au final… 30 000 exemplaires vont se vendre en 5 mois. Le cinquième tome se vendra même à presque deux millions d’exemplaires en… une seule journée. L’ensemble de la saga sera la cinquième oeuvre littéraire la plus lue de tous les temps. Derrière la Bible, le Coran, le petit livre de Mao et Don Quichotte.
Tu vois bien que ça n’a aucun sens. JK Rowling n’a pas pu prévoir de devenir JK Rowling.
D’ailleurs, peut-être qu’il est temps de corriger la violence de cette condition initiale de cacher son prénom et l’appeler Joanne Rowling ?
Je pourrais te raconter encore plein d’histoires de personnes passionnées et connues. À chaque fois, tu verrais que leur parcours ne peut pas servir de plan. Soit parce que ce n’était pas ce qu’elles cherchaient (Steve Jobs), soit parce que c’est totalement irréaliste (Joanne Rowling).
Il faut suivre quoi alors ?
En fait, c’est l’inverse : c’est la passion qui va te suivre. Elle est un effet secondaire et non pas le moteur. Repense à tous les métiers que l’on liste comme métiers de rêve. Qu’ont-ils en commun ?
L’autonomie et la maîtrise.
Voilà. Je t’ai donné le secret.
Aujourd’hui je fais quelque chose que je maîtrise (écrire et enseigner) et je le fais en grande autonomie. Voilà pourquoi mon job me rend heureux.
Donc si tu attends de découvrir ta vocation… tu peux attendre longtemps. Si tu attends ta passion, tu peux attendre longtemps. La passion découle de l’autonomie et la maîtrise.
Sauf que pour avoir de l’autonomie et de la maîtrise il faut payer un prix. Le monde ne te doit rien. Surtout le monde du travail.
La bonne nouvelle ? Si tu maîtrises quelque chose d’utile sur le marché du travail, tu finiras par avoir suffisamment de rapport de force pour exiger de l’autonomie.
La mauvaise ? Maîtriser quelque chose prend un peu de temps donc tu peux rarement commencer par un job qui te passionne.
En tout cas, une chose est sûre : si tu crois que tu as une passion prédéfinie, tu vas te bloquer. Tu vas tomber dans la paralysie de la chaussure parfaite. Quand on croit qu’il existe une chaussure parfaite, on en essaie aucune.
Alors que ça marche à l’envers de ce que les gens comme moi te racontent. En fait, si tu acquières suffisamment de maîtrise dans une discipline et que ton job te laisse une liberté d’organisation suffisamment grande… tu finiras par sentir la passion monter en toi.
Ce qu’il faut chercher c’est donc 1 : un truc à maîtriser, 2 : un cadre suffisamment libre pour l’exercer. Dans cet ordre. D’abord la maîtrise et ensuite tu peux négocier le cadre.
C’est forcément un travail introspectif mais je peux l’accélérer
J’ai bossé sur une formation pour t’aider à faire ce chemin. Personne ne peut faire le chemin avec toi. Mais je peux te montrer comment éviter les erreurs les plus communes. Je peux aussi te montrer les exercices les plus efficaces pour trouver ce que l’on veut faire.
Cette formation s’appelle : Comment trouver sa voie. Même quand on n’a pas de passion.
Elle dure moins de deux heures. J’y ai vraiment condensé tout ce que je savais sur le sujet. Notamment autour de la grande révélation que je viens de te décrire : suivre sa passion est une mauvaise stratégie.
Je te propose d’y accéder à -60% du prix catalogue.
Ma condition ?
Que tu la prennes avant ce vendredi soir à 23h59.
Voici le lien : https://nicolasgalita.podia.com/comment-trouver-sa-voie-meme-quand-on-n-a-pas-de-passion?coupon=PASSIONRELANCE
Concrètement, j’ai mis quoi dedans ?
Voici le plan synthétique :
1) Ce qu’il faut changer à ton état d’esprit
2) “Suis ta passion” est un mauvais conseil
3) Apprends l’art de changer de trajectoire
4) Connais toi, toi-même
5) La pieuvre des désirs est ton pire ennemi
6) Résumé et conclusion
Voici le plan détaillé :
1) Ce qu’il faut changer à ton état d’esprit
Le problème de tes parents
Non, tu n’es pas une personne multipotentielle
Le piège le plus fréquent des personnes diplômées
L’effet Tiger Woods
Apprends à alterner patience et impatience, mais dans le sens inverse habituel
La phrase qui révèle que tu es perdu·e
Première réalisation
Deuxième réalisation
Troisième réalisation
Le deuxième piège le plus fréquent
2) “Suis ta passion” est un mauvais conseil
Le bon conseil
La théorie du capital humain
Ce que tu dois comprendre sur les vocations
Ce que tu dois accepter sur les jobs en gnéral
Qu’est-ce qui rend heureux dans un job ?
Le concept de Seth Godin qui va te débloquer
Le concept philosophique qui va te transcender et qui remonte au temps de Jules César
L’ingrédient magique
3) Apprends l’art de changer de trajectoire
Tu vas découvrir pourquoi c’est suicidaire de ne pas apprendre ça
Tu sauras différencier persévérance et obstination
Tu te rappelleras pourquoi n’abandonne jamais est un horrible conseil
Tu retiendras la règle d’or pour savoir s’il faut changer ou pas
4) Connais toi, toi-même
Tu comprendras que c’est le plus dur
Attention : écoute tes tripes si tu es dans cette situation
Combien de cases coches-tu sur les 7 qui rendent malheureux au travail ?
Exercice #1
Exercice #2
Exercice #3
Exercice #4
Les trois questions à se poser
Le seul test de personnalité valide scientifiquement
5) La pieuvre des désirs est ton pire ennemi
Qu’est-ce que cette pieuvre
Description des 5 tentacules
Vérifie que les tiennes sont les bonnes
Fais le classement
Mais… combien ça coûte ?
Tu le saurais déjà si tu avais cliqué plus haut.
Tu aurais vu que c’est à 59€ au lieu de 149,00 euros.
Jusqu’à demain (vendredi) soir.
Comment y accéder ?
Simple, tu utilises le lien que je t’ai donné. Ça t’amène sur une page où y’a écrit exactement comme ici (ça me sert à partager à d’autres gens). Tu cherches le bouton “accéder” et tu suis la procédure.
Si tu as déjà acheté une de mes formations, il faut te connecter avec le même email que la dernière fois. Sinon ça va te faire un autre compte et tu n’auras pas tout au même endroit.
Mais si ça arrive, pas de panique, envoie moi juste un email et je corrige ça.
Ensuite, on te demande une carte bleue. Une fois le paiement effectué tu as accès à vie à la formation.
Tu n’as pas besoin de ma formation
Je suis le premier à le dire : tu n’as jamais besoin d’une formation payante. On peut toujours s’éduquer en lisant des livres.
Mais, ici je vais te condenser ce que j’ai appris dans trois livres et mon expérience. De quoi avoir un immense raccourci. Pour te donner une idée, il y a des principes que j’ai découvert en préparant cette formation alors que c’est un sujet sur lequel j’ai une expertise depuis 8 ans.
Mais j’ai pas de passion…
Pas de panique, si tu as suivi… c’est normal !
Mais je ne peux pas bouger de mon emploi actuel surtout vu le contexte
Pas grave, c’est justement maintenant qu’il faut profiter pour faire ce travail d’introspection. C’est pas quand ça sera intenable qu’il faudra commencer à réfléchir. Souvent on attend ce moment et c’est le pire moment.
Mais je préfère lire que suivre une formation
Je comprends. Dans ce cas tu peux aller lire les trois livres qui m’ont le plus inspiré :
So good they can’t ignore you
Business Model You
The Dip
En revanche, je pense que c’est essentiel de se former là-dessus. Tu n’as pas besoin de MA formation, mais tu as besoin de te former. Sinon tu risques de passer à côté de ta vie professionnelle. C’est d’ailleurs un des regrets les plus souvent exprimés par les personnes en fin de vie : “j’aurais dû quitter plus tôt ce job”.
On y va ?
Si tu lis encore c’est probablement que tu fais partie des gens qui lisent jusqu’au bout ou qui commencent par la fin. J’ai découvert récemment que ma soeur lisait mes emails par la fin pour voir si j’allais vendre un truc.
Peu importe pourquoi tu es encore là, je n’ai plus qu’une chose à te dire : l’anecdote inutile. C’est devenu une tradition, au point qu’on m’engueule si je l’oublie ! La voici donc :
Les requins sont plus vieux que les arbres. Le premier arbre est apparu il y a 350 millions d’années et le premier requin est apparu il y a 400 millions d’années. Les requins pré-existent donc aux dinosaures mais aussi aux arbres.
Je trouve ça ouf… j’ai presque envie d’en faire un mail à part entière, un de ces quatre.
Ceci étant dit…
Je t’attends de l’autre côté : https://nicolasgalita.podia.com/comment-trouver-sa-voie-meme-quand-on-n-a-pas-de-passion?coupon=PASSIONRELANCE