Pendant de longues années j’ai utilisé Google pour trouver des études scientifiques. C’était infernal. Déjà parce que le contenu est mélangé. Donc il faut trier entre les trucs qui ont rien à voir, les articles de presse qui citent l’étude, l’étude en question et ses 50 versions.
Car oui, la même étude peut être sur 10 sites différents.
Ça me plongeait dans la confusion car, comme je ne le savais pas, j’avais toujours l’angoisse de me tromper d’étude. Je ne comprenais pas que c’était exactement la même.
Pire encore, parfois je payais (quand j’y arrivais parce que parfois même si tu veux payer on te demande un email universitaire) alors qu’une version gratuit existait.
J’ai vite compris que y’avait souvent une version gratuite quelque part mais je devais fouiller encore et encore.
Puis, une universitaire est venu me sauver en m’expliquant que Google c’était pour les gueux·ses
Elle me l’a pas dit comme ça. Mais je la voyais aller sur Google Scholar et je ne comprenais pas pourquoi.
Quand j’ai compris j’étais “scandalisé”… j’avais vraiment l’impression que les scientifiques s’étaient créé un Google pour eux, un truc qui marche bien. Alors que y’a pas Google Teacher (y’a une suite Google dédiée à l’éducation mais c’est pas le moteur de recherche) ou Google Journalist par exemple.
Pourquoi aller dans Google Scholar change tout
Déjà parce que y’a que du contenu scientifique dedans (études, thèses, mémoires, extraits de livres académiques). Ensuite parce que c’est bien rangé.
Si la même étude a 18 versions, il te montre un seul lien et en bas y’a écrit voir les 18 versions. C’est seulement si tu cliques là qu’il te montre tout.
C’est beaucoup plus clean car imagine que tu cherches une étude sur un sujet précis comme l’autisme chez les personnes racisées. Dans Google normal tu peux avoir 20 fois la même étude car c’est la plus connue. Dans Google Scholar tu vois le lien une fois et ensuite tu vois toutes les autres.
Mais surtout, l’avantage principal de Google Scholar c’est qu’il te dit immédiatement si y’a une version légale gratuite.
Et ça arrive souvent (je dirais environ 2 fois sur 3).
Google Scholar utilise la partie droite de l’écran pour te mettre le lien de la version gratuite si elle existe. Si cette partie est vide tu sais qu’elle n’existe pas (ou qu’elle est très dure à trouver).
Enfin… mon ex-collègue universitaire m’a fait découvrir qu’il suffisait de taper Nom, Année pour avoir une étude dans Google Scholar. Genre : Galita, 2024. Sans avoir besoin de retaper tout le nom de l’étude. C’est hyper important de savoir ça car t’as plein de livres où ils te disent juste ça en source : Nom(s), année.
Avant je savais pas quoi en faire, je devais taper le sujet de l’étude dans Google avec le nom pour tâtonner. Je ne savais pas qu’il me suffisait de prendre ce Nom(s), année pour retrouver l’article.
Ceci était une des astuces principales de ma nouvelle formation
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