Livre#1 : The Subtle art of not Giving a fuck
Cette semaine, je vais partager avec toi les 7 livres qui m’ont permis d’écrire le mien. Ça fait longtemps que j’ai ce projet dans mes cartons. A l’origine c’était même censé être un programme email pour lancer le mien. Mais le temps est passé et j’ai laissé ce projet s’endormir.
Il est temps de le lancer.
Le concept est simple, si tu as déjà fait ma semaine sur les conférences qui m’ont marqué, c’est exactement pareil : je te partage l’idée-phare du livre, pourquoi je l’aime, comment il m’a influencé et trois passages que tu peux appliquer.
The subtle art of not giving a fuck
(Version française : L’art subtil de s’en foutre)
On commence avec le livre qui m’a fait dire « quelqu’un a écrit exactement ce que j’aurais voulu écrire ».
Ce livre c’est The subtle art of not giving a fuck de Mark Manson. Tu as dû le croiser : c’est un livre à la couverture orange qui s’est écoulé à des millions d’exemplaires.
Idée-phare
Le but dans la vie n’est pas l’absence de problèmes. Non seulement ça n’existe pas, mais ce n’est même pas souhaitable. Car le bonheur se trouve dans la progression. Une vie sans difficulté nous ennuirait. Comme un jeu vidéo où tous les niveaux seraient déjà débloqués.
On va donc apprendre, non pas à se foutre de tout. Mais à se foutre des choses qui ne comptent pas vraiment, afin de se concentrer encore plus sur les choses importantes.
Ou, en plus court : le bouddhisme customisé par un américain du XXIème siècle.
Pourquoi j’aime tant ce livre ?
Parce qu’il m’a fait penser « pourquoi écrire ? Tout y est ». Sur le coup, je me suis dit que c’était le livre que je voulais écrire. Tant sur le fond que la forme.
J’adore ce concept de ne pas tomber dans deux pièges béants du développement personnel.
Le premier étant de dire « il suffit de penser à du positif et ta vie ira mieux ». Le second étant de dire des choses sans jamais les appuyer sur la science. Comme si les sciences sociales n’avaient pas été inventées.
Mark Manson propose ici le développement personnel sans le bullshit. Ça fait énormément de bien.
Quelle influence sur ma pensée ?
Je n’avais jamais pensé à voir la bonne nouvelle de la mort : sa certitude. Ça m’a profondément marqué. J’avais déjà ce concept en moi, mais pas aussi bien exprimé. Je me rappelle que quand j’étais ado je me demandais « comment je repenserais à ce que je suis en train de faire sur mon lit de mort ? ». Cette question m’a toujours orienté et permis d’éviter de faire des choses que je ne voulais pas vraiment faire.
Il m’a également permis de démontrer que le syndrome de l’imposteur était un narcissisme. Là encore, j’en avais les balbutiements mais je n’arrivais pas à le sortir clairement.
3 choses à emporter
#1 | La recherche du bonheur peut rendre malheureux.
À force de chercher à s’améliorer, on remarque ce qui ne va pas. Il faut avoir en tête cet effet secondaire quand on cherche à faire du développement personnel. Où s’arrêter ? Ce qui était censé être une solution peut devenir une partie du problème.
#2 | Tu n’es pas une personne spéciale
Probablement le chapitre qui m’a le plus marqué. C’est là qu’il démontre que le syndrome de l’imposteur est un narcissisme. Nous sommes tellement habitués à voir des choses extraordinaires à la télévision que nous oublions que la plupart de la vie est ordinaire.
Mêmes les personnes que nous trouvons extraordinaires sont en fait uniquement extraordinaires sur une petite partie de leur vie. Banales sur le reste. En d’autres termes, Obama fait caca aussi.
Accepter de ne pas être une personne spéciale permet aussi d’arrêter de tout prendre comme une attaque personnelle : le monde ne tourne pas autour de nous. Ça permet aussi de ne pas se réfugier dans la posture de la nullité. Il est improbable d’être une personne spécialement nulle.
#3 | La souffrance a un intérêt
Ce concept est simple mais puissant. Je l’ai repris tel quel dans mon livre. Même si j’ai pris une voie différente. Mais l’idée est la même : on oublie que la souffrance a un intérêt. Comme la douleur physique qui sert à nous éviter de refaire une bêtise qui détruit notre corps, la douleur mentale nous révèle ce qui compte pour nous, ce qu’on ne veut pas perdre. Ce à quoi on tient.
Quelle influence dans ma vie pratique ?
L’auteur explique que la motivation ne fonctionne pas comme on croit. On pense que la motivation engendre l’action. Alors que c’est aussi l’inverse : l’action engendre la motivation. C’est un concept puissant. Ça veut dire que commencer à faire quelque chose va nous remplir de motivation en le faisant.
Nous avons donc une inertie mentale. Par exemple, ça fait des mois que je ne suis pas « motivé » à faire ce programme. Mais je savais qu’en commençant j’aimerais. C’est ce qui se passe. Je prends énormément de plaisir à t’écrire ces lignes en écoutant du Hamza en fond. Je me demande pourquoi je n’ai pas commencé plus tôt.
Je connais la réponse : l’inertie.
Par conséquent, tu ne peux pas te contenter d’écouter ta « motivation », il faut te faire violence de temps en temps pour lancer la machine et observer si la motivation arrive en le faisant.
Comment je m’en suis servi dans mon livre ?
C’est probablement un des livres que j’ai le plus offert dans ma vie. C’est vraiment une introduction parfaite au développement personnel. Si tu ne devais lire qu’un seul livre, lis celui-ci.
En le lisant je me suis presque dit “mince… plus besoin d’écrire mon livre, c’est ça que je voulais écrire”.
Dans mon livre j’ai donc repris sa réflexion sur le côté positif de savoir qu’on va mourir. Cette réflexion m’a tellement marqué qu’elle est devenu le premier chapitre du livre (alors que dans le sien c’est le dernier) mais également le titre du livre : Tu vas mourir et tant mieux.
Mon premier chapitre s’appelle :
Premier principe : je comprends que la mort est ma boussole
L’idée c’est qu’on peut profiter de ce point fixe pour se repérer dans nos vies. Par exemple en se demandant si on changerait de vie si on savait qu’on allait mourir dans un an et qu’on ne pouvait le dire à personne. Question qu’on ne se pose pas assez.
Si tu veux en savoir plus tu as deux moyens. Soit tu te procures le livre :
https://www.amazon.fr/dp/B09KHJ8W48/
Soit tu vas lire gratuitement le chapitre en question puisqu’il se trouve que je l’ai offert l’an dernier, ici : https://medium.com/dépenser-repenser/je-comprends-que-la-mort-est-ma-boussole-a53dce3c7ffd