Livre #7 : Radical Honesty

La première fois que j’ai entendu parler du concept d’honnêteté radicale c’était dans la série Lie to Me. Y’avait un personnage qui se l’imposait. Mais de manière totale.

Je me rappelle que ça m’avait interpellé mais que j’avais trouvé ça impossible. Je m’étais dit qu’un jour j’irais lire le livre de Brad Blanton - L'honnêteté radicale: Comment transformer sa vie en disant la vérité.

Mais ça avait l’air bien trop éprouvant.

Parce que la version de la série est une caricature. En vérité, le concept de l’honnêteté radicale ne consiste pas à dire ce qu’on pense à tout le monde.

Idée-phare

Nous mentons tous énormément. Cela nous épuise. C'est même la principale source de stress humain. Le mensonge tue les gens de l’intérieur.

Le type de mensonge le plus meurtrier consiste à retenir ou à cacher des informations à quelqu'un dont nous pensons qu'il en serait affecté. Les maladies psychologiques les plus graves sont le résultat de ce genre de mensonge.

L’inverse du mensonge ce n’est pas la vérité : c’est la franchise. Car, on ne détient pas forcément la vérité sur une situation. En revanche on sait toujours ce qu’on en pense. Ne pas mentir c’est dire ce que l’on pense.

Or, le mensonge nous emprisonne petit à petit et pourrit notre existence. L’auteur va jusqu’à affirmer que beaucoup de troubles psychiques sont la résultante d’une spirale de mensonges.

Contrairement aux livres de Robert Lustig, Brené Brown et Dan Gilbert que je t’ai présenté, l’auteur est docteur mais n’appuie pas son propos sur des études scientifiques. Il faut donc prendre son propos de manière littéraire.

D’ailleurs le style est beaucoup plus littéraire puisqu’il dit que le mensonge est une prison et la vérité un suicide.

Lorsque les gens pensent que ce qu'ils sont est leur esprit, ils ont l'impression de se suicider lorsqu'ils commencent à dire la vérité. Cela leur fait très peur et ils veulent que les sentiments qui surgissent disparaissent rapidement. Et ils ont raison. C'est comme se suicider, en quelque sorte. Ce qui meurt en disant la vérité, c'est le faux moi, la projection d'image que nous avons présentée au monde.

Pourquoi j’aime tant ce livre ?