Livre #10 : les quatre accords toltèques
Pour ce dernier livre de la série, on part sur un énorme classique du développement personnel. C’est probablement celui qui s’est le plus vendu et qui est le plus connu mondialement.
J’ai longtemps freiné des quatre fers pour l’acheter à cause de deux raisons.
La première c’est que je pensais que “accord” c’était comme un accord musical. Genre les quatre vibrations toltèques. Je voyais ça comme un truc totalement mystique.
La deuxième est liée : les gens qui me le recommandaient étaient dans des délires mystiques.
Et ce n’est pas qu’une impression puisqu’il se classe actuellement en numéro un des ventes Amazon sur la catégorie Chamanisme.
Idée-phare
Les accords n’ont rien à voir avec de la musique… il s’agit en fait de contrats, de pactes. Ça aurait pu s’appeler : 4 pactes à faire avec soi-même, hérité des Toltèques. Mais c’était un peu long.
D’ailleurs le titre anglais est plus fidèle : The Four Agreements: A Practical Guide to Personal Freedom (A Toltec Wisdom Book)
L’idée-phare, au-delà des 4 pactes (que je vais te décrire plus bas) est donnée en introduction du livre :
Nous sommes incapables de nous pardonner de ne pas être tels que nous le souhaitons, ou plutôt tels que nous croyons devoir être. Nous ne nous pardonnons pas de n’être pas parfaits. Nous savons que nous ne sommes pas comme nous croyons devoir être, aussi nous sentons-nous faux, frustrés, malhonnêtes.
Nous essayons de nous dissimuler, en prétendant être qui nous ne sommes pas. Résultat : nous manquons d’authenticité et nous portons des masques sociaux pour éviter que les autres le remarquent. Nous avons une telle peur qu’on découvre que nous ne sommes pas qui nous prétendons être. Naturellement, nous jugeons aussi les autres d’après notre idée de la perfection, et bien entendu ceux-ci déçoivent toujours nos attentes.
Ce n’est pas la mort, mais le risque d’être vivant et d’exprimer qui l’on est vraiment qui suscite la peur la plus importante. Être simplement soi-même, voilà ce que l’on redoute le plus. Nous avons appris à vivre en nous efforçant de satisfaire les besoins d’autrui, à vivre en fonction du point de vue des autres, de peur de ne pas être accepté et de ne pas être assez bien à leurs yeux.
Pourquoi j’aime tant ce livre ?
Avant de parler de ce que j’aime, petit bémol quand même : j’ai été rebuté par tout le champ lexical mystique. Il faut l’avoir en tête avant de commencer le livre : ça peut empêcher de recevoir le message.
Mais, à part ça, j’aime le fait que ça soit court et percutant. Je ne suis pas forcément d’accord avec les 4 pactes mais certains me parlent énormément.
Quelle influence sur ma pensée ?
Le premier pacte est le plus facile pour moi : la parole impeccable. Notamment parce que j’essaie de suivre les préceptes du livre Honnêteté Radicale dont je t’ai parlé.
En revanche, j’ai vraiment du mal avec le second : n’en fais pas une affaire personnelle. Je suis, au contraire, très content d’en faire une affaire personnelle parfois. Même si, plus je vieillis, plus je mets de l’eau dans mon vin. Mais pas au point d’accepter qu’on me marche sur les pieds.
4 choses à emporter
Comme promis, revenons sur les 4 pactes.
#1 | Que votre parole soit impeccable
J’aime beaucoup ce pacte. L’idée qu’on essaie de se tenir un maximum à sa parole.
Mais surtout, j’aime énormément l’idée de ne pas retourner la parole contre soi. C’est un concept que j’applique très naturellement.
Lorsque vous êtes impeccable, vous assumez la responsabilité de vos actions, mais vous ne vous jugez pas, vous ne vous critiquez pas.
(…)
Pour que notre parole soit impeccable, il ne faut donc pas l’utiliser contre soi.
En outre, il explique que ce concept vaut aussi pour le fait de ne pas dire du mal de nos proches dans leur dos pour se faire bien voir d’un groupe.
#2 | N'en faites pas une affaire personnelle
Bon… clairement le pacte que j’aime le moins.
Vous faites une affaire personnelle de ce qui vous est dit parce que vous y donnez votre accord. Dès lors, le poison s’infiltre en vous et vous êtes piégé dans l’enfer. La raison pour laquelle vous vous faites piéger est ce que l’on appelle l’importance personnelle, c’est-à-dire l’importance que l’on se donne. S’accorder de l’importance, se prendre au sérieux, ou faire de tout une affaire personnelle, voilà la plus grande manifestation d’égoïsme, puisque nous partons du principe que tout ce qui arrive nous concerne.
Vraiment… je lis ça et je me dis juste mais n’importe quoi.
#3 | Ne faites pas de suppositions
Alors ça… pareil c’est naturel chez moi et je me tue à le répéter autour de moi. On ne se rend pas compte du nombre d’interprétations et suppositions que l’on fait. Ce serait tellement plus facile si on développait une pensée littérale.
Il vaut toujours mieux poser des questions que de faire des suppositions, parce que celles-ci nous programment à souffrir.
Si vous ne comprenez pas, demandez. Ayez le courage de poser des questions jusqu’à ce que tout soit aussi clair que possible, et même alors, ne pensez pas que vous savez tout ce qu’il y a à savoir sur telle situation. Lorsque vous aurez obtenu la réponse désirée, alors vous n’aurez plus besoin de faire des suppositions, car vous saurez la vérité.
Faire des suppositions à propos de nos relations est le moyen le plus sûr de s’attirer des problèmes. Par exemple, nous supposons généralement que notre partenaire sait ce que nous voulons ; nous croyons donc ne pas avoir besoin de le lui dire. Nous pensons qu’il va faire ce que nous désirons, parce qu’il nous connaît bien. Et s’il ne le fait pas, nous nous sentons blessés et lui reprochons : Tu aurais dû le savoir.
#4 | Faites toujours de votre mieux
Pareil, c’est aussi une posture que j’adopte assez naturellement. L’idée que je fais toujours de mon mieux et que du coup si je rate c’est pas grave.
Lorsque vous faites de votre mieux, vous ne laissez aucune chance à votre Juge intérieur de vous culpabiliser ou de vous critiquer. Si vous avez fait de votre mieux et qu’il essaie de vous juger selon le Livre de la Loi, vous savez quoi répondre : J’ai fait de mon mieux. Vous n’avez aucun regret. Voilà pourquoi on doit toujours agir pour le mieux. Ce n’est pas un accord facile à conclure et à respecter, mais il va vraiment vous libérer.
Dites non lorsque vous voulez dire non, et oui quand vous voulez dire oui. Vous avez le droit d’être vous-mêmes. Et vous ne pouvez être vous-mêmes qu’en faisant de votre mieux. Lorsque vous ne le faites pas, vous niez votre droit à être vous-mêmes.
Et, faire de son mieux ne veut absolument pas dire de se saigner au travail :
Vous n’avez pas l’impression de travailler dur, en faisant de votre mieux, parce que vous prenez plaisir à ce que vous faites.
Quelle influence dans ma vie pratique ?
Comme je faisais 3 des accords de manière naturelle… et que je refuse celui que je ne fais pas… ça n’a pas changé grand chose.
Mais j’ai été particulièrement marqué par un moment qui est dans le troisième accord :
Il est beaucoup plus facile de dénicher quelqu’un qui soit déjà comme vous le souhaitez, plutôt que de vouloir le changer. De même, cette personne doit aussi vous aimer tel que vous êtes, sans avoir besoin de vous changer. Si elle a le sentiment qu’elle doit vous transformer, cela signifie qu’elle ne vous aime pas vraiment. Alors pourquoi rester avec quelqu’un, si vous n’êtes pas comme il ou elle le souhaite ?
Comment je m’en suis servi dans mon livre ?
J’ai utilisé le troisième accord ne fais pas de suppositions pour mon troisième chapitre :
Troisième principe : je maîtrise ma perception
Et le premier accord que ta parole soit impeccable pour mon cinquième chapitre :
Cinquième principe : je deviens radicalement honnête
Si tu veux voir ça dans mon livre, c’est le moment où jamais, il reste encore des exemplaires papier en stock : https://www.amazon.fr/Tu-vas-mourir-tant-mieux/dp/B09KX7XQDY/ref=sr_1_1