L'inverse d'acheter un livre n'existe pas
Les auteurs, les artistes et même les philosophes sont beaucoup plus avantagés par un petit groupe de fanatiques qui les suivent que par un grand nombre de gens qui apprécient leur travail. Le nombre de personnes qui n'aiment pas votre travail ne compte pas : le contraire d'acheter votre livre n'existe pas, ni l'équivalent de perdre des buts dans un match de football (...)
Au-delà des livres, considérez cette simple heuristique : votre travail et vos idées – en politique, dans le domaine artistique ou dans d’autres domaines – sont antifragiles si, au lieu de voir votre mission acceptée ou légèrement estimée par 100 % des gens, vous et votre message avez davantage intérêt à déplaire (et même profondément) à un grand pourcentage de personnes tout en bénéficiant d’un faible pourcentage de partisans extrêmement loyaux et enthousiastes.
Je n'ai rien à rajouter à ça.
Si ce n'est que malheureusement, l'extrême-droite comprend ça très bien et s'en sert à fond. Mais il y a une manière éthique de s'en servir.
Où ai-je volé ça ?
Dans le livre de Nassim Taleb :
Antifragile: Les bienfaits du désordre
On peut se demander si rembourser, donner ou voler ne sont pas des bons candidats pour l'inverse d'acheter. Si on s'accorde à conceptualiser acheter comme une transaction, un échange entre une somme et un bien ou service.