Aujourd'hui je vais simplement te retranscrire et traduire un extrait d'une oeuvre que j'adore :
If you've seen it all. Close your eyes de Coco Capitán
J'ai toujours eu l'impression que beaucoup de mes émotions arrivaient au mauvais moment. J'ai appris à ignorer la plupart d'entre elles pour avancer, être convenable, ne pas être insolente.
Au point que, parfois, je ne suis pas consciente de ce que certaines choses me font ressentir, mais plutôt de ce que je sais qu'elles devraient me faire ressentir et j'agis en fonction de cette idée.
Lorsque j'avais treize ans et que mes parents ont divorcé, j'ai eu l'impression que j'allais également divorcer de mon père, ce qui m'a rendu la plus heureuse de toute ma vie.
L'euphorie de la liberté, je ne l'ai jamais exprimée, car j'avais l'impression que je devais m'en sentir désolée ou malheureuse, et j'ai donc célébré l'événement uniquement pendant mes moments de solitude.
Et puis il y a tous ces gens que je ne déteste ni n'aime particulièrement, mais que je tolère et avec qui je prévois des activités amicales.
Peut-on décider des sentiments ? Ma mère dit que non. Je pense que c'est possible, il faut juste du temps et de la pratique. C'est comme jouer du piano.
Émotions hybrides.
Je regarde en arrière et je me souviens de m'être ridiculisée, d'avoir échoué à être la version de moi-même dont je suis la plus fière. De toutes, façons serai-je encore moi-même si j'étais cette version ?
Je ne sais pas si je veux rajouter quelque chose. Si ce n'est : autorise-toi à ressentir.