Les découvertes de la semaine #36 - 1 vidéo, 1 film
Bienvenue dans cette nouvelle édition des découvertes de la semaine. Avec, une fois n’est pas coutume, un film !
[Vidéo semi-longue] Comment Disney a dominé le monde
Comment je suis tombé sur cette vidéo ?
J’essayé de retrouver une analyse de Star Wars qui m’avait plu et j’ai retrouvé cette chaîne YouTube. Je me suis rendu compte que j’adorais son contenu et depuis je suis en train de refaire toutes les vidéos.
Les 3 choses que j’en retiens
#1 | Disney est passé par de grandes phases de vide. Notamment entre son premier grand succès Blanche Neige (1937) et son second Cendrillon (1950). Il y a eu des décennies de disette. Les années 60 par exemple. Mais aussi les années 2000. Alors que les années 90 forment une période qu’on appelle la renaissance de Disney. Avec La petite sirène, le Roi Lion, etc. Ce qui explique pourquoi les personnes qui étaient enfants dans les années 90 ont souvent un fort attachement à Disney. Vu que les années 2010 signent également un renouveau à partir de Raiponce, il est probable que les enfants de ces années auront ce même rapport.
#2 | La structure globale est toujours la même.
Un personnage principal chante une chanson pour exprimer qu’il veut plus dans la vie que ce qu’il a déjà. Puis rencontre quelqu’un du sexe opposé qui change sa façon de voir le monde. Avant d’être piégé par l’antagoniste et de devoir apprendre de ses erreurs et se repentir, tandis que l’antagoniste cause sa propre perte juste avant la fin heureuse.
Cette description correspond aussi bien à La Belle et la Bête qu’à Aladdin, le Roi Lion ou Hercule...
De même, le thème, le fameux qu’est-ce que ça raconte qui est le fondement de toute histoire… c’est toujours le même.
Ce thème c’est : trouver sa place.
Le protagoniste commence en étant insatisfait de sa vie et au long de l’aventure il découvre sa place dans la société. En trouvant une nouvelle place ou en acceptant celle qu’il a.
Il y a également des scènes récurrentes : le gentil qui meurt mais finalement il est pas mort, le méchant qui meurt en faisant une grande chute…
Ainsi que des représentations identiques du mal. L’antagoniste est toujours un méchant, il est rarement ambigu. Et on le démarque avec des caractéristiques physiques :
#3 | Pourtant ce sont des films très différents.
On en a déjà parlé : la structure est un squelette. Donc on peut utiliser exactement la même à chaque fois mais construire un corps différent. Par exemple, quel rapport entre Blanche Neige et Vaïana ? Ou entre Cendrillon et Mulan ?
Le même thème est exploré mais une réponse différente est proposée à chaque fois. Selon les valeurs de l’époque.
Pourquoi tu devrais la découvrir à ton tour
Parce que c’est une analyse parfaite de la recette Disney. Je n’avais pas remarqué à quel point le thème était toujours de trouver sa place. Thème qui est probablement intemporel.
[Film] Retour vers le futur
Comment je suis tombé sur ce film ?
On m’a kidnappé et dit qu’il fallait que je le regarde que c’est plus possible… qu’on peut pas être 7 ans après la date du futur de retour vers le futur 2 et ne pas avoir vu ces films.
J’étais réticent, car je m’imaginais un film de Science-fiction. Un truc où on va en 2015. Du coup je ne comprenais pas le titre. Pourquoi VERS et non pas DU ?
Sans compter que j’avais la cassette à la maison. Sauf que… c’était celle du trois. Je ne le comprends que maintenant. Je pensais avoir déjà vu le un alors que j’avais uniquement vu le trois. Et ce que je pensais être le un… en fait c’était le deux. Bref… le bordel.
Les 3 choses que j’en retiens
#1 | Ça a super bien vieilli. Ce qui n’est pas le cas de Star Wars par exemple. À aucun moment je ne me suis ennuyé parce que le rythme ne correspondait plus à nos standards actuels.
#2 | C’est un des meilleurs scénarios pour comprendre comment écrire correctement une histoire. Le premier est simplissime (alors que le second est moins bon justement parce qu’il est plus compliqué).
On l’a dit : l’ingrédient secret d’une histoire c’est le conflit. Et ici, on va de conflit en conflit. Chaque fois qu’on croit résoudre la situation, un autre problème arrive et ainsi de suite.
Ce qui est satisfaisant ce n’est pas de savoir comment ça se termine : on le devine facilement. Surtout qu’il y a une scène qui a mal vieillie parce qu’elle est devenue un cliché cinématographique. Il paraît qu’à l’époque c’était beaucoup moins téléphoné.
Ce qui est satisfaisant c’est pas de savoir comment ça se termine… enfin si… mais au sens littéral. Ce qui est satisfaisant c’est pas de savoir où ça se termine mais comment. Quel chemin. La destination on la connaît.
#3 | J’ai passé un bon moment alors même que le scénario du film a été repris de partout. J’avais peur de m’ennuyer quand j’ai compris le scénario. En effet, ce film a eu une grande influence. J’ai donc vu plusieurs hommages sans le savoir, dans des séries, des jeux vidéos. Ce scénario est devenu un archétype.
Mais… ça fonctionne quand même, c’est ça qui est fort.
Pourquoi tu devrais le voir à ton tour ?
Bonne question : j’imagine que tu l’as déjà vu ? Si j’en crois les réactions de la personne qui regardait avec moi, je pense que l’intérêt de le revoir est de voir comment justement ça a bien vieilli.
Même si on perd un peu l’effet car les époques sont désormais beaucoup plus dures à différencier pour nous. Perso, j’y arrivais grâce aux chaussures. Le héros change de sneakers selon l’époque, et je sais à peu près la date d’invention des classiques : Converse, Air Force, Blazer, Stan Smith, etc.
D’ailleurs… dans le 2, il y a un modèle inventé pour l’occasion qui est devenu iconique… j’ai eu immédiatement envie de l’acheter ! Mais j’ai découvert qu’une paire valait 80 000€…
C’est tout pour aujourd’hui ! Je te dis à demain si tu es premium, à lundi sinon !