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Pourquoi cette conférence ?
Ne vous laissez pas abuser par le titre : cette conférence vous servira même si vous n'êtes pas entrepreneur·e. Il s'agit d'une magistrale leçon pour équilibrer les sphères de sa vie. Ou plutôt pour comprendre qu'il faut au contraire appliquer des déséquilibres temporaires permanents.
Ce que vous y apprendrez
J'ai eu la chance de la vivre en direct. Et j'y ai appris comment résoudre le paradoxe de "il faut vivre sa vie comme si c'était le dernier jour". En fait, il faut le combiner avec la conscience qu'il y aura peut-être plein d'autres jours. Donc, plutôt que de faire un peu de ce qu'on aime chaque jour, il vaut mieux se concentrer sur une seule chose ou deux pendant un temps donné, puis ensuite se concentrer sur autre chose.
Afin d'éviter les dangers de la dispersion. Faire un peu de tout ne nous laisse pas le temps d'obtenir des résultats significatifs.
Résumé de la conférence
On commence par diviser la vie en 5 sphères : le travail, les amis, la famille, les loisirs et le reste. L'idée c'est de dire qu'on ne ne peut se concentrer que sur 2 choses à la fois.
Il s'agit donc de se concentrer sur 2 choses pendant un temps suffisamment long pour observer des résultats.
"On devrait vivre comme si c'était le dernier jour et faire ce que l'on aime. Mais il y a plein de choses que j'aime faire. J'aime travailler, j'aime manger, j'aime voyager, j'aime être avec ma famille, j'aime me faire de nouveaux amis. Mais je ne peux pas tout faire dans une journée. J'ai choisi le travail pour le moment. Si je meurs demain, je mourrai heureux. (…) La meilleure manière de vivre comme si c'était le dernier jour de sa vie c'est de faire comme si on allait vivre longtemps. Ça fonctionne en sens inverse. Car les gens qui font un peu de tout chaque jour finissent par ne rien faire."
Mais avant ça, il faut d'abord passer par une étape que nous négligeons bien trop souvent : définir ce qu'est le succès pour soi. Si vous ne définissez pas ce que vous voulez, vous n'aurez pas la puissance nécessaire pour vous concentrer dessus.
Rien n'est irréversible donc nous ne serons pas esclaves de ce choix. On peut très bien décider de se mettre à fond sur quelque chose pendant 6 mois, puis se dire que finalement ça ne nous plaît pas et faire l'inverse pour les 6 mois d'après.
Ce que j'aime dans cette conférence
La profondeur de réflexion : on gagne des années de réflexion sur la vie en l'écoutant. Alors oui, il faut passer outre l'angle choisi qui est "les entrepreneurs" pour réussir à entendre le message général qui est identique indépendamment du public. Mais une fois que c'est fait, c'est savoureux.
Accessoirement, j’ai assisté à cette conférence et j’ai donc pu poser ma question pour approfondir la piste on va mourir. Donc, forcément, ça fait une partie sur mesure pour moi : je ne peux qu’apprécier.
3 choses à emporter
#1| Il faut choisir 2 sphères de vie et s'y concentrer. On ne peut pas tout faire à la fois. Il s'agit de bloquer un laps de temps pendant lequel on creuse profondément une sphère.
#2| Il faut vivre chaque jour comme le dernier, tout en se rappelant qu'on va vivre plus longtemps. Les gens qui font un peu de tout chaque jour finisse par ne rien faire de significatif.
#3| Il faut définir votre succès pour ne pas se laisser imposer la définition des autres. Même si ces autres sont vos proches.
Comment ça m’a inspiré pour mon livre ?
J’ai cité des passages entier de cette conférence. Notamment celui-ci :
“Je commence à avoir des amis qui ont des enfants et qui me disent qu’ils ne peuvent pas créer leur entreprise car ils ont un enfant et qu’il faut payer les factures. J’ai toujours la même réponse : j’ai grandi pauvre, et j’étais un enfant heureux.
Aucun enfant ne cherchent à avoir des parents riches, aucun enfant ne se préoccupe vraiment de la richesse. Tant que les besoins vitaux sont remplis. Donc ce sentiment que c’est parce que vous avez un enfant que vous prenez une décision. Donc non pas pour vous, mais pour lui.
Cette décision ressemble au parfait sacrifice, la chose raisonnable à faire. Mais en fait l’enfant finit par le ressentir et vous le fait payer au centuple. Car, au lieu de faire les choses gratuitement pour l’enfant vous les faites à crédit : car vous mettez votre rêve en hypothèque. Et personne n’aime d’avoir ce genre de dettes”.
Pour aller plus loin
Le premier chapitre de mon livre aborde directement ce sujet : comment faire de la certitude de la mort un carburant pour avancer. Et, il se trouve qu’il est en accès libre et gratuit. Tu peux le retrouver ici :