Le web gratuit est un cauchemar pour le contenu
Tout partait d’une excellente intention : on va créer un espace gratuit, un nouveau continent. Les chercheurs qui ont inventé la technologie l’ont immédiatement rendue gratuite.
De manière générale, c’est une excellente chose. Mais y’a un endroit où ça a fait des dégâts : le contenu.
Les gens réclament le gratuit
Sans surprise, quand on dit aux gens qu’un truc coûte 0€, ils s’y habituent. On peut difficilement revenir en arrière. C’est pour ça que dans le business on dit que les débutant·es ont toujours peur de monter leur prix, alors que ce qui est vraiment dur c’est de les descendre.
Parce que, si tu montes ton prix et que ça fait fuir les client·es, il te suffit de revenir en arrière. Donc au mieux tu gagnes davantage d’argent, au pire tu retournes à ta situation de départ.
Mais si tu baisses ton prix, tu vas attirer plus de client·es, ça va alors te demander une augmentation du volume. Généralement ça va avec une augmentation des ressources. Par exemple des locaux plus grand si tu es un restaurant, des employé·es supplémentaires, etc.
En d’autres termes : tes dépenses incompressibles vont monter. Tu ne peux donc plus remonter le prix si tu en as besoin. Car tu ne peux pas te permettre la phase transitoire où y’a moins de client·es mais tu as les mêmes charges.
Les entreprise créatrices de contenu ont connu exactement ça. Par exemple, dans la presse ça a été un désastre. Les salaires se sont effondrés, la qualité a diminué…
Ne parlons même pas des artistes. Y’a des industries où le public refuse désormais totalement de payer. Par exemple dans la musique, plus personne ne veut payer d’albums. C’est d’ailleurs pour ça que les prix des places de concert ont explosé, pour compenser.
Mais tu me diras… au final ça démocratise le contenu.
Et oui, je suis le premier à m’en réjouir et à en profiter. Sauf que
Ce sont les géants qui gagnent à ce jeu
Paradoxalement on imagine souvent que le gratuit c’est le truc le plus démocratique. Côté public c’est vrai. Mais pas côté production. Qui peut se permettre de faire du gratuit ? Les entreprises géantes.
YouTube demande à des gens de créer le contenu, ces gens ne sont pas salarié·es et en échange YouTube les met en contact avec des publicitaires, des annonceurs.
Ça n’est possible que parce que y’a un effet de masse.
Et pour les youtubeurs c’est une situation de dépendance extrême pour gagner des cacahuètes.
Parce que oui… la pub c’est pas magique.
Parfois quand je parle à des créateurs et créatrices de contenu j’ai l’impression que la publicité c’est un genre de Dieu.
Pire, y’en a même qui pense que la visibilité se convertit toute seule en argent.
Sauf que… pas du tout.
Une entreprise qui fait de la publicité le fait pour vendre son produit à elle. Elle a donc ses propres coûts. Elle va donc te verser genre 1 centime pour un produit à 1 euro.
Des cacahuètes.
La publicité influence sur le contenu
Pire encore… la publicité va influencer le contenu. Bah oui, à partir du moment où les personnes qui paient ne sont pas les mêmes que les personnes qui consomment le contenu on a automatiquement un désalignement des intérêts.
Même avec la plus grande discipline du monde, ça va changer le contenu. En effet, la publicité fonctionne mieux quand un contenu est viral. Or, pour être viral il faut déclencher une émotion.
Conséquence : nous sommes inondé·es de contenus qui cherchent à allumer nos émotions.
Pire encore, on a des applications qui profitent de nos failles neurologiques pour nous rendre accroc à du contenu.
C’est triste mais dans un sens : nous l’avons mérité. En encourageant le contenu gratuit on a encouragé ça.
La publicité est totalement toxique pour un contenu.
C’est pour ça qu’on dit si c’est gratuit, c’est toi le produit.
Ce n’est pas toujours vrai : c’est vrai uniquement si c’est du gratuit financé par la publicité.
Mais il y a un modèle de gratuit sain. Ce modèle c’est :
Le freemium
Le freemium c’est quand une partie du produit est gratuite et une partie est payante.
Alors bien sûr c’est sain si le dosage est sain. Y’a rien de plus énervant que les freemium où t’as 5% du produit en gratuit pour t’appâter et 95% de payant ensuite.
Mon prof d’entrepreneuriat en école de commerce disait toujours que le bon équilibre c’était 90% de personnes en gratuit et 10% de personnes en payant.
Et c’est pour ça que j’ai choisi exactement ce modèle pour l’Atelier.
Seule une partie d’entre vous paient l’Atelier. Par deux manières :
L’achat de formation
L’abonnement premium
Qu’est-ce que l’abonnement premium ?
Comme son nom l’indique c’est un abonnement que tu peux annuler quand tu veux et qui a plusieurs bénéfices.
🫂 Soutenir mon travail
La dernière fois que j’ai demandé aux gens pourquoi ils prenaient l’abonnement premium, 46% m’avaient répondu pour soutenir ton travail. C’était la raison la plus donnée. Ça m’avait vachement étonné. Moi ce qui m’aurait intéressé à ta place, c’est plutôt le reste. Donc :
💸 Économiser de l’argent
Si tu achètes trois formations dans l’année tu as déjà rentabilisé ton abonnement. Mais pourquoi je fais ça, alors ? Parce que j’y gagne en prévisibilité. Savoir combien l’Atelier va générer au minimum de manière récurrent c’est ultra précieux.
Donc je te fais cette énorme réduction. Ce n’est pas pour rien si les premium sont 80 sur 3800 mais qu’en général sur un lancement de formation iels représentent 50% des ventes. C’est un déséquilibre énorme ! Ça veut dire que 2% des gens achètent 50% des formations et que 98% achètent les 50% restants.
💌 Faire partie de la communauté WhatsApp
L’abonnement premium te donne accès au groupe WhatsApp. Dedans on discute des sujets des emails, les gens partagent leurs expériences ou des ressources supplémentaires. Mais c’est aussi souvent l’inverse : je reprends les sujets qui s’y expriment pour en faire des semaines d’emails.
C’est aussi dans cette communauté que je fais des sondages pour prendre des décisions pour l’Atelier, quand j’en ai besoin.
2️⃣ Emails supplémentaires par semaine
L’abonnement premium te donne accès aux emails du weekend avec soit un approfondissement du thème, soit les coulisses de l’Atelier.
Pour un abonnement annuel acheté avant vendredi, une formation de ton choix offerte
Et… cerise sur le gâteau, si tu prends un abonnement mensuel maintenant, il est à 6,99€ au lieu de 8,99€.
Mais surtout : si tu prends un abonnement annuel maintenant tu as une formation offerte.
Sachant qu’elles sont à un prix catalogue de 129€ en moyenne et en prix de promo de 59€.
Si tu veux en profiter c’est par ici :