Tout au long de ma scolarité j’ai croisé des personnes perfectionnistes. Mais quand je te dis perfectionnistes, je te parle de personne qui vraiment étaient en souffrance parce qu’elles n’arrivaient pas à remettre leur mémoire de fin d’année par exemple.
En les côtoyant j’ai vite compris que si on savait ce qu’était vraiment la vie d’une personne perfectionniste on arrêterait de dire je suis perfectionniste quand on nous pose la question c’est quoi votre plus grand défaut.
Ce qu’on veut dire c’est mon seul défaut c’est de viser la perfection. Mais le vrai perfectionnisme est une horreur à vivre.
C’est un état permanent de stress et de frustration.
Mes conseils échouaient
Ce qui m’étonnait c’est à quel point ces personnes étaient incapables d’arrêter de s’auto-saboter, mais aussi à quel point j’étais incapable de les aider.
Alors… pas totalement puisque certains conseils avaient un effet léger. Mais je n’ai jamais réussi à vraiment faire basculer une personne.
Pourtant… je voulais vraiment trouver la clé, faire une formation sur le sujet. Si bien que j’ai préparé une première version d’une méthode anti-procrastination et donc anti-perfectionnisme.
Le comble ? J’ai moi-même procrastiné pendant quasiment un an et demi la création de cette méthode. Puis j’ai fini par me lancer… et pourtant quelque chose clochait.
Le plan que j’avais préparé n’était pas mauvais. Mais je ne me sentais pas non plus transcendé par la méthode que j’avais mise sur le papier.
Quand… j’ai eu l’idée de parler avec une de ces personnes qui vit le perfectionnisme. Elle m’a alors recommandé un livre qui s’appelle : The Anxious perfectionist.
Ça été une révélation.
J’ai enfin compris que…
Les personnes perfectionnistes avaient un point commun
Je ne m’en étais pas rendu compte en échangeant avec elles. Car sinon j’aurais compris aussi pourquoi mes conseils échouaient. En fait… le perfectionnisme est un mécanisme d’anxiété.
Et, effectivement, l’immense majorité des personnes perfectionnistes que j’ai pu côtoyer avaient comme point commun de souffrir d’anxiété, de manière générale.
Mais je n’aurais jamais pensé à faire le lien.
Quand je vous ai posé la question, vous avez été beaucoup à me répondre le perfectionnisme vient de la peur du regard des autres. Et c’est vrai. Mais je pense que c’est une réponse incomplète. Je suis désormais convaincu que c’est plutôt la réponse qu’a proposée Laurence :
Je pense que le perfectionnisme peut venir de plusieurs causes : syndrome de l'imposteur, anxiété sociale, attentes élevées vis a vis de soi, faible estime de soi... Pour s'en libérer, je dirai qu'il faudrait accepter que les choses soient imparfaites, que nos efforts suffisent...bref une bonne dose d'amour de soi peut être utile !
La mauvaise nouvelle c’est que, comme tous les mécanismes d’anxiété, il est impossible de le désactiver uniquement par la raison. Ça se saurait s’il suffisait de dire arrête de t’inquiéter. C’est pour ça que ça sert à rien de dire à quelqu’un arrête d’être si perfectionniste.
La bonne nouvelle c’est que, comme tous les mécanismes d’anxiété, on peut le désamorcer en traitant les racines.
L’auto-compassion est une des solutions
Dans le livre, l’auto-compassion est présentée comme la pierre angulaire des solutions. Et là encore ça fait tilt en moi : je ne suis pas touché par le perfectionnisme ET j’ai une énorme faculté d’autocompassion. Ce n’est pas un hasard.
L’auto-compassion est vraiment la Kryptonite du perfectionnisme.
Elle va permettre à la fois de se détacher du regard (souvent supposé) des autres mais aussi de se détacher de son propre regard.
Elle permet de comprendre que la voix dans notre tête est souvent le produit de règles qu’on a digérées quand on était enfant, sans bien les comprendre, et qu’on s’inflige de manière absurde.
En cela Nicolas avait aussi touché quelque chose du doigt en répondant juste : “ton éducation” (c’est-à-dire : le perfectionnisme vient de ton éducation).
Mais surtout… en désamorçant les règles digérées de l’enfance, l’auto-compassion booste la productivité.
Mais bon, tu me diras que c’est plus facile à dire qu’à faire et tu auras raison. En effet je te dis qu’il faut augmenter ton auto-compassion. Mais je ne te dis pas comment concrètement passer de l’autosabotage du perfectionnisme aux débuts de l’auto-compassion ?
Et je te dirais hey en vrai c’est déjà pas mal, non ? Pour un email gratuit sachant que j’en parle dans ma formation payante.
RDV donc dans ma nouvelle formation :
ANTI-PERFECTIONNISME : la méthode pour arrêter de t’autosaboter
En moins d’une heure et demie je te partage les clés que j’ai découvertes dans le livre dont je te parle et aussi mon observation des personnes touchées que j’ai fréquentées.
Je ne peux pas te promettre de détruire ton perfectionnisme du jour au lendemain, ce serait malhonnête. En revanche je peux te promettre assez sereinement de ressortir avec une vision des prochaines étapes à mener pour continuer ce chemin.
Comme d’habitude, la formation est disponible à prix réduit uniquement durant la semaine de lancement, c’est-à-dire jusque vendredi 23h59 en utilisant ce lien :
Si tu es premium utilise ton lien spécial d’hier
Y a pas mal de self-love méditations en anglais, ou bien les méditations d'amour inconditionnel, qui permettent de remettre l’amour à sa place dans notre tête, la plus importante. Et oui, s’aimer est un devoir ! Et aussi, pour les pensées négatives, ne jamais oublier que nous ne sommes pas nos pensées.
Merci à toi pour les travaux quotidiens. 😉
Bon jour!