Pour la énième fois depuis que j’ai eu le covid y’a deux mois, je me retrouve en plein brouillard cérébral.
C’est une sensation très très particulière. Les gens disent fatigue. Mais je trouve que ça ne décrit pas bien la sensation. Fatigué, je le suis souvent, comme tout le monde. Mais là ce n’est pas ça. C’est plutôt la sensation que quelque chose brûle derrière mes yeux.
D’ailleurs j’écris ce texte en ne regardant pas le clavier, sans regarder l’écran. Comme quand j’étais plus jeune. Mais là c’est pas pour voir ce que je tape, c’est pour ne pas avoir la lumière de l’écran dans les yeux qui accentue ma douleur.
Au début je me disais que ça allait passer. Puis après quelques temps j’ai commencé à appeler ça mon covid long. Puis, toujours en cherchant j’ai découvert que je n’étais pas le seul à vivre ça et que ça s’appelait le brouillard mental.
C’est une expression bien plus en phase avec ce que je ressens.
J’ai découvert l’expression il y a environ un mois. Mais je pensais que c’était rare vu que personne ne m’en parlait.
Ce n’est qu’aujourd’hui que ça m’a frappé pour la deuxième fois en deux jours et que j’ai été me renseigner pour voir quoi faire. Est-ce qu’un doliprane aide ?
Réponse : malheureusement non.
En revanche, j’ai découvert que c’était très courant.
Aux États-Unis, sur les 80 millions de personnes ayant été infectées par le COVID-19 à ce jour, environ une sur quatre souffre de troubles cognitifs, communément appelés « brouillard cérébral ». Selon Edward Shorter, professeur de psychiatrie à l’université de Toronto, bien qu’il ne s’agisse pas d’un terme médical officiel, celui-ci est devenu un terme générique pour décrire un ensemble de symptômes tels que la confusion, les difficultés à trouver les mots, les pertes de mémoire à court terme, les vertiges ou encore l’incapacité à se concentrer.
Les résultats ont montré que quatre mois et demi après un cas léger de COVID-19, les patients avaient perdu, en moyenne, entre 0,2 et 2 % de leur volume cérébral et présentaient une matière grise plus fine que les personnes en bonne santé. À titre de comparaison, les personnes âgées perdent chaque année entre 0,2 et 0,3 % de leur matière grise dans l’hippocampe, une région liée à la mémoire.
Et, malheureusement, le vaccin ne protège absolument pas de ce symptôme :
Les experts s’inquiètent également du fait qu’entre la grande disponibilité des vaccins et la croissance des variants Omicron qui sont relativement plus légers, les personnes baissent trop rapidement leur garde car elles ne s’inquiètent pas des éventuels dommages cognitifs liés à la maladie. Bien que les vaccins contre le COVID-19 soient très efficaces pour protéger contre les cas graves de la maladie, ils ne protègent pas contre le « COVID long » chez les personnes qui sont infectées malgré la vaccination.
Quelle est la conclusion de ce mail ? Aucune. Si ce n’est que le fait de s’habituer à vivre avec le covid, ne doit pas nous faire oublier que c’est une maladie qu’on connaît encore que partiellement et que le mieux reste encore de l’éviter.
La bonne nouvelle ? C’est qu’il semblerait que ça s’améliore avec le temps. Qu’on se remet… longuement mais qu’on se remet. En tout cas selon ce guide intéressant qui donne également des stratégies sommaires pour gérer le brouillard cérébral :
https://santemonteregie.qc.ca/sites/default/files/2022/01/fiche4_brouillardcerebral_covid-19.pdf
Oui pas de conclusion nous n avons pas assez de recul . Cependant j ai été covidée il y a 1 mois et demi suis vaccinée mon covid a été plus long que mon époux qui n est pas vaccinée. J ai lutté contre cette grande fatigue en faisant des footing de 15 km voir 25km . J ai gardé une petite toux qui se manifeste de temps en temps . Effectivement il va falloir apprendre à vivre avec.