Je t’en ai déjà parlé un peu. C’est l’effet auquel je m’attendais le moins mais qui est le plus gratifiant et utile.
Encore plus que l’argent.
Former c’est apprendre
Quand on dit que la meilleure manière d’apprendre quelque chose c’est de l’enseigner, c’est vrai.
Au moment où je vous ai proposé une formation sur la créativité, c’était un sujet que je connaissais bien. Mais uniquement de manière pratique. Je n’avais suivi aucun cours. Tout appris sur le tas.
Faire une formation m’a “obligé” d’aller lire les théories et les livres. Pour voir ce qui dans mon expérience est généralisable. Mais aussi pour mettre les mots sur la connaissance.
Car, maîtriser quelque chose ne veut pas dire savoir l’enseigner. Tu peux savoir conduire mais être incapable d’expliquer à une personne débutante comment faire. Faire du vélo c’est une chose, expliquer à quelqu’un comment faire c’est une autre paire de manches.
En moyenne, pour une formation comme ça je vais lire 1 à 3 livres. Souvent des livres que j’avais dans ma liste depuis longtemps.
Ensuite, il y a les formations où je n’y connais rien.
Bah Nicolas, tu nous fais des formation sur des sujets où tu débutes ?
Bien sûr ! En revanche, je ne suis pas débutant en pédagogie : je sais ce que je fais. J’aime beaucoup les formations où j’enseigne quelque chose que je viens d’apprendre. Parce que ça permet justement de savoir comment l’enseigner.
C’est beaucoup plus facile d’expliquer comment faire du vélo si j’ai appris le mois dernier.
Enfin, y’a les formations où je suis déjà expert, par exemple la recherche d’emploi. Là, l’intérêt c’est de ne pas répéter en permanence les mêmes choses. De pouvoir dire à quelqu’un en vrai, va voir ma formation y’a tout dedans.
Une bibliothèque de ce que j’apprends
Souvent dans le groupe WhatsApp des premium quelqu’un demande :
Hey vous savez où retrouver l’article de Nicolas qui parlait de….
Chaque fois j’ai un petit sourire parce que je me dis que les gens ne se rendent pas compte que moi-même je fais ça.
Ça fait vraiment comme si j’avais un Nicolas-du-passé avec qui je pouvais dialoguer.
Parfois je suis dans une soirée, j’ai besoin d’une info pour un débat, et je sais que j’en ai parlé y’a 3 ans dans une découverte de la semaine.
Par exemple sur le sujet de l’école, je sais que j’avais partagé une conférence trop bien. Mais je ne savais plus la retrouver. Je savais que c’était un cycle de conférences avec un nom spécial, mais j’avais plus le nom. En revanche je savais que y’avait un lien avec Clément Viktorovitch. Donc j’ai tapé son nom dans la barre de recherche de l’Atelier :
Bingo :
J’ai d’ailleurs été super surpris parce que c’est pas juste une découverte de la semaine c’est la première. Mais aussi le tout premier email de l’Atelier !
Dedans j’y présente le cycle de conférence politeia. Et le mot clé m’a permis de retrouver ce que je cherchais.
Bon… là j’ai quand même dû creuser.
Parfois je suis en soirée et on parle de pourquoi les jus de fruit sont mauvais pour la santé. Simple recherche Google :
J’ai souvent du des gens qui vantaient les mérites de leur base de données personnelle. Tu sais, un système d’organisation dans un logiciel comme Notion où les gens mettent tout dedans.
Coucou Thomas.
Ça a l’air trop bien. Mais moi je suis pas assez ordonné pour faire ça. Chaque fois que j’essaie j’abandonne au bout d’une semaine.
Mais, du coup, l’Atelier est devenu mon système de connaissances personnel. C’est juste que c’est public !
Prenons l’avant-dernière semaine sur la méritocratie. Ça me fait d’ores et déjà une entrée de plus dans mon “Wikipédia” personnel. Dans lequel je pourrais aller piocher dès que j’ai besoin des stats.
Rentabiliser mon apprentissage
Au final, c’est comme si j’étais payé pour faire ce que j’adore : me mettre à fond sur un sujet.
Bon… j’ai pas encore trouvé comment rentabiliser toutes les vidéos YouTube que je regarde sur Naruto, Dragon Ball et Star Wars.
Parce que j’ai une tendance à faire des grands tunnels. Naruto c’est fini depuis des années, mais je peux regarder une vidéo par jour avec un nouveau truc. Du type il se serait passé quoi à ce moment de l’histoire si tel événement avait pas eu lieu.
Une vidéo de 6 heures ? Allez, ok !
Et j’exagère à peine :
Y’a vraiment 6 heures de vidéo et en vrai ce qui me retient c’est même pas la longueur, c’est que c’est en anglais.
Mais parfois y’a des tunnels que je peux rentabiliser. Par exemple, ChatGPT. Quand j’additionne les ventes de ma formation et de celle en featuring avec Nina Ramen ça fait quasiment l’équivalent d’une année de revenus de l’Atelier !
C’est vraiment THE exemple où je me suis dit ah ouais, on me paie pour avoir passé des heures obsessionnelles sur un sujet.
Parce que, d’un coup, c’était un avantage incroyable. À l’époque on avait pas vraiment de manuel d’utilisation de l’outil et la seule manière de découvrir comment s’en servir c’était d’essayer plein de trucs.
Accessoirement je me suis formé. J’ai dépensé facilement 3000€ de formation sur GPT tellement j’étais à fond. Notamment chez Rob Lennon qui m’a appris le plus important.
Apprendre à tenir une pizzeria
Tu sais, j’aime bien comparer la création de contenu à la tenue d’une pizzeria. Le contenu c’est les pizzas. Mais pour qu’une pizzeria soit durable il ne suffit pas de faire de bonnes pizzas. Il faut aussi savoir comment les vendre.
Pour le coup, j’en apprends tous les jours sur l’Atelier. Si bien que…
Bien sûr : j’en ai fait une formation !
Je crois que les deux choses qui me fascinent le plus c’est
Les gens achètent vraiment beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup plus quand y’a une date-butoir. Soit un prix en promo, soit un accès qui disparaît.
Les gens détestent s’abonner. Mais genre vraiment vraiment vraiment. Y’a des gens qui m’ont acheté tellement de formations qu’ils auraient facilement rentabilisé le montant de l’abonnement premium (qui offre des réductions supplémentaires sur chaque formation). Et pourtant… ils ne s’abonnent pas.
Je comprends… parce que je suis exactement pareil sur ces deux points. Mais je me rendais pas compte d’à quel point c’est universel.
Merci à nous
Merci à toi, merci à moi. L’Atelier ça existe parce qu’on danse ensemble. Je ne sais pas pour combien de temps encore. Tant que ça continuera de m’apporter beaucoup plus que ça ne me coûte.