La piñata continue son bonhomme de chemin. Avec toujours la même idée : un petit melting-pot de petites pastilles sans rapport et sans prétention.
La photo de la semaine
Je me baladais dans mon Monoprix quand je suis tombé sur ça.
Ça m’a directement amusé. Parce qu’on ne peut pas faire MOINS original que ça.
Ils ne se sont même pas donné la peine d’essayer l’originalité.
Et c’est ok !
On a trop le fantasme de il faut qu’une chose soit originale pour qu’elle soit intéressante.
C’est faux. Avoir juste un concept qu’on connaît par coeur, mais réinventé peut avoir une valeur ajoutée.
Si tu lis des comics, tu le sais : on réinvente 1000 fois l’histoire de Superman, et ça reste intéressant quand même.
La citation de la semaine
Tu peux pas avoir une chanson finie dans ta tête avant de la faire. Ça n’existe pas.
C’est le producteur d’Orelsan (Skread) qui lui dit ça pendant qu’il est en train de souffrir sur la conception de son quatrième album solo.
Ce que je trouve fou avec ce moment c’est qu’un artiste expérimenté comme Orelsan puisse encore tomber dans ce piège. Ce blocage consistant à ne pas avancer parce qu’on veut avoir déjà pensé à tout dans les moindres recoins avant de faire un pas.
Le problème c’est que les pas éclairent le chemin. Les pas FONT le chemin.
C’est en écrivant un brouillon de chanson qu’on finit par avoir une chanson définitive.
Ce qui est valable pour la chanson est valable pour toute production artistique : on doit sortir du fantasme de réussir du premier coup, sans brouillon.
L’art ce n’est pas comme construire un pont : la première version n’est pas censée être parfaite d’emblée. On peut se permettre de faire une ébauche puis de l’améliorer.
Le schéma inutile de la semaine
La première fois que j’ai vu ce schéma, j’habitais en Pologne. Et ça m’a mis une claque : j’étais en Erasmus et effectivement je voyais bien que y’avait une team tomate et une team patate, une team vin et une team bière, une team huile d’olive et une team beurre, etc.
Bien entendu ça n’a absolument rien de scientifique. J’avais moi même rajouté la ligne de la danse : en-dessous les gens aiment assez danser pour danser sa boire, au-dessus c’est plus compliqué.
Mais l’autre chose qui m’avait frappé c’est à quel point la ligne passe souvent au milieu de la France. Un peu comme le fait qu’on a à peu près tous les climats en France.
L’extrait de livre de la semaine
Tu n'as pas besoin de plus de courage. Tu n'as pas besoin d'apprendre un nouveau secret ou de payer un cours sur la façon de te sentir mieux dans ta peau. Tu as tout ce dont tu as besoin à l'intérieur de toi maintenant. Tu es courageux. Tu es courageuse. Tu as toujours eu du courage en toi. Personne ne peut l'atteindre et le retirer de toi, sauf toi.
(...)
Lorsque je sens ce vieil ennemi, la peur, s'enfoncer dans mon estomac, je prends un moment pour m'arrêter, respirer et me demander : " Qu'est-ce que tu as peur qu'il arrive ? Pourquoi as-tu peur ? Quel résultat négatif prévois-tu ?" Dans la plupart des cas, mes peurs sont liées à la crainte d'être rejeté, d'échouer ou de ne pas être à la hauteur.
Si je faisais telle ou telle chose, on pourrait me faire passer pour un idiot ou, pire encore, pour un incompétent. Les peurs de l'esprit semblent réelles. Il est facile de se convaincre que les voix qui vous parlent sont une entité distincte. Mais en réalité, la voix, c'est toi - c'est ton enfant intérieur qui se cache de l'obscurité.
C'est ton ego qui a honte du résultat si les choses ne se passent pas exactement comme prévu. Il n'y a pas de plan parfait. Il n'y aura jamais de résultat parfait, non plus. La seule garantie que nous ayons est qu'en alimentant la peur et en n'agissant PAS directement, l'échec est inévitable.
La phrase que j’aime particulièrement dans cet extrait c’est : Il est facile de se convaincre que les voix qui vous parlent sont une entité distincte. Mais en réalité, la voix, c'est toi.
[Update : On est plus d’un mois après… je relis cet email avant de l’envoyer. Je me rends compte que je n’ai pas mentionné le livre en question. Sauf que… je ne me rappelle absolument pas comment je suis tombé dessus. J’ai dû aller faire une traduction français vers anglais pour retrouver le livre. J’ai collé la traduction dans Google… pas de résultat. Puis je l’ai collée dans Readwise, mon application qui réunit tous les passages que j’ai surligné dans ma Kindle… et j’ai retrouvé le livre. C’est : Do the Hard Things First. Mais ce qui est marrant c’est que je n’ai jamais terminé ce livre…]
Sur le schéma inutile: c'est sur qu'il y a du vrai et que la France est effectivement diverse.
Par contre si j'ai déjà beaucoup de doutes sur le 11, le 10 me parait assez faux: plus catholique que la Pologne me parait difficile alors qu'il la coupe en 2, l'Allemagne elle est bien mélangé... Enfin bref, c'est (malheureusement) beaucoup plus "compliqué" :-)