La nuit je peux être en tête à tête avec moi-même
Cette semaine dans Le Syndrome de La Page Noire, j’ai accueilli Emma Schütz qui est écrivaine. Durant cet échange elle m’a confié qu’elle préférait écrire la nuit car c’était le seul moment où elle pouvait être en tête-à-tête avec elle-même.
C’est dur de créer quand tout le monde peut nous interrompre
Souvent on dit que les écrans nous empêchent de créer. En vrai ce ne sont pas vraiment les écrans. D’ailleurs, une de mes astuces pour augmenter ma créativité me demande d’utiliser un ordinateur.
Non, ce qui empêche de créer c’est l’interruption. On a besoin de se plonger un minimum dans la zone.
Emma le dit très bien : le problème ce n’est pas le smartphone mais ce qui s’y passe.
Voilà pourquoi il est tellement plus facile de créer la nuit : personne ne vient nous interrompre.
D’ailleurs, je dis “interrompre” et on pourrait croire que je vois ça comme des choses négatives. Non, pas forcément.
La frénésie du début de soirée
Je sais pas si ça te fait ça mais moi, de temps en temps, j’ai l’impression que tout le monde est connecté en même temps. Souvent entre 21h et minuit.
Quand ça arrive, et que je devais produire quelque chose, tu peux être sûr que c’est mort : je n’écrirai pas avant minuit.
Mais, pour autant, je passe un bon moment : ça me permet de me reconnecter à des personnes que j’apprécie.
La nuit tout est calme
Je comprends pourquoi Emma vit, de ses propres mots, en décalage. Ça facilite tellement la faculté à écrire.
Évidemment, vivre la nuit n’est possible que si on a pas d’horaires de bureau.
Comment a-t-elle fait ?
J’en ai déjà trop dit : je te laisse découvrir dans le podcast.
Où trouver l’épisode
Comme d’habitude, il te suffit de taper Le Syndrome de La Page Noire dans n’importe quelle application de podcast, ou bien d’aller directement sur la chaîne YouTube :