Je suis en panne
Ma productivité dans la création de formations pour l’Atelier s’est effondrée. Si tu ne vois pas de quoi je parle c’est une preuve de ce que je dis. Ça veut dire que tu as rejoint l’Atelier en 2022.
Mais… les deux années précédentes, j’ai sorti, en moyenne, une formation tous les mois.
Une seule formation depuis le début de l’année
En 2021, au même moment, j’avais sorti 5 nouvelles formations. Cette année, j’en ai sorti… une.
C’est d’autant plus problématique que ça des impacts sur la santé financière de la boîte. En effet, ça faisait 12 500€ de ventes en 2021 et… 700€ cette année…
Alors… je compense en faisant des promotions d’anciennes formations mais pas plus que l’an dernier. Au final on arrive à un revenu de 8 000€ au lieu de 22 000€ au même moment.
Tu me diras c’est pas grave. Non, c’est pas grave. J’ai les revenus de mon CDI à côté. Mais… les impôts m’ont logiquement expliquer qu’il fallait que je paie l’année 2021 de l’Atelier. Sauf que… bah l’argent de 2021 je ne l’ai plus, je l’ai réinvesti. Donc faut pas non plus que je m’endorme totalement.
Et, accessoirement, au-delà des aspects financiers, je suis frustré de ne pas pouvoir partager certains sujets que je réserve pour la formation. Je prends du retard sur les projets. Ce n’est pas de rater mes objectifs financiers qui m’emmerde… c’est mon amour du sport qui me titille. L’envie de revenir sur le terrain. Mes formations c’est un peu mes albums. Et là… j’en sors plus.
Les bénéfices du sacrifice
Au début je voulais appeler l’email comme ça. Parce que c’est quand même principalement ce que je retiens : une affaire de prix et de bénéfice.
En effet, depuis que j’ai commencé à voir une psy, j’ai également investi davantage de temps dans mon couple. Pour essayer d’être un meilleur partenaire.
Les résultats ont été bluffants. Certaines disputes ont disparues (ou se sont atténuées) alors que je pensais qu’elles étaient éternelles parce que je n’en comprenais pas le sens.
Parce que j’écoutais le texte, plutôt que d’essayer de traiter le sous-texte. D’ailleurs, ce n’est pas que je ne comprenais rien au sous-texte… c’est aussi que je ne pensais pas que ça changerait quoi que ce soit.
Mais force est de constater que passer du temps actif de travail sur le couple change vraiment tout.
J’ai été également beaucoup inspiré par une des chansons d’Orelsan :
J'travaille mes sons, j'travaille mon shoot, j'travaille mon couple, j'travaille mes textes
C'est fou, j'travaille tout le temps, mais c'est les vacances dans ma tête
Et en vrai… quand ça sort je me dis déjà que je travaille sur mon couple. Mais je n’ai jamais vraiment travaillé à fond, à ce point.
Sauf que… il n’y a pas de secret. Le temps n’est pas extensible. Mon CDI me prend entre 25 et 45 heures selon les semaines (souvent 30 heures) et l’Atelier me prenait entre 10 et 15 heures. Dont environ 7 heures pour les formations.
J’avais donc rarement mon weekend de disponible : il me fallait le samedi pour tourner des formations ou écrire les emails de vente.
J’ai sacrifié ce temps pour passer du temps avec ma partenaire à la place. Je dis sacrifié mais en vérité je l’ai investi.
Je suis profondément content. Si une panne de formations est le prix à payer ça valait largement le coup/coût.
Le covid
Mais si ce n’était que ça, j’aurais quand même sorti au moins une formation de plus je pense, voire deux. Mais il y a eu l’épisode covid qui a perturbé mes plans.
En effet, j’avais reconstitué en avril un stock d’emails de secours d’environ 25 jours. Autant te dire que le covid a vidé mon stock. Du coup je me retrouve de nouveau à écrire en flux tendu. Forcément, j’ai moins de marge.
Mais en même temps… le stock de secours sert à ça.
Les punaises de lit
Je me bats avec une invasion de punaises de lit dans mon appartement. Du coup, y’a un bordel monstre chez moi parce que quand on vient traiter il faut déplacer à peu près toute la chambre et que je n’ai pas le courage de tout ranger sachant qu’il y aura un autre traitement après…
Du coup… c’est plus compliqué de tourner. Même mon matériel de tournage, je ne sais plus dans quel carton je l’ai mis. Faudrait que je cherche.
L’inertie
Et puis… tout simplement, je ne sors plus de formations parce que je ne sors plus de formation. C’est un peu comme un sport. Quand on arrête c’est plus dur de reprendre : on a plus la forme.
Plein de projets en retard
Ce n’est pas par manque d’idée. En effet, j’ai encore deux formations d’avance que je suis sûr de vouloir faire : une sur l’écriture et une sur la santé mentale.
J’ai également en idée de proposer une sorte de bootcamp pour apprendre l’écriture : 5 demi-journée avec un groupe de 5-8 personnes sur le sujet. Ou alors la même idée mais pour apprendre la pédagogie.
Dans les cartons je me pose également la question d’organiser une formation en live. Soit sur un nouveau thème, soit sur un thème qu’on a déjà vu en ligne. Parce que y’a quand même des avantages à faire une journée de formation plutôt que de voir le condensé en vidéo. Ne serait-ce que pour les interactions de la salle.
Enfin, je voulais également organiser des conférences payantes autour des chapitres de mon livre.
Tout ça pour dire que ce n’est pas les projets qui manquent : j’ai un embouteillage de projets.
Demain je fais les soldes
J’ai appris que c’était actuellement les soldes d’été. Du coup, si on rajoute ça avec tout ce que je viens de raconter, y’a moyen que demain je te propose une opération soldes des formations existantes.
Si j’ai le temps de m’en occuper sérieusement. Ou plutôt si j’arrive à investir ce temps.
Avant de passer en mode été et repartir sur une plus grande productivité à la rentrée en septembre.