Je lance ma chaîne YouTube

[Version courte]

Je lance ma chaîne Youtube et tu peux retrouver la première vidéo ici :

[Version Longue]

Depuis le 02 septembre 2025, je ne suis plus salarié de l’École du Recrutement. Je me consacre à plein temps sur l’Atelier. C’est marrant parce que j’imaginais pas que ça arriverait si tôt et en même temps j’imaginais pas que ça arrive si tard. Car, à l’origine, j’avais créé l’Atelier en janvier 2020 pour préparer ma sortie qui devait avoir lieu en septembre 2020.

Sauf que les choses ont pris une tournure inattendue et je suis resté là-bas.

Ensuite j’ai dit que je partirai en septembre 2024… quand le moment est arrivé j’ai dit que je ferai bien un ou deux ans de plus…

Puis… un souci fiscal m’est tombé dessus et les choses se sont accélérées. Une des manières les plus rapides de le régler c’était de me servir de mon indemnité de départ et donc de quitter mon CDI.

La première lacune de l’Atelier : l’absence de niche

Une niche c’est du jargon d’infopreneur pour dire un thème précis pour une audience précise. Or, le concept même de l’Atelier c’était que j’en avais marre des niches. C’est ce qui avait tué mon blog Dessine-Toi un Emploi : le sujet avait fini par me lasser.

Voilà pourquoi en lançant l’Atelier je t’ai proposé un concept sans thème fixe. Ça a été une de mes meilleures décisions car ça m’a permis de respirer. Je ne me suis jamais ennuyé sur l’Atelier.

Sauf que… tu te doutes bien que si la plupart des infopreneurs choisissent une niche c’est pour une raison : ça rapporte bien plus facilement de l’argent.

C’est assez facile à comprendre : sur Dessine-Toi un Emploi j’ai atteint 10 000 abonné·es emails en moins de deux ans. Alors qu’en 5 ans l’Atelier est à 3 800 emails (sachant que 2 000 de départ viennent de Dessine-Toi un Emploi, des gens qui m’ont suivi).

Pourquoi ? Parce que c’est beaucoup plus facile de dire à quelqu’un

viens sur ma liste e-mail, je vais te donner des conseils sur la recherche d’emploi

que :

viens sur ma listes e-mail, je vais parler de tout et n’importe quoi.

Dans le premier cas, une personne s’abonne si elle a le problème. Dans l’autre elle s’abonne si elle m’aime bien.

Donc, forcément, c’est plus dur de ramener du monde.

Mais ça ne s’arrête pas là : ça veut dire qu’ensuite le monde qui est ramené, dans un cas je sais ce qu’il veut et dans l’autre pas vraiment.

Si tu t’abonnes à Dessine-Toi un Emploi c’est logique que tu t’intéresses à une formation pour chercher un emploi. Alors que sur L’Atelier….direct c’est plus compliqué.

Ce n’est pas un hasard si ma formation la plus vendue sur l’Atelier, et de loin, c’est quand j’ai vendu une formation sur la recherche d’emploi : puisque y’avait les 2 000 qui m’avaient suivi de Dessine-Toi un Emploi.

Voilà pourquoi c’est beaucoup plus rentable d’avoir une niche. Pour avoir connu les deux, je dirais que c’est 4 à 5 fois plus facile de gagner de l’argent avec une niche que sans.

Mais ça m’allait très bien quand je faisais ça à côté de mon CDI. En plus, aucun sujet ne me donnait envie de m’y dédier tous les jours.

La deuxième lacune de l’Atelier : l’acquisition

Bon… on a vu que tout est plus dur sans niche. Mais ça m’a pas empêché de vendre pendant 5 ans. Avec, selon les années, des revenus entre 12 000 et 50 000€ bruts (donc entre 500 et 2000€ nets/mois).

Ce qui a pêché c’est plutôt l’acquisition. C’est-à-dire le fait d’aller chercher de nouvelles personnes. Je n’ai fait aucun effort là-dessus. Chaque fois que j’ai gagné des abonné·es c’était sans le chercher. Y’a eu des tweets antiracistes qui ont percés et l’outil de recommandation de Substack la plateforme que j’utilise pour les emails et qui recommande spontanément ma newsletter à des gens qui en suivent des similaires;

Il est temps de faire de l’acquisition

Pour le problème de la niche, je pense que tu as compris : je vais tenter la niche de l’autisme (alors qu’à la base mon plan c’était la niche de la pédagogie).

Pour le problème de l’acquisition j’avais pas 50 options. En crédible y’avait :

• LinkedIn

• Instagram

• YouTube

Et j’étais parti sur Instagram. Parce que je sais que des mauvais commentaires peuvent ruiner ma journée voire ma semaine. Or, LinkedIn et YouTube sont les deux pires plateformes selon moi en termes d’agressivité des commentaires.

Là où Instagram a plutôt des commentaires bienveillants. En plus je me disais que le niveau de qualité de vidéo minimum sur Instagram était à ma portée, alors que sur Youtube c’était trop compliqué, y’a que des vidéos de qualité télévision.

Comment YouTube s’est imposé

En juillet, Nina Ramen m’a réquisitionné presque de force à un “séminaire”.

Si tu sais ce qu’est un “mastermind” c’était plutôt un mastermind.

L’idée c’est que tu viens avec d’autres entrepreneur·es et vous discutez de vos problèmes.

Là-bas y’avait Antoine Bm.

Antoine c’est un infopreneur mais c’est surtout celui qui m’a enseigné la méthode qui m’a amené à créer l’Atelier. À travers cette formation :

Avant cette formation, l’idée d’écrire tous les jours me paraissait insensé. Déjà que je n’avais pas réussi à tenir mon rythme de deux articles par semaine sur Dessine-Toi un Emploi…

Puis ensuite j’ai découvert sa méthode des petits produits qui m’a libéré. Jusque là je suivais la méthode classique que tous mes potes infopreneurs suivaient qui consistait à lancer un ebook de centaines de pages ou une formation de plusieurs dizaines d’heures. Et c’était tout simplement impossible pour moi.

Enfin… j’ai suivi une de ses formations où il disait de pas se servir du manque de matériel vidéo comme une excuse pour ne pas tourner des formations :

La suite de l’histoire je l’ai déjà raconté plein de fois : on est en confinement, c’est dur de se faire livrer des trucs (au début)… je me lance… j’ai vraiment rien à part mon smartphone.

• Je n’ai même pas de trépied donc il tient en équilibre sur des livres

• Je n’ai pas de micro donc je suis obligé de parler très près du téléphone (pour garder une qualité acceptable).

• Je n’ai pas de lumière donc je dois tourner devant une fenêtre…

• … sauf que du coup comme je suis obligé d’être près du téléphone, je suis près de fenêtre donc ça fait un écho de dingue…

• … donc j’ouvre la fenêtre pour tourner et que les ondes sonores aillent dehors au lieu de rebondir en écho…

• … et la voisine me hurle de me taire pendant que je tourne, sauf que je ne veux pas m’arrêter pendant que je suis lancé donc je continue et elle continue à s’énerver…

La belle époque.

Je te disais donc : je suis à un mastermind où Antoine est là. Je raconte mes enjeux pour l’Atelier et, forcément, il a un avis tranché puisque j’ai suivi ses méthodes.

Il me dit d’oublier Instagram, que ça se voit que ce que j’aime c’est le contenu long et que ça va m’épuiser de faire des vidéos courtes.

C’est vrai : j’ai dû faire 2-3 vidéos Instragram pour le compte de l’Atelier et j’ai détesté à chaque fois.

Il rajoute que mes deux inquiétudes n’ont pas lieu d’être :

1. On peut désactiver les commentaires sur YouTube

2. Quand on aborde un sujet qui est peu abordé on a pas besoin d’avoir une qualité vidéo de folie. Or, l’autisme est un sujet très peu abordé.

Voilà. C’est tout ce qui fallait pour me débloquer.

Quelques semaines plus tard j’ai acheté sa formation VIDÉOS MOCHES™ : Comment percer sur YouTube en 2h par semaine.

On est fin août.

Et en Septembre je me lance.

Le plus long ça a été la peur. Le fait de repousser encore et encore le tournage. Une partie de moi se disait qu’il me fallait à tout prix une meilleure caméra. Alors j’ai fait le même pacte que quand j’ai fait ma première formation sur l’Atelier : j’aurais le droit d’acheter du meilleur matériel au bout de dix vidéos minimum.

Comme ça le matériel n’est plus une excuse pour ne pas commencer, c’est une motivation pour commencer le plus vite possible et me faire le cadeau ensuite.

Pour l’instant j’adore ça

La première vidéo a été un peu dure car j’avais pas l’habitude. Mais les quatre d’après : que du plaisir.

Je pensais pas autant aimer faire des vidéos. Surtout que je n’aime pas tourner les formations. Mais là c’est beaucoup plus court qu’une formation.

Déjà en 5 vidéos j’ai énormément appris :

• Comment améliorer drastiquement la qualité d’image de mon smartphone (simple : il fallait se tenir beaucoup plus près de l’objectif)

• La lumière c’est le plus important je le savais déjà

• Loom est un outil très pratique pour les gens qui veulent faire des vidéos rapidement. Je branche le micro sur mon ordinateur, l’iPhone est en mode caméra et ça enregistre directement dans le cloud (donc quasiment pas moyen de perdre l’enregistrement). Ensuite je fais le montage dedans, ça va super vite car je ne peux rien faire à part couper des bouts. Y’a même pas la possibilité d’insérer une image… et ça me coupe la tentation de faire des heures de montage.

• Ce qui me paraissait le plus dur (la miniature) en vrai ça va : j’utilise Canva pour le modèle de miniature et Fal.Ai pour générer de fausses images de moi. Bon… c’est pas parfait et je vois que c’est pas moi mais ça fait le taff.

Voilà. Il me reste encore énormément à apprendre et je sais pas ce que ça va donner… mais let’s go.

Bien sûr ce qui peut le plus m’aider c’est que tu viennes jeter un coup d’oeil à la chaîne et que tu la partages à une personne que ça intéresserait :

https://www.youtube.com/@LAtelierGalita