Oui et non. Mais surtout non.
Ça c’était la version courte. Maintenant en version longue…
Je vois souvent cette croyance autour de moi. L’idée selon laquelle il faudrait une sorte de don pour écrire, un talent inné, une touche de grâce. Ça vient probablement du fait que l’écriture soit un art. Du coup, on se compare aux artistes de génies.
Et effectivement…
Pour devenir un artiste du top 0,01% il faut du talent
Si tu veux devenir Simone de Beauvoir, Hannah Arendt ou Annie Ernaux ça risque en effet d’être compliqué. Quand on arrive à ce niveau, il faut un talent certain. Ce n’est pas obligatoire mais la probabilité d’y arriver sans ce talent est faible.
Et ce n’est pas que ça : JK Rowling n’écrit pas si bien que ça. Il faut aussi avoir la chance d’écrire dans le bon créneau au bon moment. D’avoir l’exposition nécessaire.
Mais, je te confirme que c’est très injuste. J’écrivais déjà bien quand j’étais enfant et je ne peux même pas t’expliquer pourquoi. Je ne sais pas si c’est inné, mais ça remonte à plus longtemps que je m’en souvienne.
Pour devenir pro, il n’y pas besoin de talent
Je te disais que l’écriture est un art. Certes. Mais pas que. En cela on peut la comparer à la photographie. En effet, n’importe qui peut devenir photographe professionnel avec du travail. Être capable de faire des photos de mariage, par exemple.
Attention, je ne dis absolument pas que c’est facile : je dis qu’avec beaucoup de travail, toute personne va finir par y arriver. La quantité de travail va dépendre du talent de base, mais même quelqu’un sans la moindre affinité peut y arriver en un temps de travail raisonnable.
Voilà pourquoi, pour l’instant, je n’ai jamais vu quelqu’un échouer à atteindre le niveau qui permet de se professionnaliser en écriture.
Je veux dire échouer par manque de talent.
Par exemple, j’ai personnellement assisté à l’évolution de Nina Ramen. On ne le dirait pas maintenant mais il n’y a pas si longtemps elle avait une peur bleue d’écrire. C’était douloureux pour elle. Elle ne sortait pas des mots clairs… et en moins de 3 mois elle avait déjà fait des progrès phénoménaux. Ne parlons même pas de 2 ans après où elle est louée pour son écriture. C’est désormais son métier de “transformer les mots en euros”, comme elle dit.
En cela, l’écriture se rapproche du judo ou du karaté : n’importe quelle personne en âge d’en faire peu atteindre la ceinture noire.
D’ailleurs, fun fact : dans les pays occidentaux on voit la ceinture noire comme le truc inatteignable des maîtres. Alors qu’à l’origine, au Japon, il n’y a pas de ceintures de couleur. C’est soit on est ceinture blanche, soit on est ceinture noire. On obtient la ceinture noire et on devient 1er dan (1er niveau). C’est ensuite qu’on va progresser lentement jusqu’au 10ème dan (très rare). On a inventé les ceintures de couleur pour ne pas décourager les occidentaux. Pour avoir la sensation de progression avant la ceinture noire.
La ceinture noire, à l’origine c’est donc le premier niveau qu’on peut atteindre en travaillant.
Si je continue l’analogie, je suis en train de dire que tout le monde ne peut pas devenir Teddy Riner (6e dan, décuple champion du monde, double champion olympique).
Que tout le monde ne peut pas devenir David Douillet (plus jeune 8e dan français à 50 ans, quadruple champion du monde, double champion olympique).
Mais que tout le monde peut devenir ceinture noire, 1er dan.
La quantité de travail effectif est plus importante que la réflexion sur la qualité
Une des erreurs que je vois souvent c’est la peur de produire un truc fini. Du coup on se retrouve avec des gens qui disent qu’ils aimeraient écrire mais que ce n’est pas possible pour ceci ou cela.
Souvent d’ailleurs le “manque de temps” sert à masquer cette peur. August Birch a écrit un roman de 376 pages en 40 jours, uniquement en écrivant sur son smartphone.
D’ailleurs, hasard du calendrier, je viens de finir un article pour la boîte qui m’emploie, en partie au smartphone (parce que je ne voulais pas couper mon élan pendant que j’allais aux toilettes).
August Birch n’est pas le seul, il y a plein d’exemples de personnes qui profitent de leur temps de transport en commun ou de courses pour écrire.
Avant les smartphones, j’écrivais en marchant ou dans le métro depuis un carnet (mais ok ça je comprends que tout le monde n’ait pas cette gymnastique).
Je ne te raconte pas ça pour te faire sentir comme une personne fainéante parce que tu n’optimises pas tes temps de trajet : c’est tout à fait ok de dormir ou d’écouter de la musique dans le métro. Je te raconte ça pour te montrer qu’il y a plein de solutions pour écrire même quand on n’a pas “le temps”.
Surtout qu’on est pas obligé d’écrire un roman. Tu peux commencer par écrire des emails ou des petits articles.
Dans tous les cas, c’est le travail qui va améliorer ton niveau. Et par travail j’entends écrire concrètement et pas juste penser à écrire.
La méthode pour écrire beaucoup plus vite
Toujours comme le judo, si tu pratiques mal tu risques de mettre beaucoup plus de temps à progresser. Tu peux notamment être enfermé·e pendant longtemps dans le syndrome de la page blanche par exemple. Ou, une variante : le fait de te noyer en écrivant. Tu commences des trucs mais tu n’arrives pas au bout parce que tu perds le fil.
Il y a donc quelques petites ficelles à connaître si tu veux accélérer les résultats de ton entraînement.
La méthode pour avoir une écriture claire et lisible
Bon… je ne sais pas si ma métaphore du judo tient toujours. Mais j’imagine qu’on peut pratiquer les mouvements de manière grossière et donc moins efficace.
Joris si tu me lis encore c’est le moment de me rappeler à l’ordre si j’ai dit de grosses bêtises sur le judo…
Je me rappelle de mon court passage au judo ou parfois je n’arrivais pas à faire facilement une projection à cause d’un détail. Je faisais tout le mouvement “bien” sauf ce détail et du coup c’était laborieux. J’arrivais à faire la projection avec une personne consentante, en y mettant beaucoup d’énergie, et dès que la personne résistait c’était quasiment impossible.
Puis le prof arrivait et me disait que c’était normal, que mon pied devait être devant le pied de l’autre et non derrière. Et bim… ça marchait facilement.
C’est pareil en écriture. Et, pour le coup, les pros qui l’enseignent le mieux sont les personnes qui ont travaillé dans le marketing. Dans ce qu’on appelle le copywriting. Me plonger dans les livres de copywriting a été une aubaine tellement j’y ai appris d’astuces de clarté.
Car ce sont des gens qui se fichent d’être les meilleurs écrivains artistiques, ils cherchent l’efficacité, la clarté qui permettra qu’on achète derrière.
Cette notion de clarté est cruciale si tu écris de la non-fiction.
Cette méthode je peux te l’enseigner
Bon… si tu me suis depuis un moment tu sais que tous les emails d’une semaine de vente finiront par te dire “viens acheter ma nouvelle formation”. Du coup…
Viens acheter ma nouvelle formation.
J’ai créé une formation où je te partage les méthodes dont je viens de te parler. Ça s’appelle Transforme ta pensée en écriture claire. Une méthode pas à pas.
Dedans, je te détaille les méthodes simples pour écrire clairement. Je dis bien simple. Ça ne va pas être un truc indigeste comme le livre The Elements of style que tout le monde recommande et dont je n’ai jamais réussi à aller au bout.
Je te montre à quoi ressemble une méthode professionnelle. Ça donne quoi quand on écrit en prenant l’écriture au sérieux ? Notamment en n’attendant pas la sacro-sainte inspiration. En effet, un boulanger pro n’attend pas d’être dans l’humeur de faire du pain pour en faire : il doit apprendre à en faire tous les jours. Une footballeuse pro n’attend pas que sa flemme de courir passe pour s’entraîner : elle doit s’entraîner tous les jours. Etc.
La question c’est comment on fait pour le faire sans que ça soit trop dur ?
C’est à cette question que je réponds dans cette formation. Comme toujours, tu peux bénéficier de son tarif de lancement jusqu’à vendredi 23h59 en passant par ce lien spécial :
Super cette métaphore avec le judo !
Ca me parle bien puisque j'ai justement repris vendredi dernier après 13 ans d'arrêt et dans l'espoir atteindre d'ici quelques année ce 1er niveau de ceinture noire 1er dan.
Le prof a d'ailleurs dit que si on avait besoin de faire un effort pour faire une prise, c'est que la technique n'était pas au point !