Je viens de passer 1h47 à écouter un podcast. Ça faisait très longtemps que je n’avais pas fait ça.
Peut-être que je suis biaisé par le fait que je connais personnellement Nina Ramen et que c’est le genre d’amie qui est déjà venue me trouver en boule chez moi déprimant dans mon lit.
Mais je ne crois pas.
D’ailleurs plus ça avançait, plus j’oubliais que c’était quelqu’un que je connaissais.
Le podcast parle de son rapport à l’argent, de sa stratégie pour générer des revenus en tant que créatrice de contenu et il finit sur une discussion plus personnelle avec des thèmes comme la maternité, le rapport à Paris, le sexisme, etc.
Si tu ne veux pas que je te spoile davantage le contenu, arrête de lire et va direct l’écouter :
Les impôts sont le prix de notre modèle social
La discussion arrive super vite sur la notion des impôts. Car il est vrai que ça peut être dur de voir un euro sur deux partir aux impôts.
Surtout quand on l’anticipe mal. Moi j’ai beau le savoir… pourtant j’ai été un peu en panique en septembre quand les impôts m’ont annoncé que l’Atelier devait 8000€ aux impôts et qu’ils allaient le saisir sur mon compte en banque personnel. En quatre fois. Dès que je touche le salaire de mon CDI.
Ça fait tout drôle. Heureusement que j’ai un fonds d’urgence avec 3 fois mon salaire dessus. Donc je vis dessus depuis.
Pourquoi j’en suis arrivé là ?
Parce que le compte en banque de l’Atelier Galita était quasiment à zéro (zéro ça veut dire 3000€ qu’il faut garder à tout prix car ça paie les cotisations sociales chaque mois).
Je n’ai pas fait de folie.
Simplement cette année j’ai vendu beaucoup moins de formations parce que je voulais me recentrer sur ma vie personnelle (mon couple notamment) et que j’avais une facture de 3000€ (une prestation auprès d’une entreprise) qui était en retard de paiement.
Et le souci c’est que ce sont des impôts calculés sur l’année précédente… donc à hauteur des revenus de l’année précédente.
Donc voilà, un petit moment de stress. Je ne remercierai jamais assez ce concept de fonds d’urgence que j’ai découvert l’an dernier en vous faisant des formations à la gestion de ses finances personnelles.
Et… la trésorerie de l’Atelier est déjà bien remontée avec les formations que j’ai vendues depuis la rentrée. Donc ça va aller. J’aurais de quoi renflouer mon fonds d’urgence d’ici la fin de l’année. Tout en ayant payé les impôts.
Problème de riche.
Mais problème quand même.
Du coup je comprends une certaine colère face à ce système souvent très mal fait avec de la paperasse, des décalages, etc.
Mais Nina rappelle un principe fondamental : plus on paie d’impôts plus ils nous en reste.
Et surtout… ces impôts servent à financer un service public dont on profite, notamment quand son enfant tombe malade.
L’occasion pour Nina de lancer ma phrase préférée du podcast (je paraphrase) : si tu es en guerre avec les impôts et le modèle social français tu vas souffrir… faut l’accepter.
100% d’accord.
Ou alors faut partir. Mais le nombre de gens qui crachent sur ce modèle tout en profitant… pire… le nombre de gens que j’ai vu partir aux USA en crachant sur le trop d’impôts en France… mais revenir faire soigner leurs enfants ici…
Comment fixer ses prix
Nina aborde ensuite la question des prix. Question tellement dure pour beaucoup d’entre nous. On n’ose jamais monter ses prix.
Malheureusement aucun secret : il faut essayer. Ce qu’elle a fait en montant progressivement ses prix de coaching, jusqu’à ce que ça devienne un peu dur de vendre.
Il faut sortir de la dépendance aux réseaux sociaux
Je ne te le dirai jamais assez : si tu crées du contenu tu dois refuser le modèle de l’influenceur.
D’ailleurs, dans le podcast, l’intervieweur part sur une confusion : l’idée que ça serait un souci de mentalité d’entrepreneur versus créateur de contenu.
Se faisant il entretient le mythe du créateur de contenu fâché avec l’argent.
Alors que c’est précisément ça qui fait que les gens se tournent vers le modèle de l’influenceur. Comme on a peur de vendre ses produits on préfère proposer à d’autres personnes (des marques) de venir faire leur pub à notre audience.
Mais c’est un modèle très très peu rentable. Pour y arriver il faut des audiences gigantesques.
En plus de ça, c’est un modèle où tu vas souvent dépendre du bon vouloir d’une plateforme comme Instagram ou YouTube.
La jalousie des mecs
Après encore plein d’autres sujets intéressants, la discussion arrive sur ce point. Nina qui explique que beaucoup de femmes qui créent du contenu lui disent que leur mec est jaloux. Ou alors qu’un collègue est jaloux.
Un peu le même phénomène que les hommes qui n’arrivent pas à supporter que leur partenaire gagne plus d’argent qu’eux.
De ce point s’ensuit une discussion sur le sexisme…
…et c’est là que je m’arrête.
Déjà parce que sur ce sujet je vais te laisser écouter directement Nina mais surtout parce que j’ai déjà beaucoup écrit alors que j’étais censé résumer.
Je me rends compte qu’à ce rythme ça va faire un email de 4000 mots de “résumé”
Alors, je te laisse découvrir ce podcast par toi-même. Surtout qu’il est très bien chapitré donc tu peux aller choisir uniquement les moments qui t’intéressent :