Es-tu fragile ?
Je te rassure, je n’ai pas viré masculiniste. Je ne vais pas t’expliquer comment devenir un babtou solide en récupérant la virilité que l’époque décadente nous enlève.
J’utilise ici le terme fragile dans le sens que lui donne Nassim Taleb dans son oeuvre Antifragile.
C’est-à-dire la sensibilité aux risques de la vie. La robustesse étant donc la capacité à les encaisser sans rompre.
Qui prend le plus de risque… un entrepreneur ou un salarié ?
Intuitivement la question semble évidente : une entrepreneure prend plus de risque qu’une salariée.
On le voit avec le covid… les salariés étaient protégés par le dispositif de chômage partiel.
D’ailleurs, j’en profite pour rappeler que c’est un des grands avantages du salaire. On l’oublie souvent. Quand tu gagnes 1000€ de net, en vrai tu as un salaire chargé de 1800€ environ. Les 800€ servent à financer des dispositifs d’assurance. On appelle ça la sécurité sociale.
Or, “faire face à une pandémie” a été assimilé à un risque couvert par cette assurance. L’État a donc demandé à la sécurité sociale de faire jouer ce mécanisme.
Tu remarques au passage que malgré toutes les critiques qu’on lui fait, la sécurité sociale est une des seules assurances qui ne cherche pas en permanence à fuir l’indemnisation. Je compare ça aux grands assureurs qui ont refusé en premier lieu d’indemniser les restaurateurs parce que ça n’était pas un risque identifié.
L’affaire est-elle pliée pour autant ?
Pas si vite…
Déjà, tu vois bien que ce dispositif ne tombe pas du ciel. Les 1800€ tu pourrais les encaisser et décider toi-même de t’assurer de ton côté.
Mais surtout, on prend le problème à court-terme alors qu’il faudrait l’étudier à long-terme. Quelqu’un qui est entrepreneur peut normalement rebondir en lançant une nouvelle entreprise.
La question est complexe : je n’ai pas la réponse.
Bah super, ça valait bien la peine que tu fasses un paragraphe…
On confond risque et volatilité
Là où je veux en venir c’est qu’on a tendance à confondre risque et volatilité. Est-ce que la situation d’un entrepreneur est plus volatil que celle d’un salarié ? Sans aucun doute. C’est ça la question facile.
Mais ce n’est pas parce que quelque chose est volatil que c’est forcément risqué.
Par exemple, placer ton argent sur un ETF qui suit le CAC 40, c’est-à-dire un indice qui reproduit à l’identique les performances du CAC 40, n’est pas si risqué que ce qu’on pense.
En revanche, c’est volatil. Je le fais et je suis passé de 80€ de moins-value le mois dernier à 150€ aujourd’hui. Quand on regarde au jour, le jour c’est instable. Mais quand on regarde à l’échelle d’une décennie : le CAC 40 ne fait que monter.
À l’inverse, quelque chose peut être très peu volatil mais risqué. C’est le cas d’un trajet en voiture. La plupart des trajets se passent sans heurts… mais malheureusement quelques un finissent tragiquement.
Se protéger de la volatilité est risqué
Si tu restes dans un lit pendant un mois, tes muscles finissent par s’atrophier. Si tu poursuis l’expérience plus longtemps tu peux probablement te mettre en danger de fracture. Parce que tes muscles ont besoin de petites doses de tension, régulières.
C’est même le principe de la musculation : tu crées des micro-déchirures dans tes muscles, qui deviennent plus fort en cicatrisant.
C’est également le principe d’un vaccin : on t’injecte une version affaiblie du virus (ou d’une partie) pour que ton système immunitaire se renforce.
En échange, tu le paies en volatilité : par exemple pour le vaccin du covid tu peux avoir des effets secondaires désagréables les deux jours qui suivent (en gros une grosse grippe).
Il faut donc se frotter régulièrement à la volatilité
Voilà pourquoi il est probable qu’une personne qui a lancé une entreprise un jour dans sa vie est moins à risque qu’une personne qui n’a connu que le salariat. Parce que l’entrepreneuriat t’expose à une dose telle de volatilité (notamment sur les revenus) que tu finis par prendre l’habitude de rebondir.
Tu ne casses pas telle une balle en verre.
Tu peux même devenir antifragile, à force.
Qu’est-ce que l’antifragilité ? Le contraire de la fragilité.
Sans blague…
Minute, minute… tu es probablement dans l’illusion de la fluidité. Tu as l’impression que je viens de dire un truc évident alors que c’est totalement contre-intuitif. Quand je l’ai lu dans le livre de Taleb j’ai été époustouflé.
Car, généralement on se dit que le contraire de la fragilité c’est la robustesse.
Maintenant qu’on ne confond plus risque et volatilité, revenons à la définition de la fragilité.
La fragilité n’est pas le fait d’être sensible au risque mais plutôt le fait d’être sensible à la volatilité.
La robustesse c’est le fait d’y être moins sensible. Une balle en verre c’est fragile, une balle en bois c’est solide. Mais en la lançant assez fort sur le sol, même la balle en bois se cassera. La robustesse n’est donc pas le contraire de la fragilité. Le contraire c’est une balle rebondissante : elle est antifragile car la volatilité (la chute) lui donne de l’énergie.
Te former, c’est devenir antifragile
Tu n’as pas besoin de devenir entrepreneur·e. Bien sûr, c’est une expérience super enrichissante pour se fortifier face à la volatilité. Mais pourquoi attendre ?
Tu peux d’ores et déjà te comporter comme si tu avais une situation volatile… en continuant à te former. Te former c’est introduire de la volatilité dans ton cerveau, c’est l’habituer à rester souple.
Apprendre plein de compétences peut même te permettre de devenir antifragile. C’est ce qui m’est arrivé par hasard lors du premier confinement : mon revenu n’a jamais été aussi haut.
Je dis “hasard”, mais en vrai ce n’était pas un hasard… c’était le cumul de plein de formations que j’avais faite pendant les 5 dernières années et qui m’avaient préparé sans le savoir à ce moment. J’avais appris à filmer des formations en ligne avec un smartphone, à écrire des emails de vente, à envoyer des emails chaque jour…
Que des compétences dont je me disais qu’un jour ça me servirait. Jusqu’à ce que le confinement me donne le signal. Je n’avais plus que ça à faire. Ça m’a donné un grand projet à faire quand on était enfermés.
Tout ça pour te dire que je m’applique ce que je te dis. Je me forme en permanence.
Hier j’ai acheté une formation qui s’appelle “comment mesurer les chiffres de ton business”… alors que je déteste ça… mais je me dis qu’il faut que j’apprenne une fois pour toutes.
Tu sais ce qu’il te reste à faire
Tu peux te former où tu veux, mais je prêche pour ma paroisse.
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Jusqu’à ce soir 23h59, elles sont à à -75%.
Si tu hésites et que tu veux en savoir plus (notamment le programme détaillé de chacune) c’est par ici :