Écrire malgré les polémiques
Il y a quelques semaines j’ai été interviewé pour une chaîne YouTube qui s’appelle Recruiters Inda House. Elle est tenue par Rassam Yaghmaei et Mickael Sayad, deux recruteurs.
Je t’en parle parce qu'au final on parle très peu de recrutement dans cette interview et qu’elle est rendue public aujourd’hui.
J’ai même demandé à ce que la publication se fasse à 09h00 du matin, donc l’heure à laquelle tu reçois cet email. C’est une exclusivité :D.
J’ai beaucoup aimé l’angle de discussion qui était de retracer mon vécu face à 4 articles qui ont changé ma vie. Et les polémiques qu’ils ont suscité.
On commence par un article recrutement et on finit par un article plus large.
Mais à chaque fois c’est le même cheminement : revenir sur ce qui était dur. Que ce soit être Noir et prendre la parole ou tout simplement réaliser que je pouvais être allergène pour certaines personnes.
Je trouve qu’on minimise trop l’impact sur la santé mentale. Avec des phrases du type ouais mais si tu as des haterz c’est que tu fais un truc qui compte. Certes, mais ça fait mal quand même.
Ou alors on s’habitue. Non, on s’insensibilise c’est pas pareil. Ça veut dire qu’il faut des doses de plus en plus grande de violence pour nous déstabiliser mais… flash news…. l’ampleur de la violence augmente plus rapidement que le seuil.
Plus un contenu est exposé en ligne et plus la violence se décuple.
Les gens qui disent qu’ils s’habituent ont souvent une personne qui gère pour eux. Moi, effectivement, sur Instagram ça va… je gère bien les insultes racistes. Normal puisque c’est Mélissa qui les gère et que je la rémunère pour ça.
L’idée c’est pas de faire peur… surtout que j’ai conscience d’avoir un privilège masculin là-dessus, mais c’est important de le partager. Moi-même ça m’a fait réfléchir sur mon propre comportement de spectateur (je suis pas le dernier à être virulent).