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Nov 18, 2020Liked by Nicolas Galita

N'étant pas en chômage partiel ou en télétravail , je ne suis pas sûre de fournir un retour pertinent. Toutefois les interactions sociales ne me manquent globalement pas. Je continue à discuter avec mes adorables voisins par dessus la haie. J'ai des discussions passionnantes avec mon conjoint (qui est toujours aussi fabuleux après 27 ans de mariage). Ce qui me manque c'est la liberté de prendre l'avion pour secourir ma maman âgée de 85 ans qui se "dépatouille" avec un compagnon du même âge mais atteint d'alzheimer alors que tous deux vivent à 10 000 km de moi et que je sens au téléphone sa fatigue et son désarroi. Ce type de fait mine mon énergie alors qu'un bon livre ou un beau tableau la reboostent.

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Nov 18, 2020Liked by Nicolas Galita

Le confinement est avant tout celui qu’on se met à l’intérieur de soi. On peut être toute sa vie dans une cage avec la porte ouverte : c’est la liberté qui fait peur alors. L’énergie, je l’ai, confinée ou pas, tout dépend de moi ;)

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Nov 18, 2020Liked by Nicolas Galita

Les deux.

Le problème étant qu'être tout seul me repose, me rebooste, et me recharge normalement.

Sauf que j'avais déjà atteint un point un peu compliqué en terme d'énergie drainée avant le premier confinement (avec une pile de projets qui s'entasse et que j'aurais dû gérer autrement) et qu'étant en collocation forcée avec une personne absolument pas compatible et complotiste je me suis retrouvé dans un pire état que jamais. Pour un truc qui est, à la base, une situation rêvée (c'est quand même pas mal d'être au calme et de gérer son temps en télétravail) !

En terme d'interactions sociales y'a toujours Discord, Messenger, les parties en ligne et consort. Et puis, curieusement j'ai eu plus de nouvelles de certaines personnes du coup, grâce au confinement, comme quoi !

Ha et, bah j'ai réussi à me peaufiner un petit programme de sport à la maison, et m'y tenir, et c'est beaucoup moins compliqué de faire du sport maintenant que j'ai bien rôdé le truc, alors qu'avant avec le boulot en présentiel c'était "wof là j'ai pas le temps" "wof là il est tard si en plus je passe à la salle il va être telle heure, et en plus à cette heure là c'est blindé donc tant pis".

Pour parfaire le confinement, faudrait un peu moins cette ambiance pesante globale (et encore, je me suis coupé des news parce que le peu qui me parvient, ouhla, c'est pas jojo), je trouve que ça se ressent malgré tout...

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Nov 18, 2020Liked by Nicolas Galita

Le confinement me donne beaucoup d'énergie ! Je n'ai plus la possibilité de me mentir à moi-même en disant "je n'ai pas le temps".

Là je peux tout faire : me reposer correctement, avancer sur mes projets, m'occuper de ma famille

Concernant les interactions sociales, WhatsApp et ZOOM sont mes meilleurs amis hahaha

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Nov 18, 2020Liked by Nicolas Galita

Moi j'ai raté mon premier confinement. Pour des raisons perso que je ne vais pas évoquer ici. ce 2ème confinement, je l'apprécie, je le savoure, je m'en délecte.

J'ai plus de temps pour moi - les enfants sont à l'école, youpi ! -

J'apprécie le côté positif du télétravail : bosser en jogging, ne pas se maquiller, avoir le temps de plier du linge entre 2 RDV (ouah je vends du rêve là...), siroter ma tisane en écoutant un podcast, pouvoir sortir me balader à l'heure du goûter...

Mais bon, il y a des frustrations à gérer : ne pas voir les copines et copains et famille, saturation de la visio, de plus en plus envie d'être seule alors que je ne suis clairement pas une solitaire. Sentiment d'injustice aussi : nos commerçants qui galèrent, nos politiques qui nous la font à l'envers.

Je suis donc devenue "une autruche" : pas de média, juste des visio entre potes mais j'ai l'impression de me "décultiver" et me détacher de l'économie/politique de mon pays... outch. Mais la légèreté fait du bien alors j'essaie de ne pas culpabiliser.

J'ai écouté un webinar hier sur la productivité. "Le temps est notre ressource la plus précieuse. Une fois passé, on ne peut le récupérer". Alors, je suis optimiste et je fais tout pour vivre heureuse et épanouie pour ne pas avoir de regret sur mon lit de mort.

Je vais donc kiffer ce 2ème confinement =)

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Nov 18, 2020Liked by Nicolas Galita

Alors, je vais faire une réponse de normand : les deux mon capitaine.

Je suis en confinement et en télétravail.

J'adore le télétravail, je dors plus, j'ai trop la pêche. Je me rends comptes une nouvelle fois que l'essentiel des efforts pour faire du travail en présentiel n'a pas de sens (se lever plus tôt, faire le trajet, manger un sandwich pété) et que je fais la même chose de chez moi. Ça rend le retour au bureau assez dur. Et ça ne me manque pas du tout de voir mes collègues, je n'ai pas d'affinités hors boulot avec, donc je n'en ai pas besoin pour ma vie sociale.

Par contre le confinement me fatigue un peu, faut que je fasse l'effort conscient de sortir (là où ça se fait naturellement d'habitude). Il y a la paperasse, les restrictions dès qu'on veut faire 3 courses, c'est nécessaire mais chiant.

Mais bon, pour mon état global : télétravail + confinement reste meilleur que présentiel + pas de confinement. So, I'm in.

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Nov 18, 2020Liked by Nicolas Galita

Celui-ci est une épreuve car moins confiné.

Bizarrement, c’est en pouvant (ou ayant la chance de)me déplacer que je ressens plus le manque des proches.

Au premier confinement, personne n’avait le choix. Là, on l’a... on peut faire un crochet rapido entre 2 rdv pros, mais au final, on est plus confronté au danger ou conscient du « danger » qu’on peut représenter pour l’autre.

Au Confinement 1, tu savais que tu ne voyais personne pour les protéger et tu restes bon petit soldat... au Confinement 2, tu refuses en fait... ou alors tu deviens « hors-la-loi ».

Je fais un autre parallèle un peu dur aussi : au confinement 1, nous étions témoins de ce qui est essentiel pour un pays, ceux qui le permettent de survivre, au point de les applaudir... au confinement 2, on nous rend témoins de ce qui n’est pas et ceux qui ne sont pas « essentiels » et ça, c’est violent. La puissance du vocabulaire, les différences.

On applaudit à une période, on hue à une autre période quand on se sent atteint...

Tout ça pour dire (sorryyyyy) , confinement 2 plus dur alors que je suis dehors tous les jours et que je peux avoir de l’interaction sociale...

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Nov 19, 2020Liked by Nicolas Galita

Le confinement 1 est la plus belle chose qui pouvait m'arriver à ce moment précis de ma vie.

Le confinement 2 est la pire chose qui pouvait m'arriver à ce moment précis de ma vie.

Les interactions sociales m'épuisaient en règle générale.

Et au fil de l'eau, en faisant du tri aussi dans mes interactions, je me suis rendue compte qu'elles me nourrissaient.

Alors là, oui elles me manquent atrocement. Mais moins que ma liberté.

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Nov 19, 2020Liked by Nicolas Galita

je le vis bien ! mais je vis mal le fait de le vivre bien parce que c'est hyper culpabilisant de se sentir bien dans une période de crise.

du coup on ne peut pas dire que ça me ravit ni que ça me donne de l'énergie. Ca me donne juste une excuse pour ne pas me forcer à avoir des relations sociales comme avant.

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Nov 18, 2020Liked by Nicolas Galita

Les deux. J'ai gagné beaucoup de temps en transports en en repos des voyages non faits mais je ressens de la lassitude de la maison après 8 mois de suite en télétravail et le besoin de faire des activités en dehors de chez moi, même les plus banales.

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Nov 18, 2020Liked by Nicolas Galita

Le confinement me repose et me donne de l'énergie, même si cela a un côté frustrant (mes amis et certains activités me manquent).

Cela pourrait être très bien s'il n'y avait pas deux gros soucis :

- ça ne devenait pas de plus en plus compliqué au boulot : le télétravail rend le rythme effréné et absurde, et j'ai un mal fou à me motiver pour faire mon boulot

- si je ne sentais pas une grande morosité chez certains proches, parfois limite de l'agressivité. C'est compliqué à gérer, ayant moi même mes soucis, donc je dois prendre mes distances.

Pour le reste, en week-end par exemple, j'ai de l'énergie pour faire des trucs que je n'avais pas le temps de faire à cause des temps de transport.

Les temps comme les oeufs sont durs (chapeau si vous trouvez la ref :D), donc, je mets un effort supplémentaire pour prendre soin de ma santé mentale, car la déprime saisonnière commençait à me guetter. Me mettre plus sérieusement au sport, changer de thérapie, et bizarrement, avoir pris de la vitamine D, m'ont aidée alors que fin octobre je dérapais vraiment (crise de larmes et tout). J'ai de la chance d'être aidée, malheureusement ce n'est le cas que d'une minorité en France, donc la vague de soucis mentaux type anxiété ou dépression qui va déferler me fait peur.

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Nov 18, 2020Liked by Nicolas Galita

On peut savoir ta réponse se à cette question ?

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Nov 18, 2020Liked by Nicolas Galita

Tout comme certaines personnes, ni moi ni mon mari ne sommes en télétravail ou en chômage partiel cette fois-ci, mais ça a été le cas pour le 1er confinement. Nous apprécions de ne plus avoir de propositions d'interactions sociales et de pouvoir rester chez nous et profiter de notre cocon familial sans interruption. Nous avons finalement l'impression d'être complètement maître de la façon dont nous passons notre temps sans en devoir, ni le justifier, à personne.

Cependant, ma famille me manque. L'une de mes petites soeurs est en grande souffrance d'être confinée et j'aimerai pouvoir l'avoir près de moi. Pareil pour l'une de mes meilleures amies qui est médecin et qui commence à vraiment vivre très mal les choses... mais sans forcément ne plus être confinés, juste les avoir avec moi. De plus, nous avions prévu une réunion d'anniversaire lors du 1er confinement que nous avons du annuler et que nous avions reprogrammer... le week-end dernier. Pareil pour une réunion d'amis que je vois peu, donc que nous avions prévu à l'avance et que nous attendions avec impatience.

Mais globalement, on le vit plutôt bien !

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Nov 18, 2020Liked by Nicolas Galita

Ni l'un ni l'autre... ou plutôt les 2 en même temps. Le confinement me permet de faire des choses que je n'aurais pas le temps d'envisager d'habitude mais me frustre aussi énormément.

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Nov 18, 2020Liked by Nicolas Galita

Le premier confinement m'a globalement amusée. Il fallait trouver des idées pour animer le quotidien de mon équipe. Les enfants jouaient dehors et avaient dessiné une limite sur le sol à ne pas dépasser. On sortait faire du gros bruit le soir pour nos soignants et pour hurler des coucous à nos voisins plus lointains. On avait même sorti nos instruments un soir pour souhaiter un bon anniversaire à un ami. Et nous avions le luxe de pouvoir faire des apéros à distance dans le jardin avec nos voisins, chacun dans sa zone.

Le second me déprime. Plus du tout envie de trouver des idées d'animations pour mon équipe qui travaille à distance. Sentiment d'injustice et d'incompréhension pour nos petits commerçants. Jalousie envers certains de mes collègues qui franchissent la frontière du pays voisin pour aller en montagne le weekend.. Impression d'une crise très mal gérée et d'une catastrophe économique à venir..

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Nov 18, 2020Liked by Nicolas Galita

C'est clairement la dépression.

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Nov 18, 2020Liked by Nicolas Galita

A vrai dire, les 2 confinements ne sont pas forcément comparables. Durant le premier, j'ai pu passer pas mal de temps avec ma fille, et pas mal de temps dans la nature, les semaines où je la gardais sans travailler. Ca m'avait fait énormément de bien, j'avais eu le sentiment de me reposer le cerveau. Là, elle est à l'école, et les journées sont plus courtes. Finies les ballades dans la nature, et en plus, le comportement de mon employeur est toujours aussi pourri, comme s'il n'avait rien appris. je sens que l’énergie n'est pas la même.

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Nov 18, 2020Liked by Nicolas Galita

Mi-figue, mi-raisin. Les interactions sociales me manquent quand même ...

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Nov 18, 2020Liked by Nicolas Galita

La diminution des interactions sociales me permet de m'écouter enfin, de me centrer. Cela permet de canaliser mon énergie sur ce qui me nourrit.

Cela évite de la gaspiller auprès d'une personne de mon job qui est prédateur énergétique.

Je suis dans une situation privilégiée et j'en profite. J'essaie d'aider les commerçants autour de moi. Les parents en galère de garde.

Je médite. Je lis. Je regarde le soleil à la fenêtre. Je suis dans la gratitude de la vie telle qu'elle est.

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Nov 18, 2020Liked by Nicolas Galita

Je ne suis pas vraiment confinée car mon établissement de formation reste ouvert en présentiel, donc ce ne sera peut-être pas un retour intéressant, mais ça me va très bien de ne plus à avoir à me creuser la tête pour savoir si oui ou non j'ai envie d'aller chez untel qui m'a invité le weekend. ;) (j'ai trop tendance à réfléchir en terme de "si je lui dis non il sera déçu" et j'ai donc du mal à discerner ce que je veux vraiment en terme d'interactions sociales. Mais j'y travaille ahah)

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Nov 18, 2020Liked by Nicolas Galita

Personnellement à ce jour, cela me booste. je continue à travailler, à faire du sport, à faire une formation. Je n'ai pas l'impression de diminuer mes interactions sociales car les moyens de comm modernes permettent quand même d'avoir du lien. La saison se prête moins aux sorties qu'au premier confinement . Novembre je cocoone donc pas trop dur . On en reparlera peut etre dans un mois. Mes projets perso continuent d'avancer alors j'avance aussi. je suis moins dans la projection que lors du premier confinement (déception et frustration quand les évenements prévus s'annulent). je profite des activités proposées en ligne.

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