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"Paul, imagine que je donne l'orange à David. Et David, imagine que je donne l'orange à Paul. Comment tu voudrais que l'autre agisse par rapport à toi si c'est lui qui a l'orange ?"

Et là, j'espère qu'ils se diront tous les deux qu'ils aimeraient que l'autre partage avec lui. Et qu'ils décident de partager d'eux-mêmes.

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J'appelle Michal :)

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Ahahah pour une fois j'ai la réf !

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Je leur demande pourquoi ils veulent absolument cette orange là et pourquoi maintenant. Après tout un ferrero rocher ça fait aussi bien le taf 🤣

Est-ce que c'est par envie, faim, jalousie, peur de manquer, besoin d'attention, marquage de territoire (ah non ça c'est chez les chats) ?

En fonction il y a peut-être d'autres alternatives pour répondre à ce besoin.

Ex.

. Faim > raclette

. Peur de manquer > bénévolat dans une asso humanitaire

. Besoin d'attention > séances chez le psy

. Etc.

Ensuite je leur fais un cours sur les inégalités et leur rappelle qu'ils sont chanceux d'avoir un toit au dessus d'eux.

En fait non.

Je leur propose de découper l'orange en plusieurs partie et de partager un moment de complicité en s'offrant les tranches mutuellement. Chacun y trouve son compte, il n'y a pas de favoritisme en fonction de l'âge, du sexe ou de la couleur des yeux de l'enfant. Et pour faire durer le plaisir on peut étendre la proposition à 1 tranche à offrir par jour🍊. Genre calendrier de l'avent de l'orange 🎁.

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Ahah j'adore cette réponse !!!

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Plusieurs options :

- Je mange l'orange. Ils apprendront que dans un combat, le plus fort gagne.

- Je coupe l'orange en deux, moitié chacun.

- Je trouve une 2e orange.

J'hésite.

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La première réponse qui me vient à l'esprit c'est de la couper en deux mais je suis même pas sûr que ça résolve le conflit. Enfin ça le résous mais ça fait de la frustration aussi.

Sinon faut la dépioter en quartier, tu fais genre, un quartier = une tâche ou une bonne réponse à un truc. Une vaisselle = tant de quartiers, ranger la chambre = une demi-orange...

... comparaison pas valable, ce serait mes chats, c'est premier arrivé premier servi mais ça fait un peu loi de la jungle.

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Je sollicite Pascal le grand frère... je vois plus d autre solutions

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J'ai découvert cette question/réponse lors d'une formation professionnelle, pour illustrer ce que serait une situation de gagnant/gagnant. Je n'aurais jamais trouvé toute seule :)

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Je leur demande chacun leur tour de m'expliquer ce qu'il se passe.

(Si c'est pour la manger) je leur fait part de l'importance du partage. Puis je coupe l'orange en deux.

S'ils ne se calment pas ou ne sont pas contents, eh bien je reprends l'orange jusqu'à ce qu'ils se calment ou je la mange (selon mon humeur)

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Je leur dis réglez votre conflit vous-mêmes je n'ai pas à trancher pour vous (sans mauvais jeu de mots), par contre pas de cris ou de colère .

Plus facile à dire qu'à faire je suppose ':D

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J'ai et je donne une seconde orange ou à défaut je la coupe en deux.

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Je coupe l’orange en deux

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Un octogone.

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L'idéal est d'avoir une deuxième orange et de leur proposer de commencer à se partager la première et s'ils en encore faim, d'ensuite se partager la deuxième. Avec mes enfants j'ai remarqué que quand tu arrives à appaiser la peur de manquer, la pression retombe. S'il n'y en a qu'une de dispo, je leur propose de partager.

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Je leur demande ce qu'ils veulent de l'orange.

Si ça se trouve un veut la peau et l'autre le fruit-> tout le monde est gagnant ;)

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Ben... Je la coupe en deux, bien sûr.

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Si ils ont tout deux l âge de raison. Je laisse faire en espérant qu ils se managent . Si je suis en mode stress je passe mon chemin

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Je cherche à comprendre pourquoi ils se disputent pour l'orange, qui est allé chercher l'orange en premier et s'il y en a d'autres oranges. Et selon leurs réponses,on avise.

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Je la couperais en 2

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Je leur dis qu'ils auraient du étudier la théorie des jeux, qu'ils ont niqué le game et je mange l'orange😈😈😈

Bon j'ai pas d'enfant encore...

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Je décris la situation : Oh! Vous parlez fort, vous n’avez pas l’air d’accord.

Selon l’âge : je les laisse gérer seul.e.s (si besoin je suis là) ou je leur demande ce qu’il se passe (en respectant un temps de parole pour chacun.e.)

J’accueille les émotions/sentiments.

J’essaie de décoder quel besoin (si ce n’est pas clair à première vue se cache derrière : faim ? Problème de place/territoire ? ...)

Je leur demande comment ils peuvent régler la situation ? Quelles solutions ils proposent ?

Je valide que c’est OK pour chacun.e.

Je leur rappelle que les conflits c’est OK (on ne peut pas être toujours d’accord avec tout le monde et heureusement).

Je les félicite/encourage de ce qu’ils ont réussi à faire concrètement (baisser le ton de leur voix, exprimer leur désaccord, écouter l’autre, trouver des solutions ensemble...)

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Pourquoi se disputent-ils plutôt que de la partager ?

Je vais chercher une seconde orange ?

Je demande ce qu'ils veulent vraiment ? Qu'est-ce que l'orange veut dire pour eux : du sucre, ils ont faim, elle est offerte par une star, etc...

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