Comment survivre à un débat sur l'écologie ?
Ce qui va suivre est un résumé de la vidéo ci-dessous. Donc si tu veux découvrir directement la source tu peux directement cliquer dessus. Y’a une version sous-titrée si tu veux l’écrire sans le son.
Je suis tombé sur cette vidéo que j’ai trouvé super didactique. L’idée c’est une sorte de guide de survie aux discussions sur l’écologie.
J’aime beaucoup ces concepts. Guide de survie aux discussions sur le racisme, le “wokisme”, etc.
Surtout que dans ces situations on est souvent la seule personne face aux autres. D’ailleurs, on a pas forcément envie de débattre, on est entraîné dans le débat.
Et, pour l’avoir vécu sur le végétarisme, c’est avec l’expérience qu’on repère que ce sont les mêmes arguments moyens qui ressortent. Il suffit donc de les connaître pour s’en sortir mieux et passer à autre chose ensuite.
Je me rappelle, que les premiers repas collectifs que j’ai fait en étant végétarien, je me suis fait tomber dessus par des tables entières alors que tout ce que je voulais c’était manger.
Ça a duré 4 ou 5 repas, jusqu’à ce que je comprenne comment riposter.
Voici donc l’équivalent sur l’écologie selon Paloma Moritz
Il fait froid, où est le réchauffement climatique
On entend régulièrement cette phrase.
Comment y répondre ?
En gros, c’est confondre la météo et le climat. Et, en encore plus gros : le climat c’est un film et la météo c’est une scène du film.
Du coup, voir une seule scène de film ne permet pas de se faire forcément une idée sur le dénouement du film.
Que dit le film du climat ? Que la moyenne de température en France est maintenant de 1,34 degré supérieur à celle d’il y a 100 ans.
On a donc bien un réchauffement. Ça ne veut absolument pas dire qu’il ne fera plus jamais froid. Ça veut dire qu’il y aura moins souvent des épisodes de froid extrême.
En 2022 on a eu des périodes très froides MAIS c’était quand même l’année la plus chaude de l’histoire.
On en a marre de l’écologie punitive
Le problème avec cet argument c’est que si on ne se contraint pas avec un process démocratique, on devra se contraindre avec un process de contraintes de la nature.
J’ai trouvé que son parallèle était intéressant : on a eu les mêmes réactions quand on a introduit la loi Evin, c’est-à-dire la loi qui a limité très fortement les libertés sur le tabac.
De même, on se contraint avec le code de la route et tout le monde comprend bien qu’on ne roule pas à 150 km/h en ville pour protéger les piétons.
C’est un truc de bobo
Oui et non.
C’est un argument paradoxal car effectivement ce sont les plus riches qui émettent le plus de CO2. C’est donc plutôt une bonne chose que ça soit eux qui s’en préoccupent. Mais le problème c’est que les répercussions toucheront tout le monde et en priorité les personnes les plus pauvres.
Et c’est là qu’arrive le chiffre qui m’a choqué : 50% des français sont DÉJÀ à l’objectif 2030. Les 50% les moins riches.
Pourtant, c’est cette moitié que l’on taxe le plus, notamment via le carburant.
Les actions individuelles
Ici deux arguments opposés. Soit on ne peut rien changer à l’échelle individuelle. Soit il faut faire les petites gestes.
Je dois reconnaître que moi-même j’ai tendance à penser que l’échelle individuelle est insuffisante.
Et ici elle propose de remettre les choses en proportion. Par exemple arrêter la viande rouge et faire pipi dans sa douche ce n’est pas du tout le même impact. C’est beaucoup plus efficace d’arrêter la viande rouge.
Mais surtout, une évaluation des réductions d’émissions de CO2 si toute la population française faisait les gestes chaque jour : 25% de réduction.
Et en faisant les plus drastiques, on arriverait à 45%.
C’est à la fois beaucoup et pas beaucoup. Sachant qu’on parle de la situation maximale. Donc pas réaliste. Donc ce n’est pas rien, mais c’est loin d’être tout.
C’est à la Chine d’agir
Raisonnement étrange en vrai. Puisque nous sommes un pays qui a historiquement beaucoup pollué et que beaucoup de la pollution chinoise vient en fait de nous (et des autres pays occidentaux) car on délocalise nos productions là-bas.
Mais surtout… c’est un découpage arbitraire. Chacun des milliards d’humain peut faire quelque chose. D’ailleurs, la Chine pourrait dire : c’est aux pollueurs historiques de montrer l’exemple avant.
Pour voir tout le déroulé…
Il reste un dernier argument que je ne t’ai pas résumé : on n’est trop nombreux sur Terre. Mais c’est l’occasion de te laisser aller voir par toi-même la vidéo originale pour soutenir le travail si ça t’intéresse de voir la dernière réponse :