Comment éviter le piège de vendre du contenu ?
Si tu ne résistes pas à la tentation, tu vas mettre de plus en plus de contenu dans ta formation. Parce que c’est ce que les élèves vont te demander.
Pire encore, ils et elles vont te demander : mais t’as pas la version avancée de ce truc, moi ça va j’ai déjà pas mal fait…
Tu dois résister à ce gouffre.
Notre enthousiasme est notre perte
Bien sûr, si tu enseignes une matière c’est que tu l’aimes. Donc ça t’enthousiasme quand on te demande de faire du niveau avancée.
Sauf que… l’immense majorité des élèves n’ont absolument pas besoin d’avoir plus de connaissances. Ils ont besoin d’appliquer ce qu’ils ont déjà appris.
Rappel des 4 niveaux de l’efficacité.
Les connaissances
Les savoir-faire en contexte académique
La capacité à faire dans les conditions réelles
L’habitude ancrée qui amène des résultats.
Imaginons par exemple que tu suives une formation à ChatGPT pour mieux écrire. Voilà ce que ça donne dans les nivaux :
Niveau #1 : tu apprends les principes clés pour utiliser ChatGPT. Par exemple : il ne faut jamais lui demander de faire un truc que tu n’as pas l’expertise de vérifier.
Niveau #2 : tu appliques ces connaissances dans des exercices. Par exemple : écrire un prompt pour créer le plan d’un article et tu t’arrêtes là.
Niveau #3 : tu fais ça dans le contexte réel de ton quotidien. Par exemple : lui demander de te faire le plan d’un article et l’utiliser vraiment pour un article que tu vas effectivement publier
Niveau #4 : tu l’utilises toutes les semaines pour t’aider à faire le plan de tes articles. Et tu as amélioré ton efficacité.
Ce que les gens te paient c’est le niveau 4. Ce qu’une formation doit vendre c’est le résultat.
Or, on se comporte comme si les gens nous achetaient les niveaux 1 et 2, donc du contenu. Mais si c’était le cas : les gens achèteraient des livres au lieu de formation.
Malheureusement, il existe un phénomène : le grand fossé de l’apprentissage.
En d’autres termes, c’est très très très très très dur pour une personne de passer de je sais le faire en formation à je le fais dans ma vraie situation du quotidien.
Ce problème est très bien connu des sciences de l’éducation. On l’appelle le problème du transfert. Car il s’agit de transférer ce qu’on apprend en formation à la vie “réelle”.
Le piège d’étendre le niveau #1
Imaginons que je veuilles créer une formation à ChatGPT pour écrire. Alors la tentation va être grande pour moi d’y intégrer plein de connaissances. Mais surtout… quand les élèves auront fini, j’aurais envie de leur proposer des connaissances plus poussées.
En oubliant que… 85% de mes élèves seront de toute façon bloqué·es dans le grand fossé de l’apprentissage.
Il faut vendre le franchissement du fossé
Encore une fois, c’est ok de faire des formations qui assurent uniquement le niveau #1. Ça permet aussi d’avoir des formations accessibles à des petits budgets. C’est ce que je fais quand je te propose mes mini-formations.
Mais si tu veux aller plus loin, que tu as des gens qui veulent mettre des plus gros budgets, la voie ce n’est pas d’étendre le niveau #1, mais bien de monter dans les autres.
Par exemple, ça pourrait donner ça pour l’Atelier :
Et d’un coup tu comprends pourquoi le coaching se vend si cher. Parce que les gens savent que c’est le format où ils ont le plus de chances d’appliquer en contexte réel.
Tu comprends aussi pourquoi le coaching est souvent vu comme un truc de niveau avancé. Parce que ça demande d’avoir déjà les connaissances au préalable.
Jusqu’à maintenant, je ne faisais que les mini-formations. Pendant longtemps j’ai envisagé de proposer également des formations en présentiel. Mais en fait j’ai envie de passer à l’étape d’après.
Voilà pourquoi, ce vendredi, je lance mon Bootcamp sur la conception pédagogique. C’est-à-dire une formation hybride avec des moments à ton rythme, et des moments de live (vendredi de 13h à 15h).
Si tu veux participer, il est encore temps. Et si tu veux avoir le tarif le plus bas, tu as jusqu’à demain, 23h59. Demain je l’augmente.
Pour y avoir droit, utilise ce lien :