C'est pas parce que tu veux, que tu peux
Est-ce que tu sais que l’Atelier a un compte Instagram ? Il est géré par Mélissa qui fait un incroyable travail que je serais bien incapable de faire.
Conséquence, ça veut dire que si tu m’écris là-bas c’est elle qui te répond. Je le redis parce que y’a des proches à moi qui ont mon Insta perso mais qui s’y laissent prendre.
Sous son impulsion, j’ai tourné cette petite vidéo après ma formation sur l’écriture. Ça parle de motivation.
Si tu ne veux pas de spoil, je te propose de la regarder sans plus attendre :
https://www.instagram.com/reel/Ciryi2AAiB7/?utm_source=ig_web_copy_link
Profites-en pour t’abonner au compte si ce n’est pas déjà fait !
Et si tu préfères un résumé écrit, le voici :
Panne de motivation
Ce qui m’a donné envie de faire cette vidéo c’est que j’ai subi une panne de motivation à tourner des formations. En effet, je tourne habituellement une formation par mois. Mais, là, ça faisait depuis 7 mois que je n’avais rien tourné !
Il y a des explications liées à ma vie personnelle, notamment le fait d’avoir pris plus de temps pour mon couple. Mais pas que…
Mon problème de punaises de lit a joué aussi car mon appartement était dans tous les sens, je ne savais pas où étaient mes affaires.
L’inertie…
Le souci c’est que c’est dur de relancer la machine une fois qu’elle est arrêtée. La bonne nouvelle c’est que c’est aussi dur d’arrêter une machine une fois qu’elle est lancée (c’est pour ça que j’arrive à t’écrire un email tous les jours depuis bientôt trois ans).
Mais là j’étais du mauvais côté de l’inertie. Je n’arrivais plus du tout à me lancer.
Alors j’ai essayé plusieurs techniques pour y arriver.
C’était d’autant plus important que je paie les cotisations sociales de cette année sur la base de ce que je générais comme revenu l’an dernier. Du coup, le compte approchait dangereusement de zéro. Je ne sais pas ce qu’il se passe si un jour je n’ai plus d’argent et que les impôts m’en demandent (légitimement).
Je suis content de payer des cotisations sociales. Ce qui est chiant c’est le décalage d’un an.
L’engagement social
Première technique que j’ai utilisée : dire aux gens autour de moi que je suis en panne et qu’il faut que je tourne une nouvelle formation cet été.
Conséquence : ça m’a mis la pression pour pas revenir bredouille. Surtout que certaines personnes me relançaient gentiment du coup.
La vidéo Insta
Autre technique, je me suis dit que j’aurais le plaisir de faire cette vidéo sur la motivation si j’arrivais à aller au bout, car j’aurais un set-up complet. Un éclairage pro. Plutôt que de tourner dans la rue. Ce que je sais déjà faire.
Des espaces de temps plus grands
C’est la technique que comprennent le moins mes partenaires de vie. Je bloque des grands temps parce que je sais que je vais avoir besoin de temps pour vaincre ma résistance. Par conséquent, le temps bloqué dans la semaine n’est pas inutile. C’est du temps qui me rapproche de l’objectif.
Je ne fais rien, je ne me culpabilise pas, je me dis juste allez on y va ? Non flemme. Allez ? Non. Allez demain.
Et au bout d’un moment, à force de le faire, la voix finit par me dire Non mais Nicolas on a déjà reporté plein de fois, allez sois gentil avec toi-même, on y va.
Mais pour que ça marche faut pas que j’ai forcé. Voilà pourquoi j’ai parfois besoin de bloquer une semaine entière juste pour réussir à faire ça sur une demi-journée.
Une grande résolution
Cette technique peut se retourner contre moi. Donc je fais très attention. Normalement je fais plutôt l’inverse : je m’interdis d’acheter un nouveau micro ou matériel tant que j’ai pas fait une formation. Et je me dis ok j’achèterai le nouveau matériel avec l’argent de la prochaine formation.
Ça m’empêche de me servir de cette volonté d’amélioration pour retarder mes projets.
Mais là j’ai senti que j’avais besoin de l’inverse.
J’ai donc décidé d’apprendre à faire un éclairage pro. Ça faisait longtemps que je voulais essayer. Avant je tournais en lumière du jour :
C’était bien, mis à part le micro qui bouchait le champ. Mais ça me mettait une énorme contrainte : j’étais obligé de filmer dans ce sens et en plein jour. Voilà pourquoi je tournais le weekend et jamais en soirée.
Or, depuis que ma vie perso a changé, l’option du weekend n’était plus une option facile. Ne serait-ce que parce que je vois ma psy tous les samedis à 16h45.
Apprendre à gérer un éclairage pro (et donc dans le noir sans lumière naturelle) avait donc pour avantage de me libérer de la contrainte de tourner dans la journée.
J’en suis donc arrivé à ce résultat. Y’a encore du travail mais ça ressemble à quelque chose :
Alors qu’on est en pleine nuit et qu’avant j’aurais dû attendre le lendemain pour filmer.
Donc, oui je me suis donné comme défi d’apprendre un nouveau truc. J’ai commandé des lumières pour le faire, etc. Alors que normalement j’ai plutôt tendance à justement ne pas attendre le moindre matériel, pour ne jamais couper l’élan.
Mais c’est parce que, dans ce cas précis, ça m’a permis de lever une contrainte justement, pour à l’avenir briser encore moins l’élan.
Trouve ta solution
Je prends des précautions et des nuances parce qu’en vrai chaque personne aura sa méthode, et même une personne donnée aura des méthodes différentes qui fonctionnent selon l’humeur, le timing, etc.
La volonté suffit jamais, c’est un muscle qui se rouille
Ce qu’il faut retenir c’est que la volonté seule suffit rarement. La volonté c’est un muscle c’est pas juste tu l’as ou tu l’as pas. Ça se développe. Mais ça se rouille aussi. Et on part pas d’un pied d’égalité.
C’est important du coup de ne pas se reposer uniquement sur la volonté et d’avoir des stratégies de compensation.
Mais c’est aussi important de se foutre la paix et de garder de l’indulgence à soi.
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