Ce que tu écris est nul. Pourquoi ?
Je sais qu’une grande partie d’entre vous attends le dernier jour de lancement pour prendre une nouvelle formation. C’est même devenu un rituel. Alors je le dis haut et fort : le dernier jour est arrivé. J’insiste parce qu’à chaque lancement j’ai des personnes qui sont dégoûtées d’avoir raté le dernier jour et qui m’écrivent par email.
Donc voilà, le dernier jour pour profiter du tarif de lancement de ma formation Transforme ta pensée en écriture claire. Une méthode pas à pas. Il te suffit de passer par ce lien spécial avant ce soir à 23h59 :
“Je n’aime pas ce que j’écris”
Je ne sais pas combien de fois j’ai entendu ça. Ou alors des variantes du type “je n’ai pas la plume”.
En tout cas l’idée d’une insatisfaction vis-vis de ce qu’on écrit. Au point d’abandonner avant même de le montrer à quelqu’un d’autre.
Ecrire un truc nul EST le but
Y’a un livre qui explique très bien ce concept c’est Start Ugly de David Duchemin. Dedans il fait l’analogie avec les bébés. En effet, tout le monde comprend qu’un bébé n’est pas censé être beau. D’ailleurs, quand on dit “oooooh il est trop beau”. On ne le juge pas avec des critères d’adulte.
Ça ne veut pas dire qu’on ment (enfin si parfois). Ça veut dire qu’on adapte notre jugement à l’état de bébé. D’ailleurs si un adulte gardait les mêmes proportions qu’un bébé, on trouverait ça monstrueux.
On juge un bébé avec des critères de bébé.
Malheureusement, beaucoup de gens dans le public ne le comprennent pas. Certaines personnes s’attendent à ce que tu leur envoies une musique de qualité pro dès ta première année de chant.
Sauf que si tu veux écrire sérieusement tu dois arrêter de te comporter comme le reste du public. Tu dois apprendre à apprécier quelque chose qui est à l’état de bébé.
Puisque, in fine, l’écriture ressemble à la sculpture : si tu n’as pas de matériau tu vas nulle part. Il te faut donc obligatoirement produire quelque chose pour pouvoir l’améliorer. Si tu restes dans la peur de faire un premier truc moche, comment tu vas pouvoir l’améliorer ?
Je répète : il te faut obligatoirement produire quelque chose pour pouvoir l’améliorer.
Si tu as peur de salir ta cuisine, comment tu comptes faire tes premiers plats ?
Le fantasme de réussir du premier coup
L’un des problèmes qui nous paralyse est ce fantasme de la réussite en un coup. Je ne sais pas d’où ça vient. Pourtant l’école fait son travail en nous apprenant le concept du brouillon. Mais on le perd en grandissant.
Le nombre de gens qui se foirent en entrepreneuriat parce qu’ils développent leur produit dans leur cave pendant deux ans… puis ils le montrent au monde… et c’est un flop. Alors que pour réussir il faut, au contraire, le montrer au plus de gens possible.
Or, le brouillon est un concept génial. L’idée qu’avant de faire un truc bien on DOIT passer par un truc moins bien, voire moche.
L’écriture est une danse, pas une recette
Toujours dans Start Ugly, l’auteur explique qu’on a tendance à voir l’écriture comme une recette : une suite d’actions à mener. Avec des étapes. Or, l’écriture est une danse : chaque pas mène à un autre, sans qu’on sache forcément où va mener le prochain.
Par conséquent, il faut réussir à accepter de suspendre son jugement pendant cette danse. On doit apprendre à accepter l’incertitude. On ne peut pas savoir à l’avance où l’écriture va nous mener.
N'attendez pas d’être certain. N'attendez pas d'avoir tout compris avant de commencer. Les écrivains ne pensent pas pour écrire ; ils écrivent pour penser. Vous ne pouvez pas faire cela à moins que vous ne soyez prêt à mettre quelques mots sur la page, à en enlever beaucoup et à les déplacer. Et vous ne pouvez pas faire cela à moins que vous ne soyez prêt à commencer, et que cela commence à être moche. C'est la même chose pour tous ceux qui fabriquent quelque chose.
La peur du moche
On confond souvent cette peur du moche avec de la fainéantise. Or, d’expérience il ne s’agit pas de cela mais bien de peur. En effet, l’écriture ne propose pas de gratification immédiate. Il faut passer par la sueur de poser ses fesses sur une chaise. Sans garantie de résultat. Et c’est ça qui nous fait peur : et si on passait autant de temps pour rien ? Ou un truc que personne n’aime ?
Je pense qu’il est crucial d’apprendre à mettre le mot peur sur cette peur. Au lieu de se réfugier dans l’adjectif confortable et cool de “flemme”.
Oui tu as le temps d’écrire ton livre. Non, tu n’as pas la flemme. Mais tu as peur et c’est normal.
Regarder les autres est un gouffre
Le pire c’est si tu te mets à regarder les autres. En regardant le travail des autres tu n’y verras que ce qui te manque chez toi. C’est horrible.
Quand tu conduis tu regardes devant la route. Quand tu fais du vélo tu regardes devant la route. Alors quand tu écris tu dois regarder devant la route.
Le but est précisément d’écrire à ta sauce, quelque chose qui te ressemble.
Attention : je ne dis pas qu’il faut écrire sans s’appuyer sur les écrits des autres. Surtout pas. Je dis qu’il faut écrire sans se soucier de voir où en sont les autres.
Je peux t’aider à affronter ça
Je n’ai pas de recette. On l’a dit. En revanche je sais danser. Je fais ça depuis très longtemps. Et depuis quelques années je commence à savoir comment faire danser également. J’ai vu par quelles galères passaient les personnes débutantes.
J’ai donc une vision assez claire de comment t’aider à affronter la peur grâce à une méthode, une routine. Le tout accessible sans avoir besoin de talent préalable et sans y passer des heures.
Notamment en évitant les erreurs les plus communes qui font perdre l’essentiel du temps.
C’est le tout dernier jour pour en profiter.
Si tu hésites encore, je te propose d’au moins relire le plan détaillé de la formation que tu retrouveras à l’intérieur de la page de vente de la formation :
Si tu es premium, n’utilise pas ce lien : retourne dans l’email de mardi pour avoir ton lien spécial.